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31 août 2010

 

Le autres documents

Banniere documents speciaux

 

Histoire d’un succès du Mossad – La longue route vers la Syrie (réacteur nucléaire)

Adapté par Aschkel
Pour aschkel.info et lessakele.

Titre en hébreu

הדרך הארוכה לסוריה

Lien en anglais

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3944303,00.html

Les deux auteurs d’un livre récemment paru sur les dernières opérations de l’Institut de renseignements israélien recomposent le récit des évènements survenus en septembre 2007, en Syrie, autour du réacteur de Deir al-Zour, ainsi que les conditions de l’assassinat de l’architecte du programme nucléaire, biologique et chimique syrien, le Général Mohammed Suleiman, le bras droit de Bachar al-Assad.
  
Ils enrichissent ce compte-rendu des hésitations de Washington et de la détermination de Jérusalem, au fur et à mesure du recoupement de preuves obtenues par diverses voies, par le renseignement israélien.
  Si ce témoignage vaut pour l’histoire, il n’est pas sans nous apporter quelques éclaircissements sur les difficultés de coordination, à partir de conclusions parfois divergentes entre les administrations, en ce qui concerne un autre dossier, encore plus dramatique : celui du programme nucléaire iranien et des dispositions que sont prêts à prendre les différents gouvernements, à un moment historique où les rapports entre eux ne sont pas optimum.
GAD

Londres, fin Juillet 2007. Un invité lors d’un séjour dans un grand hôtel de Lexington a quitté sa chambre dans la soirée, et pris l’ascenseur pour descendre dans le hall, puis est entré dans un véhicule qui l’attendait à l’extérieur. C’était un haut responsable syrien arrivé de Damas, quelques heures plus tôt, et qui était attendu pour une réunion urgente.

Au moment où il a quitté l’hôtel, deux hommes se sont levés de leurs sièges dans un coin du lobby. Ils sont entrés dans l’ascenseur, ont rejoint la chambre de ce client, ont ouvert la porte à l’aide d’un code. Ils ont fouillé la chambre de manière professionnelle, mais n’ont pas eu besoin de travailler trop dur. L’ordinateur portable de l’officier était sur le bureau. Les deux hommes  ont alors installé un système  créant ainsi une « porte dérobée » dans le programme de l’ordinateur. L’utilisation de cette porte, permettait de surveiller l’ordinateur à distance et de copier tous les documents enregistrés sur lui. En à peine quelques minutes, les deux hommes ont quitté la salle.
Le récit ci-dessus, et les informations suivantes, sont basées sur deux rapports, l’un israélien, l’autre non. L’ordinateur portable a fourni alors de précieux renseignements à l’Agence de renseignement israélienne, qui révèlent l’existence du programme nucléaire secret syrien. Les résultats ont été spectaculaires : la nature du réacteur nucléaire dans la région de Deir al-Zur, de la correspondance avec les autorités nord-coréennes, des photographies montrant le réacteur recouvert de ciment. Les preuves étaient sans équivoque. Elles complétaient d’autres informations accumulées au cours de 2006 et 2007 par des agents de renseignement israélien. Selon ces informations, le gouvernement syrien construisait secrètement un réacteur nucléaire dans le désert, près de la frontière turque et à environ 160 kilomètres (100 miles) de la frontière avec l’Irak. Les responsables ont été surpris de découvrir que le réacteur avait été construit avec des fonds iraniens et avec l’aide d’experts nord-coréens.

Image du réacteur syrien (Photo: AP)

« L’histoire d’amour »entre la Syrie et la Corée du Nord a commencé avec la visite du Premier ministre coréen en Syrie avant la guerre du Golfe, invité, à l’époque, par Hafez El-Assad. Les deux pays ont signé un accord de coopération militaire et technologique. Bien que la question du nucléaire ait été évoquée, M. Assad avait décidé de la mettre en suspens et de développer les armes chimiques et biologiques. Pendant les funérailles de son père en Juin 2000, Bachar el-Assad a rencontré des membres de la délégation nord-coréenne. À cette époque, ils ont commencé à faire avancer en secret  la construction du réacteur syrien. En Juillet 2002, un accord tripartite a été mis au point, avec un représentant de l’Iran s’engageant à financer la construction du réacteur (environ 2 milliards $.) Il s’avère que, pendant cinq ans, Israël et les agences de renseignement américaines sont restés dans l’ignorance.

