Le Hamas palestinien a redoublé, mercredi, sa menace sur Israël, après avoir tiré 35 roquettes sur les voisins de Gaza dans le sud d’Israël, en mettant en place une nouvelle salle de guerre avec les autres groupes armés, pour mener une campagne commune contre Israël. La menace pour Tsahal d’une « bombe pour chaque bombe » a été répétée. L’armée israélienne n’a pas encore riposté au tir de barrage du Hamas mercredi soir.

Alors que Tsahal a compté 12 roquettes tirées sur Israël depuis la bande de Gaza, mercredi 27 juin, les responsables locaux de la sécurité ont dénombré 35 cerfs-volants du Hamas, les ballons enflammant jusqu’à 25 incendies par jour en moyenne.

Il devient de plus en plus difficile de comprendre à quel jeu Tsahal joue sur le front de Gaza, en permettant aux Palestiniens de terroriser le sud d’Israël à volonté, jour après jour. Il y a une semaine à peine, le Hamas a lancé 45 obus de mortier contre la population israélienne et a mis sur pied une nouvelle règle ridicule, dans la confrontation : Pour chaque frappe de Tsahal en représailles à un acte de terreur palestinien, le Hamas réplique contre les villes israéliennes et les villages, à égalité de conditions. En laissant le Hamas écrire les règles, Tsahal a permis à cette organisation terroriste de paralyser sa capacité à se défendre.

Voici comment fonctionne le cycle actuel : L’armée de l’air israélienne frappe des postes d’observation du Hamas vides, le long de la frontière de Gaza avec Israël, après que les terroristes se soient retirés pour se mettre à temps à l’abri. L’armée diffuse alors des images des équipages qui lancent des ballons incendiaires et des cerfs-volants de l’autre côté de la frontière pour vandaliser des fermes israéliennes – mais s’abstient de les attaquer en bombardant seulement les fourgons vides, utilisés pour transporter les jouets (cerfs-volants) explosifs. Le Hamas riposte pour ces « attaques » avec des roquettes contre les maisons israéliennes. Le résultat : le Hamas garde le beau rôle.

Avec l’unique objectif de frapper des postes de surveillance du Hamas et des camionnettes vides, 200 000 civils israéliens sont condamnés à dormir dans des abris ou à se précipiter dans des zones protégées, chaque nuit. Après des nuits troublées par des alertes à la roquette répétées où ils doivent précipiter les enfants vers les abris, les mères, les pères et les enfants reçoivent les conseils de Tsahal «de reprendre leurs activités normales» le lendemain.

Jusqu’à présent, les alertes et les abris ont efficacement empêché la dernière campagne de terreur lancée par le Hamas depuis mars, de faire des victimes. Mais les gens qui habitent et travaillent autour de la bande de Gaza savent qu’ils vivent en sur un solde de temps à crédit. Lors des tirs de barrage du 20 juin, une seule des 45 roquettes et obus tirés a été interceptée ; 10 ont atterri à l’intérieur des zones résidentielles. Ce mercredi, il s’avère que trois roquettes sur 35 ont été interceptées, et une volait déjà au-dessus de la ville de Sderot quand elle a été rattrapée. Le Hamas a indubitablement découvert qu’Israël ne pouvait pas gérer un tir de barrage de dizaines de roquettes tirées presque simultanément, puisqu’une grande partie de sa flotte de batteries Dôme de Fer est déployée à la frontière nord d’Israël contre une possible escalade en Syrie. Pendant combien de temps Israël laissera-t-il le Hamas détenir toutes les cartes et s’en sortir en pratiquant la terreur?

Adaptation  : Marc Brzustowski

 27 juin 2018 @ 8h47 Bande de Gaza , Hamas , FDI , Iron Dome , cerfs – volants , roquettes

Up to 35 Hamas rockets fired from Gaza – not 12 as the IDF claimed. Balloons set 25 fires