Les experts de l’anti-terrorisme ont confirmé la mise en garde du Chef des renseignements militaires d’Israël, le Général-Major Aviv Kochavi, qui a averti, le 24 juillet, du fait que la Syrie était, à ce jour, le principal foyer de guerre jihadiste dans le monde Article original. Parmi les 6000 combattants qu’on estime être entrés en Syrie, par la Turquie, 600 sont venus d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie et sont susceptibles de retourner en Occident commettre des attentats. « L’échelle à laquelle se produit ce phénomène est complètement différente de tout ce que nous avons pu expérimenter par le passé », a tenu à souligner Gilles de Kerchove, le coordinateur du Contre-Terrorisme de l’Union Européenne, lors d’une conférence à Aspen Article original.
Le Général Kochavi avait averti du fait que les milliers de combattants d’al Qaeda (dont, récemment, des Taliban profitant des “négociations” avec le gouvernement Karzaï et les Etats-Unis d’Obama) qui se sont répandus en Syrie, venus du Monde entier, se battent pour y imposer un Etat Islamique ou Califat, tout comme ils le font déjà en Afghanistan, au Pakistan et au Yémen. Ce péril tangible, a-t-il ajouté, se rapproche graduellement d’Israël, du Liban, de la Jordanie et de la Péninsle du Sinaï, en Egypte.
debka.com Article original
Adaptation : Marc Brzustowski.
Cette concentration sur les rives du Proche-Orient pose la question de l’échec des « zones de sécurité » induites par la schéma directeur des guerres de l’Occident depuis le 11 septembre 2001, en Afghanistan, Irak, Yémen, etc., et du fait qu’Israël gère, aujourd’hui ce fiasco des conflits perdus ou abandonnés en cours de route, par l’Amérique et/ou l’Europe (France en Afghanistan, Espagne et d’autres en Irak, retraits sans victoire sur le terrain, équivalant à autant de défaites à rebours etc. Résultat : les Occidentaux, usés, fatigués, en repli militaire et économique, sont dans l’incapacité de prendre la moindre option sur l’Afghanisation du Levant Irako-syrien.)