Un général iranien révèle tout

Pendant toutes ces années, certains signes avant-coureurs sont apparus, mais personne n’a pris le soin d’y prêter réellement attention. La communauté américaine du renseignement a mal interprété les informations qu’elle a reçues, tandis que le Mossad et les responsables du renseignement militaire en Israël estimaient que les Syriens n’avaient pas d’intérêt ou les capacités d’acquérir des armes nucléaires. Par conséquent, personne n’a cherché sérieusement d’information qui aurait dévoilé le projet. Les Syriens ont adopté une tactique destinée à endormir Israël et les Etats-Unis dans un faux sentiment de sécurité : Ils ont imposé un moratoire complet au sujet de la communication sur tous les employés et les experts du site nucléaire. Les cellulaires et les téléphones par satellite ont été interdits, et toute communication était faite par l’intermédiaire de messagers. L’activité sur le site n’a pas été exposée, même si les satellites américains et israéliens l’ont photographié régulièrement. Toutefois, un développement ultérieur a stupéfait à la fois Israël et les États-Unis.

Le général iranien Askari

Le 7 Février  2007, le général iranien Ali Reza Askari, ancien haut dirigeant des Gardiens de la Révolution  et ministre adjoint de la Défense, est arrivé à Damas depuis Téhéran. Il est resté dans la capitale syrienne, jusqu’à ce qu’il s’assure que sa famille le suive et soit sortie d’Iran, avant de poursuivre vers la Turquie et de disparaître à Istanbul. Un mois plus tard,  Askari se retrouve en Occident, lors d’une opération planifiée par les Etats-Unis, en liaison avec Israël. Il a été interrogé dans une base américaine en Europe – apparemment en Allemagne – et a révélé les secrets les mieux gardés de Téhéran et Damas. Askari a dévoilé la relation à trois niveaux impliquant la Syrie, la Corée du Nord et l’Iran. Il a confié à ses interrogateurs que Téhéran a  encouragé et  finançé la création du réacteur nucléaire syrien. Il a apporté des précisions sur l’état du réacteur et sur les efforts des Iraniens pour aider et conseiller les Syriens.

Un agent à l’intérieur du réacteur

Ces informations ont incité Israël à agir. Le Mossad a déployé de la main-d’œuvre et des ressources afin de vérifier les détails fournis par le général iranien. Puis, le Premier ministre Ehud Olmert a convoqué les chefs de la sécurité d’Israël pour une réunion spéciale. Au cours de la séance, ils ont convenu qu’Israël devait agir d’urgence pour obtenir une preuve crédible de l’existence du réacteur. Il était clair pour tous qu’Israël ne pouvait accepter la perspective de voir la Syrie se transformer en une puissance nucléaire. En quelques mois, le Mossad et les chefs militaires du renseignement ont été en mesure de présenter au Premier ministre des éléments de preuve accablants sur ce qu’il cherchait à savoir. Cinq mois après la défection d’Askari, la recherche a pris un nouveau tournant, grâce au matériel découvert dans l’ordinateur du responsable syrien à Londres. Pendant ce temps, le Mossad a enregistré un autre succès : il a réussi à recruter un des employés du réacteur, qui a fourni de nombreuses photographies et une vidéo tournée à l’intérieur du bâtiment.
Israël a fait en sorte de tenir  les États-Unis au courant, en temps réel, sur tout le matériel qu’il a réussi à acquérir, notamment les images satellitaires mises à jour et l’exploitation des conversations entre la Corée du Nord et Damas. La pression israélienne a également incité les États-Unis a utiliser ses propres satellites espions. Bientôt, la matière mise à jour qui a été accumulée, y compris des images satellites obtenues par l’Amérique et les informations sensibles acquises par voie électronique, ont indiqué que les Syriens construisaient rapidement un réacteur.

