Le Dr Laurent Schwartz, cancérologue et chercheur à l’Ecole Polytechnique, sort un nouveau livre intitulé « Cancer, un traitement simple et non toxique ».

Ce livre n’est pas encore en librairie. Mais l’éditeur me l’a envoyé pour que je puisse en prendre connaissance au plus tôt, et vous en faire part.

En effet, le traitement du cancer est souvent une question de semaines, ou de jours : 50 % des personnes frappées par le cancer du poumon, du pancréas, du foie ou du rein meurent dans les six mois.

D’où l’urgence de vous parler des révélations sensationnelles de ce nouveau livre.

Elles peuvent sauver des vies.

Il s’agit d’une nouvelle approche qui pourrait révolutionner le traitement du cancer.

Soigner le cancer grâce à l’effet Warburg

L’effet Warburg, du nom du prix Nobel de médecine Otto Warburg (1931) est un phénomène bien connu des médecins.

C’est le fait que les cellules cancéreuses fermentent pour produire de l’énergie.

Le fonctionnement normal des cellules saines est de brûler le glucose avec de l’oxygène. Mais les cellules cancéreuses font fermenter le glucose, ce qui était le mode de fonctionnement de la vie primitive, il y a 3,5 milliards d’années.

L’avantage de la fermentation est qu’elle est possible sans oxygène. L’inconvénient est que la fermentation produit peu d’énergie, par unité de carburant consommée.

Les cellules cancéreuses sont donc très gourmandes en glucose, ce qui permet de les repérer. C’est ce qu’on appelle l’effet Warburg.

Affamer le cancer en le privant de sucre

L’effet Warburg est utilisé pour repérer les tumeurs, avec la technologie du « PET-scan ». On injecte au patient du glucose radioactif et l’on observe les endroits où celui-ci va se concentrer : c’est là que se trouve le cancer.

D’où l’idée d’affamer le cancer en cessant de manger du sucre, ou tout produit se transformant en sucre.

Le Dr Laurent Schwartz recommande un régime « cétogène », c’est-à-dire constitué de produits gras et de quelques protéines, mais très peu de glucides (sucres).

« Le régime cétogène se révèle une solution thérapeutique sérieuse et encourageante », estime-t-il [1].

Mais cela n’a rien de révolutionnaire. La grande nouveauté vient maintenant…

Lutter contre l’acidité provoquée par la tumeur

Le Dr Laurent Schwartz a aussi observé que la fermentation provoque une acidification des tissus autour de la tumeur.

Il explique que cette acidification permet aux cellules cancéreuses de mieux « lacérer » les tissus environnants, pour les envahir.

En revanche, pour acidifier son environnement, la tumeur, elle, doit perdre son acidité et devenir basique.

C’est d’ailleurs le fait d’être basiques qui permet aux cellules tumorales (cancéreuses) de se multiplier si rapidement.

Cette constatation toute simple est à l’origine d’une idée toute simple elle aussi, mais qui pourrait être la clé pour vaincre le cancer : diminuer l’acidité autour de la tumeur pour bloquer la multiplication des cellules cancéreuses.

Et de fait, le Dr Schwartz rapporte que des chercheurs ont essayé de diminuer l’acidité autour des tumeurs, et ils ont constaté une régression des cancers.

C’est une nouvelle fantastique. Car il se trouve que l’on dispose de plusieurs médicaments bien connus et peu coûteux pour lutter contre l’acidité, des médicaments simples, bon marché, peu dangereux.

Une équipe de chercheurs espagnols qui a travaillé sur ce sujet rapporte plusieurs cas de rémissions inattendues en donnant aux patients cancéreux un cocktail de médicaments anti-acides, très peu toxiques par rapport aux chimiothérapies « normales ».

