Les rebelles syriens de Tafas se tournent vers Daesh, provoquent des batailles plus près de Quneitra
De violents combats ont éclaté, tôt lundi 2 juillet, dans la ville de Tafas, dans le sud de la Syrie. Un groupe rebelle a soudainement rejoint la faction locale de Daesh, l’Armée de Khalid ibn al-Walid, déclenchant de nouveaux affrontements contre les forces syriennes et du Hezbollah, soutenues par la Russie. Signalant ce développement imprévu, les sources de DEBKAfile notent qu’il a ajouté une nouvelle complication aux négociations menées sans arrêt entre les Etats-Unis, la Russie, Israël, la Jordanie et le régime d’Assad, afin d’endiguer la guerre avant qu’elle n’atteigne l’Israël et la Jordanie, depuis les frontières du sud-ouest de la Syrie. Dès lundi matin, les pourparlers se sont centrés sur une proposition russe pour que les rebelles remettent leurs armes lourdes et moyennes contre une garantie que l’armée syrienne restera hors de leur territoire. Les rebelles seront autorisés à rester en charge des bureaux du gouvernement local qu’ils ont établis dans les années de guerre, mais les Russes insistent pour que les fonctionnaires civils du régime d’Assad viennent pour s’occuper des affaires quotidiennes, y compris de l’eau et des vivres. Les officiers russes superviseront le processus de transition.
Dans leurs négociations parallèles avec Israël, les Russes soulignent que ces arrangements, s’ils sont convenus pour la région de Daraa à la frontière jordanienne, seront le modèle à suivre, pour Quneitra face au Golan d’Israël.
Tafas se trouve au nord-ouest de Daraa et au sud de Nawa, qui était la source d’une importante sortie de réfugiés vers la frontière israélienne au cours du week-end. L’affrontement à Tafas rapproche donc le champ de bataille de la frontière israélienne. Les médiateurs russes avaient compté sur cette ville de 100.000 habitants, pour devenir le premier lieu important pour que leur accord de cessez-le-feu et de capitulation prenne effet. Mais il a subi un déraillement, de par la décision des leaders rebelles locaux, dimanche soir, de préférer se diriger vers la branche locale de l’Etat islamique au lieu de se rendre à l’armée d’Assad.
L’armée de Khalid ibn al-Walid commande la jonction entre Yarmouk et les frontières israélo-jordaniennes en face des villages du nord du Golan israélien, Ne’ot Golan, Lahavot Habashan et Hamat Gader (voir carte ci-jointe). Son nombre estimé de 2 500 à 3 000 combattants a brusquement augmenté de plusieurs milliers de rebelles syriens. Le souci est maintenant que cette organisation de combat montée en puissance risque d’attirera plus de groupes rebelles, particulièrement dans la région de Quneitra, et pourrait établir une nouvelle alliance solide anti-Assad dans le sud-ouest. Cela pose pour Israël une double menace : une armée agressive de combattants dédiés à l’Etat islamique se dressant sur sa porte du Golan et un assaut syrien-Hizballah sur Quneitra pour les abattre.
Golan , ISIS , Quneitra , courtiers de cessez-le-feu russes , rebelles syriens , Tafas
Adaptation : Marc Brzustowski
Syrian rebels of Tafas go over to ISIS, spark battles closer to Quneitra
Vos informations sont totalement fausses et brouillent la carte dans le sud syrien
Aussi Le comportement d’Israel avec les réfugiés syriens n’est pas digne du peuple juif qui a un toujours eu un comportement différent en pareille circonstance
Non, mon cher monsieur, le sud Syrie a toujours combattu DAESH et dire le contraire est une insulte a tous les resistants contre l’Iran, le régime de Bashar Al Assad et la Russie.
Israel ne réalise pas la gravité de la menace iranienne qui risquerait de lui donner le coup de grace!
Semez la suspicion dans la tête des lecteurs est purement scandaleux
F Deroche
C’est vous qui mentez en voulant faire croire à une armée libre syrienne totalement guidée par des motivations « résistantes » et aucun opportunisme de certains groupes. C’est une position qui veut aveugler et tromper. Dnas toutes les situations de paniques des groupes rebelles, il y a eu des revirements, des armes occidentales offertes à Al Qaïda et une tendance au ralliement sur celui qui incarne « le plus fort ». En Islam cela s’appelLe la Fitna : les faibles doivent disparaître. Si vous n’avez aucun doute là-dessus, allez exercer votre chantage ailleurs. Le problème de cette sous-région est que, jusqu’à présent, Israël représente ce côté « le plus fort » et c’est la seule raison pour laquelle tous les groupes ne se sont ni rendus à Assad, ni rallié à Daesh. Dure la vie, hein, pour les démagos, localement ça n’existe pas. Et qu’est-ce que vous bavez contre le peuple juif, alors que localement, c’est le seul à agir correctement envers ces réfugiés, en leur apportant ce dont ils ont besoin.
[…] De violents combats ont éclaté, tôt lundi 2 juillet, dans la ville de Tafas, dans le sud de la Syrie. Un groupe rebelle a soudainement rejoint la faction locale de Daesh, l’Armée de Khalid ibn al-Walid, déclenchant de nouveaux affrontements contre les forces syriennes et du Hezbollah, soutenues par la Russie. Signalant ce développement imprévu, les sources de DEBKAfile notent qu’il a ajouté une nouvelle complication aux négociations menées sans arrêt entre les Etats-Unis, la Russie, Israël, la Jordanie et le régime d’Assad, afin d’endiguer la guerre avant qu’elle n’atteigne l’Israël et la Jordanie, depuis les frontières du sud-ouest de la Syrie. Dès lundi matin, les pourparlers se sont centrés sur une proposition russe pour que les rebelles remettent leurs armes lourdes et moyennes contre une garantie que l’armée syrienne restera hors de leur territoire. Les rebelles seront autorisés à rester en charge des bureaux du gouvernement local qu’ils ont établis dans les années de guerre, mais les Russes insistent pour que les fonctionnaires civils du régime d’Assad viennent pour s’occuper des affaires quotidiennes, y compris de l’eau et des vivres. Les officiers russes superviseront le processus de transition.Lire la suite sur jforum.fr […]