Deux pilotes de l’Armée de l’Air Israélienne blessés, après que leur F-16 ait été abattu au retour de frappes de représailles sur la base T4 près de Palmyre en Syrie.

Une hypothèse circule que le drone iranien ait été envoyé pour déclencher une riposte, alors que les missiles anti-aériens syriens « téléguidés » par les Iraniens les attendaient en embuscade

Tsahal frappe 12 sites Iraniens et syriens lors de la deuxième vague d’attaques, à la suite de la violation iranienne de son espace aérien, par un drone qui est parvenu à voler 1 minute 30 au-dessus du territoire d’Israël.

Un drone très similaire aux technologies occidentales et entièrement basé sur le modèle du drone d’espionnage  RQ-170 Sentinel américain, détourné par l’Iran au-dessus de l’Afghanistan, en 2011.

La perte du F-16 est la première du genre depuis qu’un hélicoptère Sikorsky CH-53 a été abattu au sud-Liban pendant le conflit contre le Hezbollah et que le Phamtom IV de Yishai Aviram et Ron Arad a été descendu, également, au sud Liban, en 1986. Aviram avait été ramené en Israël au cours d’une opération audacieuse de secours, mais Ron Arad est toujours porté disparu.

Il y a fort à parier que la Russie n’est pas seulement spectatrice de ces hostilités déclenchées par l’Iran et que la frappe d’un probable SA-5 russe contre un F-16 a été coordonnée depuis Hmeimim. Il est en effet, pratiquement impossible que l’Iran agisse de son propre chef sans alerter son allié russe. D’autre part, la Base T4 de Tiyas est partagée entre Russes, le décollage de drones des Pasdaran et livraisons d’armes iraniennes.

Alors Poutine est-il devenu l’idiot utile de Khamenei?

Deux pilotes de F-16 israéliens ont été blessés samedi matin, après que leur avion ait été abattu et se soit écrasé sur le territoire israélien à la suite de frappes de représailles en Syrie.

 

 

Les pilotes ont été en mesure de s’éjecter de l’avion. L’un des pilotes est grièvement blessé, alors que l’autre l’est seulement légèrement. Ils ont été transportés vers le Ce,tre Médical Rambam de Haïfa pour y être soignés.

Ces frappes ont été menées en représailles d’une précédente infiltration en Israël d’un drone iranien provenant du terrain d’aviation de Tiyas, près de Palmyre en Syrie, qui a été intercepté avec succès par un hélicoptère Apache de Tsahal.

L’armée israélienne a déclaré samedi avoir lancé  une vaste attaque à grande échelle contre au moins douze bases et cibles militaires dont au moins trois batteries de systèmes anti-aériens en Syrie et quatre cibles iraniennes non-précisées, faisant partie des procédés d’installation de l’Iran en Syrie.

 

Au cours de cette attaque, des missiles anti-aériens ont été tirés en direction d’Israël, déclenchant des alarmes qui ont été entendues dans le nord d’Israël », a dit l’armée.

L’armée a ajouté être préparée « à divers scénarii et qu’elle continuera d’agir selon les évaluations successives de la situation ».

 (Photo: Gil Nechushtan)

(Photo: Gil Nechushtan)

 

Les événements de ce samedi matin ont commencé, quand l’alarme a résonné à 4 h 25 au sein des conseils régionaux de Beit She’an, de Gilboa et d’Emek HaMa’ayanot.

Tsahal a tout d’abord déclaré que l’alarme n’avait pas été déclenchée par des tirs dirigés contre Israël et a, plus tard, diffusé un communiqué détaillant un peu plus les événements qui commençaient de transpirer.

« Tsahal a intercepté avec succès un drone iranien lancé de Syrie qui s’est infiltré au-dessus du territoire israélien », déclare ce message. « L’avion sans pilote a été repréré par ls systèmes de défense anti-aériens à un stade précoce et est resté sous surveillance jusqu’à ce qu’il soit abattu.

Evidence of aerial activity in the sky over northern Israel

Des preuves de l’activité aérienne dans le cile au-dessus du nord d’Israël 

 

« En représailles, Tsahal a attaqué des cibles iraniennes en Syrie. Les alarmes ont résonné sur les hauteurs du Golan, à la suite des tirs de missiles anti-aériens syriens. Ces incidents se poursuivent. Tsahal continuera d’opérer contre toute tentative d’infiltration dans l’espace aérien israélien et agira en prenant des mesures sévères afin d’empêcher la violation de la souveraineté israélienne ».