Le Dr Laurent Schwartz donne la posologie, qui est la suivante (il ne l’a pas testée lui-même mais considère que c’est une « approche logique et porteuse d’espoir ») :

  • Amiloride : 10 à 40 mg trois fois par jour 
  • Un inhibiteur de la pompe à protons, par exemple l’oméprazole : 20 à 40 mg par jour
  • Un inhibiteur de l’anhydrate carboxylase, par exemple l’acétalozamide (Diamox) : 250 mg par jour.

Mais après avoir bloqué la reproduction des cellules cancéreuses, peut-on faire en sorte qu’elles redeviennent saines et ainsi se débarrasser vraiment de la maladie ?

Oui, répond le Dr Schwartz.

Grâce à la stratégie suivante…

Redémarrer le fonctionnement (métabolisme) normal des cellules

Pour traiter le cancer, le Dr Schwartz recommande un traitement qui permette de redémarrer la combustion normale du glucose dans les cellules, et ainsi mettre fin à la fermentation et à l’acidification des tissus autour de la tumeur.

Pour cela, il faut « remettre en route » les mitochondries, les petites usines à brûler le glucose qui sont dans les cellules.

Cette fois, le Dr Laurent Schwartz a lui-même sélectionné les médicaments capables de faire cela, et il a lui-même observé des rémissions chez plusieurs de ses patients, cancéreux de longue date.

Dans son protocole, la posologie est la suivante :

  • Acide lipoïque : 600 mg en injection intraveineuse lente
  • Hydroxycitrate : 500 mg en comprimés, matin, midi et soir.

L’hydroxycitrate est en vente libre, considéré comme « complément alimentaire ». L’acide lipoïque en intraveineuse est un médicament. Il est vendu en Allemagne et en Amérique du Nord mais pas en France. Mais il a été prescrit à des centaines de milliers de patients sans causer de problèmes.

Ces produits ne présentent aucun danger, et tout médecin doit pouvoir les prescrire à son patient.

« Ce traitement n’a pas d’effet secondaire toxique lourd », explique le Dr Laurent Schwartz.
« Près de 2 ans ½ plus tard, sur les onze premiers patients, cinq sont encore en vie. C’est un exploit si l’on considère que tous avaient été renvoyés à leur domicile pour y mourir ! [2] »
Renforcer les effets par d’autres médicaments

Le Dr Schwartz souligne toutefois que ces deux substances ne suffisent pas en elles-mêmes et sont plus efficaces si elles sont prises en combinaison avec une radiothérapie et une chimiothérapie.

Il signale en outre avoir obtenu de meilleurs résultats encore en y associant de la metformine à forte dose (jusqu’à 3 g par jour).

La metformine est le traitement de base contre le diabète de type 2.

Votre pharmacie en vend tous les jours et n’importe quel médecin peut la prescrire.

La guérison à portée de la main

La conclusion du Dr Laurent Schwartz est que nous sommes en train de faire une erreur monumentale en allant vers des traitements toujours plus compliqués et coûteux du cancer (plus de 100 000 euros par cycle de traitement).

Ses décennies d’études l’ont convaincu au contraire que le cancer est une maladie simple.

Ce sont les cellules qui fonctionnent mal, et il existe des mesures simples et peu coûteuses, ainsi que des médicaments courants et non toxiques qui permettent de faire beaucoup pour les malades.

Il pense donc que « nous pouvons proposer aux malades de nouvelles avancées thérapeutiques, dont l’efficacité pourrait être supérieure à celle de la chimiothérapie tout en entraînant bien moins d’effets secondaires. [3] »

Ses pistes de traitement sont d’autant plus intéressantes qu’il estime qu’elles permettraient également de soigner l’Alzheimer et Parkinson.

Il s’agit donc d’une possible révolution médicale qui est en train de se produire sous nos yeux.

Ce que vous pouvez faire

Je suis conscient que, même si vous êtes vous-même actuellement traité contre le cancer, cette simple lettre vous paraîtra insuffisante pour démarrer un traitement alternatif. Elle sera en outre complètement insuffisante pour convaincre votre oncologue (cancérologue) et même votre médecin traitant de l’intérêt de ces avancées.