Réacteur en construction (Photo: AFP)

En Juin 2007, le Premier ministre Olmert s’est rendu à Washington pour présenter tous les documents rassemblés par Israël. Lors d’une longue discussion avec le président George W. Bush, Olmert a informé le Président américain qu’il avait décidé de frapper le réacteur syrien. Cependant les Américains hésitaient. Israël avait recommandé une attaque militaire, mais les États-Unis ont refusé. Selon des sources américaines crédibles, la Maison-Blanche a finalement décidé que «les États-Unis préféraient  ne pas avoir à mener l’opération. » La Secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates ont tenté de convaincre Israël de mettre les Syriens devant leurs responsabilités [par voie diplomatique], et non de les attaquer.
En Juillet 2007, Israël a lancé des patrouilles aériennes au-dessus du réacteur et des images ont révélé l’activité sur le site,via le satellite Ofek 7. Les images ont été analysées par des experts américains et israéliens, qui ont jugé que la Syrie construisait un réacteur nucléaire en se basant sur le modèle nord-coréen existant. En fait, les experts ont conclu que les réacteurs étaient identiques.Pendant ce temps, Israël l’unité de renseignement 8 200 israélienne a fourni les extraits  de conversations entre les scientifiques syriens et des experts nord-coréens. Cette information a également été remise à Washington, mais les Américains ont exigé la preuve sans équivoque que l’installation serait bien utilisée comme un réacteur nucléaire, et que les matières nucléaires étaient déjà sur le site.

Derrière les lignes ennemies

L' »arme du crime »a été trouvée en août 2007. Des éléments de preuve éclatants ont été réunis par l’unité d’élite Sayeret Matkal de reconnaissance, qui, depuis deux hélicoptères, se sont dirigés vers le site dans l’obscurité

. Personne n’a repéré les troupes lorsqu’elles ont atterri près de Deir al-Zur. A l’aide d’un équipement spécialisé, ils ont pris des échantillons du sol qui contenait plusieurs indices de matière radioactive. Les résultats ont été rapidement transmis à la sécurité nationale américaine. Stephen Hadley, conseiller, a été surpris par ces révélations. Il a rapidement appelé des experts pour tirer des conclusions et faire un rapport au président Bush.

Suite à l’évaluation  des experts, Hadley était convaincu que le sujet était grave. Il s’est entretenu longuement avec avec le renseignement militaire israélien et ses chefs , et ils sont parvenus à la conclusion que le réacteur constituait une menace très sérieuse. Les États-Unis étaient convaincus que le réacteur devait être détruit. Selon le Sunday Times britannique, le Premier ministre Olmert a convoqué le Ministre de la Défense, Ehud Barak, et le Ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, les trois dirigeants ont discuté des incidences probables d’une attaque militaire en Syrie avec des responsables de la haute sécurité. Après des heures de délibération, ils ont décidé d’aller de l’avant et de détruire le réacteur. Olmert a informé le président de l’opposition Benjamin Netanyahu, de la décision.

Chasseur F-15 à réaction au décollage (Photo: Reuters)

La date de l’opération a été fixée pour le 5 Septelmbre 2007. Selon le Sunday Times, les troupes d’élite de la Force aérienne a été déployée dans la région le 4 Septembre pour marquer la cible des jets en utilisant le laser. Le 5 Septembre 2007, à 11 heures, 10 avions de chasse ont quitté la base aérienne de Ramat-David et se sont dirigés vers la Méditerranée. Trente minutes plus tard, trois avions ont reçu l’ordre de  rebrousser chemin. Les sept autres jets F-15 ont reçu l’ordre de se diriger vers la frontière syro-turque. En route vers le réacteur, ils ont bombardé une station radar, de façon à contrecarrer les capacités de la Syrie à identifier l’infiltration.Quelques minutes plus tard, les jets ont atteint la région de Deir al-Zur: Ils ont tiré des missiles Maverick et largué des bombes d’une demi-tonne sur l’installation nucléaire, qui a subi des dommages irrémédiables. En quelques minutes, le réacteur syrien, qui aurait pu être utilisé pour produire des bombes menaçant l’existence d’Israël, a été anéanti.

Les responsables en Israël ont craint une réaction syrienne. Olmert a appelé le Premier ministre turc Erdogan et demandé à ce dernier de transmettre un message au Président Assad, soulignant qu’Israël ne cherchait pas la guerre. Le lendemain, une grande confusion régnait à Damas. Dans un premier temps, les Syriens ont maintenu un silence complet. Ils ont signalé l’opération à 3 heures. Selon le rapport, les avions israéliens ont infiltré l’espace aérien syrien à 1 heure. «Notre armée de l’air a été forcée de se retirer après avoir largué ses munitions à travers le désert, ni blessures ni dommages n’ont été signalés, » ont alors déclaré les Syriens.