L’annonce faite par l’armée a déclaré plus loin : « Ce drone iranien a été abattu au-dessus du territoire israélien et il est en notre possession. En conséquence, sa capture a déclenché l’alarme dans la région. Nous avons attaqué la piste d’envol d’où le drone a été lancé. L’assaut a été complexe et chirurgical. La cible de décollage a été détruite.

« Au cours de l’incident, les pilotes d’un F-16 ont procédé à un protocole d’éjection de leur avion, qui a été abattu dans la région de la vallée de Beit Netofa. Les pilotes sont entre les mains de Tsahal en bonne condition physique. Les raisons ayant déclenché cette éjection sont encore floues. De plus, un missile anti-aérien syrien a atterri sur les hauteurs du Golan ».

 

Le chef d’Etat-Major Gadi Eisenkot a conclu une évaluation de situation à 7h avec les forces aériennes. Le Porte-Parole de Tsahal a ajouté : «  »L’Iran entraîne la région toute entière dans une aventure dont l’issue est plongée dans l’obscurité. Cela représente une grave violation de la souveraineté israélienne de la part de l’Iran. Quiconque était impliqué dans ce lancement de drone a été la cible de représailles ».

Une série d’alarmes a à nouveau retenti juste avant 9h du matin dans les communautés de la Vallée du Jourdain et de Haute-Galilée. Elles ont été suivies par une autre série d’alarmes 15 minutes plus tard, en Haute Galilée et Galilée occidentale, ainsi que sur les hauteurs du Golan, mais, une fois encore, aucune roquette n’a été mentionnée pour être tombée à l’intérieur du territoire israélien.

Du fait des événements au nord, tous les décollages civils ont été suspendus durant une brève période samedi matin à l’aéroport Ben Gourion, alors que plusieurs atterrissages ont été retardés. Ces dispositions ont été prises en conformité avec les évaluations des responsables sécuritaires. L’aéroport àa repris ses opérations normales un peu plus tard.

De plus, l’espace aérien israélien au nord du Kibboutz Shefayim a été interdit à l’aviation civile du fait des activités des forces aériennes de l’armée, alors que les avions de combat utilisaient cette voie pour atteindre la frontière nord et aller taper la province iranienne de Syrie.

Le commentateur militaire d’Ynet, Ron Ben Yishaï fait remarquer que la Syrie avait menacé récemment (il y a deux semaines) de prendre pour cibles l’aéroport le plus vaste d’Israël en représailles à toute attaque attribuée à Israël.

The F-16's crash site near Harduf

Le site du crash du F-16, près d’Harduf

 

Un observatoire de la guerre en Syrie affirme qu’Israël à frappé le centre de la Syrie (Base T4) et les périphéries sud-ouest (dont la base aérienne Abu Al-Thaaleb près de Kiswah, lieu où est localisée la 1ère division blindée et qui fait partie des zones d’iplantation et de développement de l’armée de la République Islamique, dont ses Gardiens de la Révolution) de la capitale Damas, lors de deux vagues de frappes de frappes aériennes distinctes et avec beaucoup de succès sur ces cibles.

L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme déclare que le premier cycle des frappes a  pris pour cibles la zone désertique du centre de la Syrie, où on sait que les troupes syriennes et leurs alliés chiites soutenus par l’Iran, dont le Hezbollah conservent leurs bases. Il cite des reportages non-confirmés de nombreuses pertes humaines et blessés chez les forces du gouvernement syrien et leurs milices pro-iraniennes.

L’Observatoire situé en Grande-Bretagne, qui surveille le conflit syrien grâce à un réseau de militants sur le terrain, affirme que la seconde vague de frappes a pris pour cibles les quartiers sud de Damas (très probablement la base d’Al-Kiswah).

Au retour, l’avion des forces aériennes israéliennes s’est écrasé près du Kiboutz Harduf. Selon la police : « Un avion de l’armée de l’air (Heyl Ha’avir) de Tsahal s’est écrasé sur un terrain vague près de Mitzpe Harduf, ne provoquant aucune victime ni dégât dans la communauté. Les policiers bloquent les routes vers cette zone ».

La télévision syrienne, pendant ce temps, citait des « sources militaires » disant que : « Israël a mené une nouvelle agression tôt ce matin contre nos bases de l’armée dans le centre du pays et les mécanismes de notre défense anti-aérienne ont résisté et touché plus d’un avion ».

Emergency medical teams near the crash site

Les équipes médicales d’urgence près du site où l’avion s’est écrasé. 