Mais ne désespérez pas.

Attendez simplement quelques jours, si vous le pouvez, que le livre soit sorti en librairie.

Vous aurez tous les éléments en main. Vous pourrez le donner à votre médecin s’il a le moindre doute sur la véracité et le sérieux de ces nouveaux traitements contre le cancer qui, je le répète, sont simples, non toxiques et peu coûteux.

Voici la couverture du livre, afin que vous ne perdiez pas de temps pour le trouver :

En attendant, je vous redis combien je compatis avec vous si vous êtes en train de combattre une grave maladie. Surtout, ne baissez pas les bras, continuez à vous soigner et à rester en alerte sur les progrès des traitements.

Nous sommes dans une période de grands bouleversements, dans le mauvais sens parfois (malheureusement !) mais aussi, il ne faut pas l’oublier, dans le bon sens.

Ce livre est peut-être un bon exemple de ces progrès qui se produisent parfois et qui peuvent aider des millions de personnes.

À votre santé !

https://youtu.be/IR9j5os7v88

Jean-Marc Dupuis ( envoyé par Alice Benchimol)

La Lettre Santé Nature Innovation est un service d’information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions).

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

18 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Guermant-Zonis Miriam Elisabeth

Bonjour,
Je recevais votre newsletter à …..@skynet.be. J’ai été obligée de me désinscrire pour me réinscrire sur Yahoo. En effet malgré que je l’avais marquée « important » je retrouvais votre envoi dans les indésirables.
Malheureusement, depuis fin septembre j’attends mais n’ai toujours rien reçu sauf : « Nous vous avons ajouté(e) à notre liste. Vous recevrez notre prochaine newsletter ».
S’il vous plait ne m’oublier pas. Merci.

CANO

Bonjour, Si je peux me permettre, concernant un commentaire évoquant la prise de curcuma associée à la pipérine… Il s’agit d’une association à éviter. C’est en créant une inflammation de la paroi intestinale que le poivre noir va favoriser l’assimilation du curcuma. Un remède pire que le mal lorsque l’on sait que l’hyperperméabilité intestinale est le lit de nombre de pathologies. Mieux vaut donc prendre de la curcumine titrée à 95% (qui est le principe actif du curcuma), associée au gingerol et toujours avec un corps gras (huile d’olive par exemple) car la curcumine est liposoluble. Le curcuma est en effet essentiel dans le protocole en nutrithérapie adjuvant au traitemement anti cancer car il agit en bloquant NFKappaB et TNFalfa, molécules inflammatoires inductrices de cancer. Les omega3 EPA DHA, anti-inflammatoires sont essentiels aussi. Et comme le précise le Dr Schwartz, toujours se rappeler que les cellules cancéreuses sont en alcalose, ce qui génère une acidose extra-cellulaire. Il convient donc de corriger l’équilibre acido-basique (ph). Belle journée

Herbert Evelyne

Merci pour cet article

Ghislain

Je vous livre mon témoignage :

49 ans, 1 cancer de la base de la langue et 22 semaines plus tard…

Début novembre 2016, un mal de gorge, « de type angine », m’indispose légèrement. Je pratique l’auto-médicamentation avec, dans un premier temps, une amélioration, puis, dans un second temps, des douleurs qui s’accentuent du côté droit.

Le samedi 12 novembre vers 9h, la douleur était devenue si intense et insupportable que j’ai composé le 15.

J’ai été dirigé vers un médecin de ville qui m’a rédigé une ordonnance avec des antibiotiques et des anti-inflammatoires. A midi, j’ai pris ma première dose de médicaments, je n’ai pas eu le temps de prendre la seconde …

Vers 21h30, une hémorragie de la spère ORL me conduit aux urgences de l’Hôpital alsacien le plus proche de mon domicile.