En avril 2008, quelque sept mois après que l’installation syrienne ait été touchée, l’Administration américaine a annoncé que le site bombardé était un réacteur nucléaire qui avait été construit avec l’aide de la Corée du Nord et qu’il n’était pas destiné à des fins pacifiques. Les chefs du renseignement américain ont présenté aux membres du Congrès des photographies mettant en évidence la similitude de l’installation syrienne avec le réacteur nord-coréen, ainsi que des images satellite et des croquis. Les membres du Congrès ont également visionné une autre vidéo fascinante, qui, selon les rapports de Washington, ont été filmés par un agent du Mossad à l’intérieur du réacteur syrien. Israël est parvenu à garder le silence pendant deux semaines, refusant d’admettre qu’il était à l’origine de l’opération. Mais Netanyahu, chef de l’opposition, en réponse à une question à Haim Yavin  lors d’une émission télévisée, a déclaré : «Quand le gouvernement fait quelque chose pour la sécurité d’Israël – je le soutiens … Et ici, j’ai été un partenaire dans cette affaire et je l’ai soutenu dès le début ».

Assassinat en Syrie

Dans la soirée du 2 août 2008, 11 mois après le bombardement du réacteur, un dîner festif s’est déroulé sur la terrasse d’une maison d’été dans le quartier Rimal al-Zahabiya, au nord de la ville syrienne de Tartous. La maison d’été était adjacente à la rive donnant sur une vue magnifique. Les invités étaient des amis proches du propriétaire de la maison, le général Mohammed Suleiman, qui y passait le week-end.

Suleiman était le haut conseiller du président Assad sur les questions militaires et de sécurité. Il était en charge de la construction du réacteur et de sa sécurité.  Son bureau était situé dans le palais présidentiel, à côté de celui d’El-Assad, et peu le connaissait en Syrie ou à l’étranger. Bien que le nom de Suleiman n’a pas été mentionné dans les médias, le Mossad et les services de renseignement occidentaux savaient qui il était et quelles étaient ses fonctions. C’était un ingénieur de 47 ans diplômé de l’Université de Damas. Au cours de ses études, il s’était  lié d’amitié avec Basile Assad,  fils premier-né d’Hafez El-Assad et son frère aîné Bashar. Après la mort de Basile dans un accident de la route, son père a pris Suleiman à ses cotés. En 2000, Hafez El-Assad est décédé et son fils Bachar a été élu Président. Avec son accession au pouvoir, le jeune président fait de Suleiman son confident et son proche conseiller.

Suleiman a joué un rôle unique : Il a été membre du conseil de la recherche syrienne, qui portait sur le développement de missiles, d’armes chimiques, biologiques, de la recherche et du développement nucléaire. Dans le cadre de son travail, il a été en contact avec la Corée du Nord. Il a coordonné le transfert de pièces du réacteur pour la Syrie et a été en charge des dispositifs de sécurité pour les scientifiques nord-coréens et les techniciens impliqués dans sa construction. Le bombardement du réacteur a été un coup dur, mais pas mortel pour Suleiman. Après avoir surmonté le choc initial, il a commencé à planifier la construction d’un réacteur de rechange, pour lequel un emplacement n’avait pas encore été déterminé. La nouvelle mission de Suleiman était beaucoup plus complexe et plus difficile qu’auparavant, car il savait désormais qu’il était sur la liste des agences de renseignements israéliennes et américaines.

Avant la prochaine phase de sa mission secrète, Suleiman avait pris quelques jours de congé pour se rendre à sa résidence d’été. Des vacances et un dîner avec ses amis étaient le meilleur remède pour cet homme sous pression. De son siège près de la table, il regardait les vagues paresseusement ramper jusqu’à la rive. Mais ce qu’il ne voyait pas, à une distance de quelque 150 mètres (165 yards) de la terrasse, c’étaient deux silhouettes en attente, immobiles dans l’eau sombre. Ils ont atteint ce point d’une distance lointaine depuis un navire qui les avaient déposés, à près de deux 2 kilomètres (1,2 miles) de la maison de Suleiman. De là, ils ont plongé  jusqu’à ce qu’ils s’approchent de sa maison. Les deux tireurs d’élite étaient des professionnels, possédant une grande expérience et des nerfs d’acier. Ils étaient munis de leurs armes étanches sous l’eau .Quand ils ont atteint la rive, ils ont immédiatement repéré la maison de Suleiman. L’information reçue de l’agence de renseignement était exacte. Ils ont identifié le bâtiment et la terrasse, scanné les gens assis à la table et se sont concentrés sur leur objectif : le général assis en face d’eux, parmi ses invités.

