Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé le gouvernement régional du Kurdistan (GRK) que les « Drapeaux israéliens » ne le sauveront pas et que toutes les mesures militaires et économiques sont sur la table pour s’opposer à la Sécession de la région du Kurdistan à l’égard de l’Irak. Il a déj prévu de couper les vannes des oléoducs permettant l’exportation de gaz kurde vers l’Europe et d’autres continents. Ce qui pourrait contraindre les Kurdes et leurs alliés à retrouver les sentiers de contrebande et l’usage de la ruse pour contourner toute tentative d’embargo.

“Franchement, nous ne donnions aucun crédit, jusqu’au dernier moment, au fait que Barzani puisse commettre une telle erreur ” a déclaré Erdoğan le 26 Septembre a Ankara selon le quotidien Hurriyet . “Cela signifie que nous avions tort. Cette décision, qui a été prise sans consultation ni réunion préalable  est une trahison envers notre pays, dans une ère où nos relations étaient à leur meilleur niveau, au cours de toute l’histoire.”

Le GRK a amélioré ses relations avec la Turquie et pu faire usage d’un pipeline allant du Kurdistan d’Irak vers le port turc en Méditerranée de Ceylan, afin d’exporter son pétrole. Les impérialistes turcs, iraniens et irakiens admettant les relations de maître à subordonné,manifestent une opposition farouche à ce référendum qui devrait avoisiner les 90% de Kurdes favorables à la liberté et à la fin de toute subordination aux intérêts de ces trois pays.

Erdogan a déclaré que le GRK « restera à l’écart, quand nous commencerons à lui imposer nos sanctions », ajoutant qu’Ankara « fermerait les vannes des oléoducs pétroliers, tous les revenus du GRK s’évanouiront, et ils seront incapables de trouver de la nourriture quand nos camions arrêteront de se diriger vers le Nord de l’Irak (le Kurdistan) ».

Qui reconnaîtra votre indépendance? iSRAël. Vous devriez savoir que le fait d’agiter des drapeaux israéliens ne vous sauvera pas » a ajouté Erdogan.

Israël est le seul pays reconnaissant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sans recours au terrorisme, à soutenir officiellement l’Indépendance du Kurdistan. Tous les soit-disant pays « défenseurs des droits de l’homme », vendus aux pétrodollars, se sont déballonnés, sans une once de dignité ni de reconnaissance pour l’immense travail des Peshmergas face aux nouveaux tyrans à Keffieh, l’Etat Islamique. Chapeau bas… S’il y a bien un drapeau qui peut être mis en berne, au soir du 26 septembre, c’est bien celui de l’Occident, pour éviter de faire honte individuellement à tel ou tel.

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