L’urgentiste de garde n’est pas en mesure de m’aider, aussi il fait appel à l’interne ORL de garde.

Ce dernier refuse d’écouter mes indications, et diagnostic une hémorragie digestive ou une rupture de l’aorte ( !…!).

Je continue, avec véhémence, de lui indiquer que mon saignement provient de la gorge !

Il m’indique que c’est faux, que « je saigne du ventre ».

Je suis donc transféré dans la nuit (contre mon gré), dans le service d’hémorragie digestive avec la mention manuscrite « vomi du sang », ce qui est totalement faux puisque je n’ai fait que saigner abondement de la bouche, soit environ 1 litre.

Le lendemain, j’ai refusé les investigations digestives programmées et j’ai menacé, en l’absence de nouvel examen ORL, de quitter immédiatement l’établissement hospitalier. L’un des médecins titulaires du service a alors « fermement convié » l’interne ORL de refaire une nasofibroscopie.

L’interne en question, les poings et la mâchoire serrée réalise ce nouvel examen. « L’apprenti » constate que le problème se situe effectivement dans la cavité buccale.

Il fait appel, dès le lendemain, à son médecin sénior qui voit une masse ulcérée bourgeonnante à la base de la langue.

Les rendez-vous pour les différents examens ont été programmés sur les quatre semaines suivantes : bilan par imagerie IRM et TDM, radio, biopsie puis analyses, extraction dentaire, gastrotomie,….

Le 1er décembre 2016, le chirurgien ORL nous demande de la rencontrer urgemment afin de prendre connaissance du diagnostic.

Le même jour, en milieu d’après-midi, nous sommes face à face. Son visage est grave, je l’interromps rapidement et je lui demande de ne rien nous cacher et, le cas échéant, de me remettre une copie de toutes les analyses et compte-rendu médicaux.

Le pronostic est sombre : carcinome épidermoïde peu différencié infiltrant la base de la langue à droite (23x25x43mm) avec de multiples adénopathies jugulo-carotidiennes bilatérales.

Classification de la tumeur maligne : T3 N2C M0

Un second avis, puis un troisième avis médical sont pris auprès de deux autres professeurs strasbourgeois. Leurs diagnostics est conforme au premier : c’est grave et inopérable, sauf à l’ablation de la langue, du larynx et du pharynx.

L’un des deux évoque une espérance de vie très courte et des soins palliatifs à brève échéance.

Je suis averti que :
– je dois maintenir mon poids,
– je ne pourrai bientôt plus parler, ni boire, ni manger (…),
– les effets secondaires de la chimio sont nombreux : perte d’audition, blocage des reins, fourmillements, etc…

Dès lors, mon épouse et moi avons averti nos proches de la situation puis nous avons « mis en ordre nos affaires afin de parer au pire » !

Lors de la biopsie de la tumeur, le 25 novembre 2016, il a été demandé par le chirurgien d’effectuer un test HPV.

Environ huit semaines plus tard, les résultats nous parviennent enfin, le test conclut à la « présence d’ADN HPV haut risque de type P16 », c’est-à-dire une affection à « papillomavirus ».

J’apprends donc par la même occasion, contrairement aux idées reçues, que cette maladie n’est pas réservée aux seules femmes.

Fin novembre 2016, j’ai pris attache auprès de mon homéopathe afin d’évoquer avec elle ce cancer.

Elle m’indique très rapidement qu’elle avait brièvement consulté un extrait d’un livre écrit par un certain « SCHWARTZ ». Selon elle, il évoquait des pistes intéressantes dans le traitement du cancer.

Le jour même, je me suis procuré l’ouvrage. Je l’ai lu, puis relu ! J’ai été immédiatement convaincu de la démonstration qui était faite et j’ai décidé de me lancer « dans l’aventure » du traitement métabolique.

Mon homéopathe a été d’accord pour m’y accompagner.

Mon médecin traitant, d’abord dubitatif quant à la méthode proposée, m’a également encouragé et aidé dans ma démarche.

