L’atterrissage de troupes d’élite russes dotées de drones d’attaque a été détecté le 14 mars sur la grande base  aérienne égyptienne de Sidi Barrani dansle désert occcidental près de la frontière libyenne, selon des sources militaires américaines. Elles se trouvent à 97 kms de la frontière libyenne et 240 kms des terminaux de pétrole et de gaz libyens du portv de Tobrouk dans l’Est de la Libye, à la suite d’un revers important subi par leur allié libyen, le Général Haftar.

Les responsables de Washnigton, Moscou et Le Caire ont refué de commenter la question pour savoir si ces opérations se déroulent ou non en concertation avec l’Administration Trump.

Le 3 mars, les forces du Général Haftar (Armée Nationale Libyenne) ont été attaquées par les Brigdaes rivale de la Défense de Benghazi, dans la rérion du centre du pays, et chassées de cinq villes, dont les plus grans terminaux pétroliers du pays à Ras Sidi et Ras Lanuf.

Les Russes et les Egyptiens s’apprêtent à appuyer une contre-offensive de la milice d’Haftar afin de reprendre ces installations pétrolières.

Depuis quelques mois, Moscou,Le Caire et le Qatar travaillent main dans la main pour renforcer Haftar qui défie fermement le gouvernement de Tripoli soutenu par l’ONU. Son ANL a pris livraison d’avions et de tanks russes, alors que les forces aériennes égyptiennes ont bombardé les principales milices islamistes qui le combattent, dont certaines sont des branches de l’Etat Islamique ou d’Al Qaïda.

Bien que les troupes d’Haftar soient engagés dans des combats avec les milices rivales à travers une très vaste bande de territoires en Libye centrale jusqu’à Tobrouk à l’Est, son principal objectif est le contrôle des champs pétroliers et gaziers et leurs raffineries dans les ports de l’Est.

Pour Le Président Vladimir Poutine, soutenir le Général Haftar est une étape déterminante pour que la Russie obtienne un pied à terre militaire et stratégique en Libye et déboucher à la fois sur la Méditerranée (en plus de son premier port syrien de Tartous), l’Europe et le Moyen-Orient.

Pour Poutine, Tobrouk doit devenir la prochaine base aéro-navale russe en Méditérannée, sous la protection de l’ANL d’Haftar, en contrepoint de Latakia en Syrie.

Debkafile avait relevé en exclusivité cette évolution, il y a trois mois, quand nos sources militaires avaient repéré le passage du porte-avions russe l’Amiral Kuznetsov, se détournant des eaux au large de la Syrie. Le portez-avions avait alors navigué jusque dans le port de Tobrouk, le 12 janvier. Le Général Haftar avait été invité à bord, faisant la tournée des installations présentes sur le bateau, en connexion directe avec le Ministre de la Défense Sergei Shoigu, depuis ses bureaux à Moscou par chat vidéo. Il s’agissait d’un geste exceptionnel de la part de Moscou, en soutien à cette personnalité controversée d’Afrique du Nord.

Plus récemment, on a assisté à la visite du Général libyen au Caire afin de discuter les détails de la coopération entrel ‘armée égyptienne et l’ANL, avec le Président-Maréchal Abdel Fattah al Sissi.

debka.com

 

Selon plusieurs sources concordantes, la Russie aurait déployé des Forces Spéciales dans l’ouest de l’Egypte, près de la frontière libyenne, au beau milieu d’inquiétudes croissantes, quant à l’implication grandissante de la Russie en Libye.

Ce déploiement de soldats russes, que mentionne Reuters ce lundi, s’est apparemment fait dans le but de dynamiser encore plus l’engagement russe en Libye, pays déchiré par la guerre et en appui au Général Khalifa Haftar, un Commandant de milice de l’Est de la Libye, qui, malgré le fait qu’il soit soutenu par l’Egypte, est boudé par les Etats-Unis. 

Selon des sources anonymes de la sécurité américaine, qui se sont exprimées auprès de Reuters, le contingent russe de forces spéciales et de drones opèrent dans la zone de Sidid Barrani, à environ 97 kms de la frontière entre l’Egypte et la Libye.

Bien qu’un porte-parole de l’armée égyptienne ait démenti qu’il y ait des troupes russes en Egypte, des responsables anonymes de la sécurité égyptienne ont confirmé à Reuters qu’une unité des forces spéciales russes comprenant 22 soldats d’élite soit actuellement en train d’opérer en Egypte, tout en ajoutant que la Russie a aussi utilisé une base égyptienne en février dans la zone de la ville portuaire de Marsa Matrouh.

