Le mieux ennemi du bien.

Une erreur de jugement, au lieu de redresser sa trajectoire est à l’origine du crash du F-16. Aucune négligence relevée de la part de l’équipage. 

Huit jours après l’incident, le Major ‘Aleph’ a repris son premier vol, lundi dernier 19 février, après l’écrasement de son avion, qui a provoqué des blessures graves à son pilote, mais cette fois, c’est le chef de l’armée de l’air, le Général-Major Amikam Norkin qui a pris le contrôle des commandes de l’avion. 

Les images qui symbolisent vraiment ce qu’est Tsahal  : le commandant de toute l’armée de l’air fait remonter en confiance le navigateur blessé en lui indiquant la voie à suivre, en le pilotant, au sens propre. Dans peu de temps, il pourra à nouveau, voler de ses propres ailes. On est dans un délai de moins de dix jours après l’écrasement de son précédent navire aérien… 

L’enquête interne devrait conclure que le Pilote et le navigateur auraient dû voler bien plus bas après que le missile qu’ils ont tiré ait verrouillé sa cible 

In this image made from video provided by Yehunda Pinto, the wreckage of an Israeli F-16 is seen on fire near Harduf, northern Israel, February 10, 2018. (Yehunda Pinto via AP)

Vidéo tournée par Yehunda Pinto : les débris du F-16 en feu près de Harduf, nord d’Israël, le 10 février  2018. (Yehunda Pinto via AP)

Une erreur de jugement, commise par l’équipage, plutôt que la conséquence d’un « comportement négligent », devrait être au centre des résultats produits par l’enquête interne sur l’affaire du F-16 abattu par un missile anti-aérien syrien, le 10 février.

Après cela, les principaux éléments d’enquête -dont les enseignements ont, d’ores et déjà, été absorbés et mis à contribution par le commandement des opérations et de l’entraînement de l’armée de l’air- seront présentés au public.

Le chef de l’armée de l’air, Amiram Norkin, à gauche, et un officier non-identifié  à droite, en visite auprès du pilote blessé (sorti dimanche), à l’hôpital Rambam de Haifa le 11 Février 2018, dans une image distribuée par l’unité du porte-parole de Tsahal, dès le 12 février 2018. (Unité du Porte-Parole de Tsahal)

Le pilote, qui a été grièvement blessé lors de l’incident, après s’être éjecté de l’avion,alors qu’il s’écrasait en une boule de flammes sur le versant d’une colline du nord d’Israël, est sorti de l’hôpital Rambam de Haïfa en « bonne condition physique », dimanche 18 février et il est rentré à la maison, selon ses médecins.

Il était arrivé inconscient à l’hôpital et relié à u respirateur, avec de graves lésions dues aux shrapnels au niveau de son abdomen. Il a dû subir des opérations chirurgicales d’urgence afin de stopper hémorragie interne.

Son état s’est ensuite stabilisé après la chirurgie subie et il a pu sortir dans les jours suivants de l’unité des soins intensifs.

Le navigateur de l’avion, qui s’est aussi éjecté, avait été plus légèrement blessé lors de l’accident et il s’est à nouveau envolé vers les cieux, son milieu naturel, rejoint dans le cockpit par le commandant général de l’armée de l’air, Amikam Norkin, qui l’a, en quelque sorte, « parrainé » dans sa reprise d’activités aériennes.

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« A partir du moment où vous avez compris qu’il était nécessaire d’abandonner l’avion, vous avez pris la bonne décision et vous avez sauver la vie du Major et la vôtre », a à nouveau répété Norkin au pilote, selon un communiqué des forces aériennes diffusé lundi 19 février.

Personne n’est autorisé à divulguer des détails susceptibles d’identifier le pilote comme le navigateur, hormis la première lettre de leur prénom.

L’avion s’était écrasé à seulement quelques centaines de mètres des maisons et bâtiments du kibboutz d’Harduf, dans le nord d’Israël.

Personne n’a été blessé lors de cet incident, survenu à cause des provocations iraniennes dans la région, après le déclenchement des hostilités par le lancement d’un drone iranien sophistiqué et copié sur un modèle-espion furtif américain détourné en décembre 2011 (le Sentinel RQ 170) au-dessus de l’Afghanistan. Ce drone-espion n’a pu volé qu’1 minute 30 dans l’espace aérien israélien, avant d’être abattu et de déclencher trois vagues de représailles contre des cibles irano-syriennes, infligeant de lourdes pertes matérielles et humaines (jusqu’au tiers et peut-être la moitié de leurs défenses anti-aériennes en activité) aux deux Etats-voyous parrainés par la Russie.

©Jforum avec agences

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Gaulois furieux

D. merci, ces deux garçons ont pu s’éjecter et atterrir en Israel. On imagine la joie des Arabes s’ils avaient mis la main sur eux. On pense au sort du regretté Ron Arad dont on est sans nouvelles depuis plus de 30 ans.
C’est leur souci d’exécuter la mission au mieux qui les a perdus. On reconnaît le professionnalisme et le patriotisme des militaires israéliens.

C. Hamon

Merci à Marc, pour toutes ces précisions et surtout au suivi qui résulte de l’hospitalisation du pilote et du co-pilote.

Aucune information dans les médias, quand au rétablissement de ces deux hommes.

Merci,

Lionel

Evidemment aucune information dans nos médias ! On peut imaginer que ces médias voient les israéliens et les Juifs vivants comme des ennemis. En conséquence, ils regrettent que les pertes israéliennes ne soient pas plus importantes.

Pierre Schein

Mêmes morts il nous haïssent !

Haim

La seule chose qui m’importe c’est le prompt rétablissement du pilote et de son navigateur tous deux chevaliers du ciel d’Israel et véritables braves.