Le chirurgien ORL, tout en acquiesçant à ma volonté de suivre ce qui précède, n’a pas été en mesure de m’aider officiellement en raison, très certainement, de l’ostracisme de ses collègues qui souhaitent que les protocoles soient scrupuleusement respectés.

J’ai également abordé les préconisations du Docteur Schwartz avec mon oncologue et mon radiothérapeute. Le premier n’a pas daigné écouté mes propos, le second a considéré que ma démarche était farfelue, dangereuse et qu’elle ne reposait sur aucun fondement scientifique. Enfin, selon lui, je risquais d’aggraver mon cas, que je n’étais pas un scientifique et que je devais me contenter des traitements proposés par l’hôpital, etc…

L’un des deux professeurs strasbourgeois que j’ai consulté a même considéré que la méthode « Schwartz » relevait du charlatanisme, que c’était inutile de m’engager dans cette voie compte tenu du degré de gravité du cancer et que je devais profiter du peu de temps qu’il me restait, notamment, pour boire et manger.

Début décembre, j’ai subi l’extraction de huit dents, puis de la pose d’une sonde de gastrostomie.

Le 28 décembre 2016, après trois semaines d’attente en raison de la cicatrisation des gencives, les hostilités thérapeutiques ont démarré, soit 3 séances de chimiothérapie (cisplatine) espacées de 22 jours et 35 séances de radiothérapie (entrecoupées de pauses lorsque l’appareil était en panne !).

Entouré de mes parents et enfants, de nos amis, et surtout de mon épouse, motivé plus que jamais pour gagner ce combat, j’ai suivi le traitement proposé par le Docteur Schwartz en y associant une alimentation cétogène.

S’agissant d’un cancer ORL, rien n’a été simple. Au fur et mesure que les séances de radiothérapie avançaient, je sentais que mon œsophage se refermait.

Ainsi, très rapidement, il m’a été impossible de parler, boire ou manger.

Ma bouche, ma gorge, ma trachée étaient en feu.

Durant cette période, j’ai consulté à trois reprises « un coupeur de feu » qui a été, à chacune des séances, d’une efficacité remarquable.

Ainsi, les douleurs dues ont brulures de la radiothérapie ont été soulagées.

Pour m’alimenter, l’hôpital et la structure santé d’accompagnement m’ont proposé des poches de nutrition qui provenaient des grandes industries agro-alimentaires et pharmaceutiques tels que Nestlé ou Nutricia (…).

Elles étaient, bien entendues, à base de glucides, ce qui allait à l’encontre de l’alimentation cétogène.

Lorsque je tentais d’aborder, avec les infirmières du service d’oncologie, la problématique des glucides et des cellules cancéreuses, ces dernières semblaient découvrir qu’il y avait un lien entre le cancer et le sucre !

Les internes du même service fuyaient mes questions ou m’indiquaient qu’il fallait minimiser l’impact des glucides dans le traitement du cancer.

Bref, munie d’un Thermomix, mon épouse m’a préparé pendant des semaines mes repas cétogènes qu’elle a liquéfié (le diamètre de la sonde ne mesurait que 2 mm) afin que je puisse me les injecter directement dans l’estomac avec un bol et une seringue. La tâche était rude, écœurante et dégoûtante au point de devoir m’enfermer dans la salle de bains.

En raison de la chimiothérapie, les odeurs étaient insupportables, les vomissements devenaient quotidiens et ma perte de poids s’accentuait.

Malgré tous les efforts pour m’alimenter, je perdrais 500 à 700 grammes par jour.

J’ai découvert qu’un médicament, sous forme de poudre, existait et qu’il répondait parfaitement aux critères d’une alimentation cétogène par voie entérale.

Son nom : le « KETOCAL ».

Toutefois, nous sommes en France et rien n’est simple.