 

Les Alarmes ont été précédées par une explosion

Les résidents ont témoigné d’une augmentation du trafic aérien de l’IAF au-dessus de la vallée de Beit She’an et près de la frontière jordanienne, qui a débuté autour de 4h du matin. D’autres alarmes se sont mises en marche plus tard sur les hauteurs du Golan et les vrombissements de l’activité aérienne étaient audibles dans le nord et même dans le centre d’Israël.

Les résidents de l’un des kiboutzim du nord disent qu’ils ont entendu une epxlosion distante avant que l’alarme ne retentisse et ils ajoutent avoir vu un hélicoptère volant au-dessus de la frontière jordanienne. Certains des kibboutzim, cependant, ont reçu notification disant que les alarmes seraient dues à des dysfonctionnements.

Les alarmes ont à nouveau résonné vers 5h 45 – cette fois sur les Hauteurs du Golan et, également de façon très inhabituelle dans le nord de la Vallée du Jourdain. Les résidents de ces régions ont aussi rapporté avoir entendu des explosions et une activité aérienne élevée.

Avant la diffusion de l’annonce officielle de Tsahal, le site d’actualités jordanien A-Nashra a rapporté que Tsahal avait mené plusieurs attaques en Syrie, mais également près de la frontière libanaise.

Missiles syriens échoués en Jordanie et au Liban, dans la vallée de la Beqa’a

Village de  Kaoukaba, au Sud-Liban, près de la frontière syrienne

Les échos de ces explosions étaient audibles dans la région de la Vallée de la Beqa’a au Liban. La Syrie a répliqué par des tirs de missiles anti-aériens, rapporte ce site, alors qu’une activité massive était repérée dans le ciel au-dessus du sud -Liban.

Des tensions élevées concernant la menace de missiles de précision contre des cibles.

La dernière fois que l’alarme (Tzva Adom) a retenti près de la frontière jordanienne, c’était en mars de l’an dernier, quand des missiles anti-aériens syriens ont été lancés contre des avions israéliens attaquant la Syrie. Les missiles ont été interceptés par des missiles israéliens Hetz 2.

Jeudi soir, un drone israélien Skylark recueillant des renseignements a été confronté  à des tirs de mitrailleuse lourde provenant des positions syriennes sur les hauteurs du Golan. Le même soir, plusieurs obus et balles errantes ont touché une maison de Majdal Shams, située dans la même région. On n’a mentionné aucune victime, mais le domicile avait été endommagé.

One of the bullets penetrated the Majdal Shams home

Une des munitions venues s’enficher dans le mur de cette maison de Majdal Shams

Israël a attaque plusieurs fois des cibles syriennes et iraniennes en Syrie – selon des sources étrangères – touchant des installations et des convois d’armes avancées se dirigeant vers les bases du Hezbollah, en général grâce au financement iranien.

Les tensions dans le secteur nord se sont élevées au cours de ces toutes dernières semaines, en particulier à la suite d’une mise en garde israélienne inhabituelle, concernant des représailles contre les tentatives iraniennes de livrer des missiles de précision au Liban.

Israël se plaint depuis longtemps de l’implication de son ennemi juré, l’Iran, et du supplétif de l’Iran, le Hezbollah, dans la guerre en Syrie. Les alliés chiites ont envoyé des forces pour soutenir le Président Bachar el Assad, qui semble se diriger vers la victoire après des années de combat. Israël a déclaré ne pas accepter de présence militaire permanente de l’Iran et de ses alliés chiites en Syrie, en particulier près de la frontière israélienne.

Israël a averti depuis longtemps de l’accroissement de l’implication iranienne le long de sa frontière en Syrie et au Liban. On peut redouter que l’Iran n’utilise le territoire syrien pour mener des attaques ou créer un couloir terrestre d’Iran jusqu’au Liban, qui puisse lui permettre de transférer des armes plus facilement vers les bases du Hezbollah en Syrie et au Liban.

Israël a déjà abattu plusieurs drones qui avaient précédemment tenté de s’infiltrer au-dessus de son territoire à partir de la Syrie. Mais le ciblage à grande échelle d’un site iranien de mise au point et de décollage de ces drones, cela dit, marque une escalade dans les choix de réplique de la part de Tsahal.

Yoav Zitun, Ahiya Raved et Liad Osmo|Publié le : 10. 02.18 , 08:53

The Associated Press a contribué à ce reportage.

ynetnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Lionel

Attention à la reprise du texte du Huffington Post en Français :

Après avoir eu tous les détails de l’attaque israélienne,
il faut avoir lu six paragraphes de l’article, soit trente-trois lignes pour qu’apparaissent enfin la cause des incidents : le survol du territoire israélien par une drone iranien.

Dans la grande tradition de l’AFP …