Reuters révèle également, lundiqu’un groupe de mercenaires russes opérait récemment dans l’Est de la Libye, dans une zone près de la ville de Benghazi sous le contrôle du Général Haftar.

Il n’y a, évidemment, eu aucun commentaire de la part de Moscou à ce sujet.

Illustrative: Russian soldiers gather in the government held side of the embattled city of Aleppo before the start on an evacuation operation of rebel fighters and their families from rebel-held areas on December 15, 2016. (AFP Photo/Stringer)

Illustration : soldats russes se rassemblant avant une évacuation de rebelles syriens de la ville d’Alep, le 15  Decembre 2016. (AFP Photo/Stringer)

La semaine dernière, le Général Thomas D. Waldhauser, qui dirige le commandement de l’armée américaine en Afrique, a déclaré devant un auditoire de la Commission des Relations Extérieures du Sénat, que la Syrie tache  » de faire une nouvelle Syrie » en Libye.

“Russia is trying to exert influence on the ultimate decision of who and what entity becomes in charge of the government inside Libya,” Fox News quoted him as saying.

« La Russie essaie d’exercer son influence sur la décision finale pour savoir qui et quelle entité va prendre le contrôle du gouvernement en Libye », a rapporté Fox News en le citant.

Le reportage du déploiement de forces des opérations spéciales russes près de la Libye fait suite à un récent revers subi par le Général Haftar, dont les combattants ont été expulsés du principal terminal pétrolier, en début de ce mois, en combattant contre des milices rivales.

Les forces d’Haftar se sont emparées de la raffinerie de Ras Lanuf et du dépôt proche de Sidr, l’an dernier. L’Administration Obama s’était joint à l’ONU pour lui rappeler qu’il devait en transmettre le contrôle au gouvernement de Tripoli. Haftar s’est montré plu enclin à les utiliser comme une monnaie d’échange pour les contraindre à réécrire un accord de paix selon ses propres termes.

Haftar voyage régulièrement vers le Caire et les initiés disent qu’il s’y est rendu en avion peu de temps après avoir perdu le contrôle des terminaux. Son armée est censée avoir massé des forces à l’Est des terminaux, et y attend les ordres. L’étendue de leurs forces reste mal connue, mais elles peuvent faire appel à des réserves de milliers de combattants de l’Est de la Libye et à des hommes des tribus, avec le soutien aérien de forces libyennes et étrangères.

Haftar, Général d’armée, ancien agent de la CIA et par ailleurs, citoyen américain qui a vécu 20 ans en Exil aux Etats-Unis et la personnalité la plus puissante dans l’Est, se vantant d’être le champion de la lutte contre les djihadistes en Libye – bien que ses ennemis l’accusent de viser à devenir un nouveau dictateur en remplacement de Mouammar Kadhafi, renversé et assassiné lâchement, lynché sans jugement, sous les yeux des forces de l’OTAN de Sarkozy, Cameron, Obama et des Emirs du Qatar, au cours de l’insurrection armée de 2011 (dite « Printemps Arabe »). Il a parlé de marcher sur Tripoli pour s’en emparer et ainsi réunifier le pays, en faisant allusion au fait que c’est lui qui dirigerait. Il s’oppose au gouvernement mis en place par l’accord de paix de l’ONU, parce que cette décision l’a écarté de la tête de l’armée libyenne.

In this Saturday, May 17, 2014 photo, Libyan Gen. Khalifa Hifter addresses a press conference in Benghazi, Libya. (Photo credit: AP/Mohammed el-Shaiky)

Photo de la conférence de Presse du Général Khalifa Haftar, le 17 mai 2014 à Benghazi, Libye. (Photo credit: AP/Mohammed el-Shaiky)

Le Général est soutenu par l’Egypte et la Russie, mais l’Administration Obama à Washington, plus férue de Frères Musulmans et de djihadistes en tous genres, le maintenait à distance. Une des questions centrales à l’avenir, consiste à savoir si les Etats-Unis de Trump seront plus chaleureux envers lui, le nouvel homme de la Maison Blanche semblant bien plus favorable à l’Egypte et plus ouvert à passer des accords avec les hommes forts de la région.

Il commande une collection de milices et de forces tribales de l’Est ainsi que des vestiges de l’Armée Nationale Libyenne, comprenant bien des officiers de l’ère Kadhafi. Haftar est également allié au Parlement basé dans l’Est, qui a été la dernière législature à être élue en Libye et a dû fuir vers l’Est quand ses opposants ont pris le pouvoir à Tripoli et dans l’Ouest, en 2014.

 

©Marc Brzustowski, avec agences Reuters, Debkafile

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