Pour la bonne compréhension de ce qui va suivre, quelques précisions sont nécessaires : ce médicament doit être prescrit, en France, par un neurologue. En effet, il est, en pratique, réservé aux enfants de moins de dix-huit ans qui souffrent, notamment, d’épilepsies sévères résistantes aux traitements de base.

Contactée par mes soins, la CPAM m’a opposé un refus de pris en charge et il m’a été indiqué qu’il était impossible de me le faire délivrer en pharmacie sans ordonnance. Pour information, la boîte, en France, est vendue, environ 65 €, à raison d’une boîte toute les 36 heures.

Aussi, j’ai décidé de me tourner vers la Belgique, où ce médicament est disponible, en vente libre au prix de 45 € la boîte (frais de port compris).

Ainsi, j’ai effectué les préparations à mon domicile et je me suis injecté « ce lait » via la sonde avec bol et seringue.

Au final, j’aurai tout de même perdu 22 kg en moins de 10 semaines.

A la mi-février, mes séances de chimio et radiothérapie se sont achevées.

Compte tenu des dépenses exorbitantes engagées (kétocal + Sodium R-Lipoate + Hydroxycitrate + curcumin + huile de foie de requin), j’ai dû me résoudre, malheureusement, à prendre durant quelques semaines les poches de nutrition proposées par l’hôpital, ce jusqu’à ce que je puisse reprendre une alimentation « normale ».

A la fin du traitement, l’incertitude quant aux résultats était grande.

Le scanner TDM de contrôle a été fixé au 25 avril 2017.

Même si le traitement hospitalier était terminé, les effets secondaires restaient bien présents : mucite, aphtes, nausées, brulures etc…

Afin de juguler l’infection qui rongeait mes muqueuses, mon radiothérapeute m’a prescrit des flacons de Glyco – thymoline 55 qu’à ce jour j’utilise toujours (nous sommes mi-juillet 2017).

Le coût du flacon : 6.50 € à raison d’un flacon tous les 48 heures.

Remboursement de la CPAM : 0 € !.

Je n’ose pas aborder le coût des crèmes dermatologique, bien entendu, non-remboursées.

Vive le plan cancer qui garantit un accès aux soins équitable.

BREF, BREF, BREF : le 25 avril, j’ai passé mon scanner de contrôle, les résultats ont été communiqués aux médecins le 16 mai, soit trois semaines après l’examen.

Je osé faire part de mon mécontentement quant à ce délai que je considérais comme anormalement long, il m’a été indiqué que nous étions au mois de mai et que celui-ci était dans la norme !

Le 16 mai, je me suis rendu chez ma radiothérapeute qui m’avait fixé ce rendez-vous trois mois auparavant.

Là encore, nous sommes (ma femme et moi) hallucinés par la méthode employée.

En effet, c’est un interne de première année qui nous reçoit.

Je lui demande de voir le médecin titulaire, ce dernier me précise que celle-ci est présente mais qu’elle n’a pas de temps à me consacrer, qu’elle est occupée !

Par chance, l’interne savait lire (lol). Aussi, il a déroulé les différents paragraphes du compte-rendu qui indiquait, fort heureusement, que les images ne montraient plus aucune trace de la tumeur principale, ni des multiples adénopathies tumorales.

Toutefois, que ce serait-il passé si les résultats avaient été mauvais ? Quels auraient été ses mots, ses propositions de traitement, son analyse, etc ?

12 novembre / 26 avril, soit 22 semaines, me voilà sur le chemin de la guérison / rémission (je ne connais pas le terme qui doit être employé) même si un scanner de contrôle me sera prescrit tous les trois mois durant deux ans.

12 juillet 2017, rendez-vous chez mon chirurgien ORL pour un examen manuel et une nasofibroscopie de contrôle… « tout va bien, rien à signaler » m’indique, avec grand plaisir, le chirurgien !

Pour être complet, je dois souligner les conditions détestables de chacune de mes hospitalisations.

