Des forces rebelles syriennes pro-américaines se massent près de Dera’a, afin d’alléger l’étranglement de la Ghouta orientale par le Hezbollah et le régime
Les sources des renseignements militaires révèlent que le Jaysh al-Islam et que la branche pro-américaine et pro-jordanienne de l’Armée Syrienne Libre massent des troupes près de la ville syrienne de Dera’a, sur la frontière jordanienne.
Ils se préparent à une offensive contre les forces du régime syrien et des milices chiites pro-iraniennes qui tiennent la ville. Ils visent ensuite à couper l’autoroute Dara’a-Damas et à ouvrir un second front dans le but de contraindre l’armée d’Assad et ses alliés à détacher une force militaire en la redéployant hors de la zone de combat de la Ghouta orientale. L’armée syrienne s’est emparée de 60% de la province assiégée de l’Est de Damas, jusqu’alors aux mains des rebelles, tuant plus d’un millier de civils.
L’organe de presse d’opposition Enab Baladi a rapporté ces informations le 11 mars. L’offensive viserait les villes de Mahajjah et Izra, dans le nord de la province de Daraa, qui constituerait une cible de l’Arùée Libre, au cours de la première de l’attaque, selon Enab Baladi.
Other Syrian opposition sources said that the FSA attack will be a response to
D’autres sources de l’opposition syrienne disent que cette offensive constituerait une réponse à l’opération en cours de l’armée syrienne et de ses avions-bombardiers contre le quartier de la Ghouta orientale et que les rebelles espèrent que cela aidera à desserrer l’étau.
Les civils de la zone de l’autoroute Dera’a-Damas auraient déjà commencé à évacuer ce secteur dans la crainte de l’offensive imminente.
Le Sud de la Syrie, dont le gouvernorat de Daraa, s’inscrit dans l’accord sur les zones de désescalade, passé tacitement entre les Etats-Unis et la Russie. Reste à savoir si ces deux partenaires considèrent si des zones semblables d’accord, comme la Ghouta (où l’Egypte était médiatrice) ont déjà implosé et qu’on eut donc considérer ces traités tacites comme caduques, dans des cas d’aide ou de soulagement à population en danger et de non-respect par le régime, d’ententes passées autour de la question des couloirs humanitaires (bombardés copieusement)…
Les sources proches du régime syrien et les réseaux de désinformation russes post-soviétiques (dits « fabrique des trolls » -siégeant par le passé,à St-Petersburg, et experts en fake-news) annoncent que les milices liées à l’Armée libre syrienne et appuyées par les Etats-Unis, auraient reçu des armes et des munitions de la part des Etats-Unis, de la Jordanie et d’Israël, « récemment ». De ce fait (ou plutôt si tel était le cas), le régime Assad redoute que cette offensive rencontre un succès relatif, à l’instar de l’attaque des forces de l’armée syrienne libre sur Deraa, qui s’est déroulée entre février et juin 2017.
A l’époque, affirment ces sources (à vérifier), l’Armée Libre avait reçu des dizaines de missiles antitank à guidage TOW et de drones-suicide dits à « cran d’arrêt ». Toujours d’après ces sources, la Jordanie serait même allée plus loin et aurait fait voler ses propres drones au-dessus de la capitale provinciale (Deraa) en soutien à l’armée syrienne libre (rebelle). D’autres sources pro-occidentales, au contraire, affirmaient à la même époque, que le commandement avancé près d’Aman avait, à la même époque, sérieusement désinvesti la hauteur de son soutien à la même armée libre syrienne, suite à de nombreux constats de manque de fiabilité, ce qui aurait forcé celle-ci à se tourner en direction d’Israël, dans l’attente d’une aide, là où on évoque avec prudence, l’ébauche de « zones de sécurité » frontalières… Cependant, l’information nouvelle, depuis hier matin, en provenance des Etats-Unis, serait un durcissement de la position de la grande puissance à l’encontre du régime syrien, avec les nominations de Mike Pompeo au Secrétariat d’Etat et de Gina Haspel à la CIA…
US-backed Syrian forces mass near Daraa to ease pressure on Eastern Ghouta
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