Le crash de drone au Liban révélerait une arme secrète israélienne (experts proches du Hezbollah)
Le 31 mars, un drone israélien s’est écrasé au Sud- Liban à la suite d’une défaillance technique, selon l’armée israélienne. Des experts ont été en mesure d’identifier le drone comme tant un Hermes 450 de taille moyenne, véhicule aérien sans pilote à charges multiples, fabriqué par la compagnie israélienne Elbit Systems.
De façon inattendue, le drone Hermes 450 resté sur le site du crash a révélé être armé d’au moins quatre projectiles. Jusqu’à présent Israël ne reconnaît pas officiellement l’armement de l’Hermes et les responsables n’ont pas confirmé l’usage de drones armés en plusieurs occasions auparavant.
Ce ne serait pas la première fois que des experts trouvent une preuve de l’existence de drones armés dans la flotte aérienne de l’IAF. Un rapport des Quartiers-Généraux des Communications du gouvernement du Royaume-Uni, qui a fait l’objet d’une fuite de la part du « lanceur d’alertes » Edward Snowden, avait révélé que certaines drones israéliens seraient effectivement armés. Une vidéo de ce rapport montrait un drone Heron TP portant un « un objet façonné comme un missile », selon la revue Intercept.
Après un examen approfondi des experts (proches du Hezbollah) ont été en mesure d’identifier ces projectiles, transportés par l’Hermes 450, comme un missile guidé de petit calibre fabriqué par Israël, qu’on connaît sous le nom de « Mikholit » (le pinceau). Les spécificités de ces missiles sont inconnues, mais la plupart des sources ouvertes suggèrent qu’il est lié au missile Nimrod fabriqué par Israël, qui est guidé par un laser semi-actif.
Le missile Mikholit a été repéré la première fois, au cours de l’Opération « Bordure Protectrice » à Gaza en 2014. Les Forces aériennes israéliennes auraient utilisé ce missiles pour prendre pour cibles des individus spécifiques membres du Hamas terroriste, dans des zones urbaines, indiquant ainsi la grande précision accordée a priori à ce type de misiles.
En septembre 2015, le missile Mikholit a fait une seconde apparition plus surprenante, cette fois, dans la Péninsule du Sinaï égyptien. L’agence de propagande de Daesh, Amaq diffusait une vidéo, montrant un missile Mikholit utilisé pour frapper des combattants de Daesh dans cette zone.
A la suite de cet « incident », plusieurs organes de presse israéliens en ont logiquement déduit que l’IAF avait mené plusieurs frappes aériennes en employant des drones armés contre des éléments palestiniens de Daesh dans la Péninsule du Sinaï.
Et, pour la première fois, les experts proches du Hezbollah et de l’armée libanaise savent que Tsahal peut aussi faire usage de drones armés au-dessus du Liban, où le Hezbollah fait la pluie et le beau temps. Tsahal peut certainement faire usage de ce type de drones armés au-dessus de bien d’autres pays, dont, évidemment, la Syrie.
©JForum et agences, dont la presse proche du Hezbollah.