En effet, outre un personnel soignant peu avenant à l’égard des patients, les locaux étaient exigus, sales et manquant singulièrement d’entretien.

A titre d’exemple, lors de l’une de mes hospitalisations, j’ai été mis dans une chambre dont le volet était cassé depuis plus de deux mois (selon le personnel soignant), un drap était suspendu 24/24h à la fenêtre, des traces indélébiles d’urine jonchaient le sol des wc /sdb, la potence servant à la pose des perfusions et autres médicaments était rouillée ainsi que les cadres de portes et de la fenêtre (j’ai encore plusieurs photographies de ces péripéties).

Concernant les médecins du centre hospitalier :
– J’ai subi deux interventions chirurgicales (extraction dentaire et gastronomie), je n’ai jamais rencontré aucun des deux chirurgiens,
– Je n’ai rencontré qu’une fois l’oncologue titulaire, ensuite les internes du service ont pris le relais,
– Nonobstant son refus de me voir pour l’annonce des résultats du scanner de contrôle, le radiothérapeute
m’a déçu en raison de son étroitesse d’esprit et de son conformisme aux protocoles,
– Le chirurgien ORL a eu, tout au long du traitement, une attitude exemplaire. A ma demande, elle ne m’a rien caché, j’ai eu la copie de tous les résultats, elle a été pédagogue dans sa manière de nous annoncer, dès le début de la maladie, les différentes étapes. Elle a fait preuve d’empathie durant la maladie et, à l’annonce des résultats, elle a exalté !

Pour finir, nous remercions vivement le Docteur Schwartz des recherches accomplies, et du traitement proposé.
Aujourd’hui encore, je continue à prendre les mêmes doses que celles préconisées par le Docteur Schwartz, soit l’hydroxycitrate et l’acide alpha lipoïque auquel j’ai ajouté une gélule journalière de d’extrait de curcumin et une autre de gingembre.

En effet, rien n’est indiqué dans le livre à quel moment arrêter le traitement (quelqu’un peut-il m’aider ?).

Mon épouse et moi-même sommes persuadés que les rayons et la chimio n’auraient pas eu raison de ce cancer sans la prise des compléments alimentaires ci-dessus associés à une alimentation cétogène.

Désormais, je me bats encore… cette fois-ci contre le corps médical et ses turpitudes administratives afin de pouvoir reprendre, dès que possible, mon travail.

Mesdames, Messieurs, un seul conseil : « soyez acteur de votre propre guérison »

« la vie est belle »

reber claudine

Bonjour Ghislain
J’ignore ou vous en etes actuellement votre article datant de 2017 mais notre fils a subi pratiquement la meme trajectoire . Quel est votre medecin naturopathe qui a prescrit le traitement ? Nous sommes en Alsace.
Merci pour votre reponse

Anna

Bonjour,
J’ai été opéré d’un cancer du sein ensuite chimio et radiothérapie, c’était simplement horrible mais indispensable et mon cancer a été vaincu.

Toutefois, après tous ces traitements de cheval on m’a prescrit un médicament lourd de conséquences pour éviter la rechute. Ou comment ne plus avoir d’avenir avec ce genre de médicament efficace dans 10% des cas uniquement !!! La bonne blague hein, alors qu’en pratiquant du sport cela évite la rechute entre 40 et 60%.

J’ai donc refusé de prendre ce poison ! Mais alors comment faire pour éviter la rechute ?
Depuis plusieurs mois je suis au régime cétogène et en cétose permanente depuis.
Aussi, je prends des « médicaments » naturels chaque jour comme le Curcumaxx C+Bio dosé à 95% avec de l’extrait de poivre (un anti inflammatoire puissant).
Je prends des compléments alimentaires comme l’acide alpha-lipoïque et l’hydroxycitrate bien concentré en gélules et des omégas 3 que je commande aux USA directement et en Allemagne (sont très fort pour ce genre de produit, en France ils ne sont pas assez concentrés et élevés en mg). J’ai également une cure de plusieurs mois à suivre en probiotiques avec plusieurs souches dosées à 10 milliards par gélule. Je pratique de la marche environ 20km par semaine et 3 heures de natation (et je bosse à plein temps n’empêche mais je trouve le temps).
Evidemment ça a un coût mais la santé n’a pas de prix.

