Une femme palestinienne avec son bébé dans un centre de l’UNRWA dans le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 août 2014. (Crédit : Abed Rahim Khatib/Flash90)

« Dans les semaines à venir, il va y avoir des coupes douloureuses dans l’assistance d’urgence apportée à Gaza et ailleurs dans la région » par l’UNRWA,a indiqué au Conseil de sécurité le coordonnateur des Nations unies pour le Proche-Orient, Nickolay Mladenov.

« A Gaza, cela va se traduire par un versement différé des salaires en juillet et une suspension d’opérations en août », a-t-il ajouté sans autre précision.

Une conférence de donateurs se tiendra lundi 25 juin à l’ONU afin de trouver de nouveaux financements pour l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), confrontée à une crise financière sans précédent à la suite du gel de financements américains.

« Cette conférence est une réponse à la décision soudaine de l’administration Trump de couper drastiquement de plus de 80 % son soutien financier annuel à l’UNRWA », a précisé l’agence dans un communiqué. Cette baisse de financement « menace sérieusement sa mission », ajoute la même source.

L’UNRWA contribue notamment à la fourniture de services sociaux dispensés dans la bande de Gaza.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et le commissaire général de l’UNRWA, le Suisse Pierre Krähenbühl, chercheront lors de cette conférence « à sécuriser des contributions supplémentaires des Etats membres de l’ONU afin de continuer à fournir une assistance humanitaire à plus de 5 millions de réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie », précise le communiqué.

L’annonce de cette nouvelle conférence sur la situation des réfugiés palestiniens ne précise pas le montant d’engagements financiers recherché auprès des Etats membres.

Etablie en 1949, l’UNRWA apporte son aide à plusieurs millions de Palestiniens enregistrés comme réfugiés dans les Territoires palestiniens, en Jordanie, au Liban ou en Syrie, survivants ou descendants des centaines de milliers de Palestiniens jetés sur les routes lors de la première guerre israélo-arabe en 1948 qui a suivi la création de l’Etat d’Israël.

Plus de 500 000 enfants étudient dans les écoles de l’UNRWA qui fournit aussi des soins et des financements. L’agence emploie plus de 20 000 personnes au Proche-Orient, des Palestiniens dans une vaste majorité.

En mars, l’ONU avait déjà organisé une conférence, à Rome, pour parler de l’avenir de l’UNRWA et chercher des fonds urgents pour les réfugiés palestiniens.

En début d’année, l’administration américaine de Donald Trump, premier soutien d’Israël, avait invoqué la nécessité de réviser « en profondeur » le fonctionnement de l’UNRWA et réclamé que d’autres pays fassent davantage pour son financement. En 2018, les Etats-Unis n’ont alloué à l’agence que 60 millions de dollars, après avoir versé 360 millions en 2017, soit près de 30 % de son financement total.

Depuis le début de l’année, plusieurs pays ont avancé le versement de leur contribution annuelle mais ce geste ne résout pas le problème de fond. L’agence n’exclut pas, parmi les mesures envisagées, de devoir repousser la réouverture de ses écoles après les vacances d’été.

AFP

 

Confrontée à une grave crise financière, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) prévoit cet été de différer des salaires et suspendre des missions dans la bande de Gaza, selon un responsable de l’ONU. 

“Dans les semaines à venir, il va y avoir des coupes douloureuses dans l’assistance d’urgence apportée à Gaza et ailleurs dans la région” par l’UNRWA, a indiqué au Conseil de sécurité le coordonnateur des Nations unies pour le Proche-Orient, Nickolay Mladenov. “A Gaza, cela va se traduire par un versement différé des salaires en juillet et une suspension d’opérations en août”, a-t-il ajouté sans autre précision.

Les contributions de l’UE et des Etats membres de l’Union européenne assurent plus de 50% de l’aide financière de l’UNRWA, alors que les contributions de pays arabes constituent 7.5% des recettes du fonds général. Les fonds de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis constituent l’essentiel de l’aide financière des pays arabes.

Alors que les médias internationaux accusent les Etats-Unis d’avoir accentué la grave crise financière de l’UNRWA en baissant drastiquement sa participation financière, l’Autorité palestinienne a versé en 2017 plus de 350 millions de dollars aux milliers de terroristes détenus en Israël et aux familles de terroristes abattus.

L’organisation non gouvernementale UN Watch révèle régulièrement des cas où l’UNRWA incite ouvertement à la violence et à la haine contre les Juifs. En 2015, un responsable de l’UNRWA avait partagé sur sa page Facebook plusieurs publications incitant à écraser les Juifs avec des véhicules.

Israël a ainsi souvent critiqué les programmes scolaires enseignés dans les écoles de l’UNRWA jugés antisémites.

David Stern 

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Rosa SAHSAN

Malheureusement tout ce pognon va servir à gonfler un peu plus le compte en banque de Abbas et ses sbires. La France va se précipiter ventre à terre pour venir sauver ces pauvres palos.
Il y a des pays où la population crève de faim. Mais non il faut sauver ce peuple inventé.
ROSA