Vers 9 heures, les tireurs d’élite sont retournés pour tester leur objectif et la portée de leur tir. Suleiman, assis sur une chaise au centre de la table, était entouré de ses amis qui se pressaient autour de la table, ce qui a forcé les tireurs d’élite à réinitialiser leurs tirs et viser à la tête de l’hôte. Ils ont continué à se cacher dans l’eau. Le signal a été donné. Les deux tireurs sont sortis de l’eau jusqu’à la rive, se sont rapprochés de la maison, ont pointé leurs fusils et ont tiré simultanément sur Suleiman. Le coup a été mortel. Sa tête a été secouée en arrière et puis il s’est effondré en avant sur la table. Les personnes présentes n’ont pas compris ce qui s’était passé, parce qu’ils n’ont pas entendu de bruit – les fusils étaient équipés de silencieux. Ce n’est qu’après avoir remarqué le sang qui coulait de la tête de Suleiman qu’ils se sont rendus compte qu’il avait été victime de tirs de fusil. Une grande agitation a envahi la terrasse, ce qui a permis aux tireurs d’élite de fuir par une voie d’échappement pré-programmée. Le Sunday Times décrit une version légèrement différente, affirmant que les tireurs d’élite étaient des membres de la Flottille 13 des commandos, arrivés à Tartous sur un yacht de luxe appartenant à un homme d’affaires israélien, qui ont rempli leur mission, et ont disparu.

Les organismes officiels Syriens ont été choqués. Le gouvernement a d’abord gardé le silence et n’a pas abordé la question des rapports relatant l’ assassinat. Il est resté plongé dans un grand embarras. Comment l’équipe qui a frappé a t-elle pu se  rendre sans encombre jusque dans le nord de la Syrie? Comment ont-ils fui le site? N’y a t-il donc aucun endroit  en Syrie, où les chefs du régime pourraient se sentir en sécurité? Le jour après l’incident, une brêve déclaration officielle a été communiquée: « La Syrie tiendra une enquête pour trouver les responsables de ce crime ». Mais les médias arabes avaient déjà largement rendu compte de l’affaire dès le premier jour et avaient déjà spéculé sur l’identité des auteurs.La presse arabe a été prompte à pointer du doigt Israël qui, selon eux, avait intérêt a assassiner le Général. Ils ont suggéré qu’Israël avait procédé à l’assassinat en raison de la participation de Suleiman à la construction du réacteur de Deir Al-Zur. Alors que les médias arabes chantaient les louanges de Suleiman, les agences de renseignement occidentales ont eu une réaction totalement différente concernant sa mort. Dans les capitales du monde libre, personne n’a versé de larme sur le décès prématuré du général.

Article écrit par Michael Bar-Zohar et Nissim Mishal, auteurs du livre récemment publié : «Mossad – les grandes opérations. »

aschkel.info

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[…] sous l’égide de la Corée du Nord, à Al Khibar, dans la province syrienne de l’Est, où pullule actuellement Daesh (qui aurait pu disposer de l’arme atomique, sans l’intervention d… à Deir ez Zor, lors de l’Opération Orchard (jardin fruitier, verger). Ce site était destiné […]

[…] sous l’égide de la Corée du Nord, à Al Khibar, dans la province syrienne de l’Est, où pullule actuellement Daesh (qui aurait pu disposer de l’arme atomique, sans l’intervention d… à Deir ez Zor, lors de l’Opération Orchard (jardin fruitier, verger). Ce site était destiné […]

naomi

a secte daesch n’a pas de frontière pour opérer sur n’importe quel région et l’arme ne lui fait pas peur, si elle n’obtient l’arme atomique, elle détournera la question par une bombe biologique ou biochimique qui fera autant de morts qu’ils le souhaite ! Ceux sont des barbares et sanguinaire, ils sont partis de constantinople et n’ont pas pu les arrêter à poitiers, ils sont revenus à paris en 2015 !

keg

Ce commentaire a été modéré.

Laurence

Il y a peut etre des musulmans athés qui lisent ce blog aussi

je vous cite : « Imposer la suprématie des juifs sur l’ensemble de la vie ? »
pourquoi dites vous celà ???