Je suis suivi par mon médecin traitant dans cette démarche, selon les résultats de mes prises de sang je n’ai aucune carence et mon mauvais cholestérol a disparu comme par enchantement. Je ne fume plus évidement. Et je ne bois jamais d’alcool toutes façons je n’ai jamais été alcool ça ne change rien pour moi. Il faut savoir que l’alcool est cancérigène lorsqu’on a eu un cancer…

Je souhaite beaucoup de chance et courage aux personnes malades, et surtout ne jamais perdre espoir…

anni schutz

Bonjour docteur,
J’étais à Thann! que de monde! que d’espoir! Vous avez demandé ce que nous pouvions faire pour vous et bien voilà ce que je pense être une des solutions. J’ai persuadé mon frère (57 ans, je vous avais fait un mail avant Thann) de l’efficacité du traitement chez certains malades;
Il va commencer à prendre: sodium-R-lipoate 8g/j et acide hydroxycitrate 6g/j, sachant qu’il a un glioblastome P53 gr IV et qu’il est en traitement chimio a Colmar.
Je vous tiendrais au courant de l’évolution après les prochains IRM
En espèrant une bonne réception de mon mail, croyez docteur en mon absolue confiance anni schutz

Eliane LANG

…et qu’en est-il des malades du cancer du poumon stade 4 +métastases, diabétiques type 2 ??? Les couper du glucose, les amène en hypoglycémie….. Comment gérer cette situation?

joelle

j ai demande le 30 oct 2016 s il etait possible d avoir un rv avec le docteur. PAS UNE REPONSE CE N EST PAS SERIEUX.

Docteur

Cet article est un tissu d’âneries qui joue de façon honteuse sur la crédulité et la vulnérabilité des malades !
Parmi les « perles » de cet article : il donne la posologie des médicaments à utiliser mais n’a pas essayé lui-même.
Quand on pense aux années d’expérimentation avant de mettre sur le marché des traitements…
Mais il est toujours facile de penser que quelqu’un a des idées géniales et qu’une conspiration l’empêche de se faire connaitre.
Quand on est un scientifique on publie dans des revues sérieuses à comité de lecture…

arlette marée

Le professeur ,chercheur Mirko Beljanski avait lui aussi trouvé certains remèdes pour soigner certains cancers…Comme ça n’a pas plu à TOUS ,il a été écarté ,et pire encore…C’était un homme bon et humble.

arlette marée

Le professeur /chercheur ,Mirko Beljanski a lui aussi trouvé des remèdes pour « soigner certains cancers…mais ça n’a pas plu à TOUS!!!
Dommage c’était un homme bon et humble !

PLESSIS

Où consulter le docteur Swartz ?

blanc

comment peut on joindre le docteur Schwartz ou un de ses collaborateurs
J AI tous les bouquins mais c’est compliqué
merci
patricia

blanc

BONJOUR?
COMMENT JOINDRE LE DOCTEUR SCHWARTZ OU UN DE SES COLABORATEURS
MERCI

Gayte Francine

Comment peut on joindre le Dr Schwartz en vue d’une consultation. Très intéressant tous ces articles qu’il a rédigé. Merci et espère avoir une réponse si possible un rendez vous.

Nyinawishema Donatille

Bonjour! je voudrais savoir comment consulter ce docteur pour mon malade qui a le cancer du poumon avec des metastases. donc stade 4. merci d’avance

joelle

Bonjour
Merci pour cet article.
Savez vous comment joindre le docteur Swartz en vue d’une consultation?
Merci pour votre réponse