La majorité des armes légères du fantassin israélien est au calibre 5,56mm. Ce calibre est le standard des pays de l’OTAN depuis des décennies. Il remplaçait le 7,62, encore utilisé par les Russes ou les Chinois car la munition 7,62 alourdissait l’équipement du soldat et réduisait le nombre de cartouches que le soldat pouvait porter sur lui. Le calibre 7,62, combiné avec des calibres plus importants, restait l’apanage des mitrailleuses et des tireurs d’élite en Occident.
L’expérience acquise par les soldats au combat justifiait d’ailleurs de diminuer le calibre des munitions, qui avait pour avantage supplémentaire, étant moins puissant, de réduire l’usure des canons des armes automatiques.
La plupart des combats nécessitant une ouverture de feu se déroulait à faible distance. Que ce soit pour prendre une tranchée, ou investir un immeuble, le calibre 5,56 limitait les risques de ricochets et les blessures par ricochet des soldats.
Les guerres d’Irak, d’Afghanistan, de Syrie ont conduit à une réestimation du calibre nécessaire.
En effet, comme le signale la revue DSI, les soldats occidentaux, se trouvaient face à des adversaires qui tiraient à des distances de 700 à 900 mètres (mitrailleuses PKM et fusil de sniper Dragunov) alors qu’eux-mêmes avaient, au mieux, une portée de 600 mètres (fusil M 249 SAW) à 900 mètres, voire 400 (carabine M4pour conserver une puissance de choc de la basse, et donc de neutralisation de l’adversaire, suffisante.
Les Talibans et autres combattants de l’Etat Islamique le savaient qui menaient des embuscades en profitant de leur supériorité liée à leur allonge de tir.
L’armée israélienne est essentiellement équipée de fusils M 16 qui souffrent d’une portée réduite mais qui font partie de l’équipement standard distribué à des conditions financières défiant toute concurrence par les américains aux forces armées qu’ils supportent.
Les Américains étudient une nouvelle munition autour du calibre de 6,5mm en utilisant de nouvelles technologies destinées à réduire le poids de la balle. Deux axes sont à l’étude, les cartouches en polymère et les cartouches télescopées. Ces calibres ont le mérite d’exister déjà et d’éviter d’avoir à lancer des programmes onéreux de test et construction d’infrastructure.
Grâce à une masse réduite, une munition de 6,5 mm Creedmoor aurait un poids proche d’une balle de calibre 5,56 mm.
Pour sa part, le calibre 6,7 mm offrirait une puissance terminale, nécessaire pour neutraliser un adversaire par le choc, supérieure aux munitions 7,62 mm actuelles. Cette puissance serait conservée jusqu’à 1 200 mètres, offrant aux soldats américains une « allonge » leur permettant de prendre l’avantage sur leurs opposants.
Un des problèmes des armes susceptibles d’utiliser ces calibres est leur coût, bien supérieur à celui de la classique M 16, qui fait réfléchir l’institution militaire. Des problèmes techniques sur le fonctionnement de ces armes restent aussi à résoudre, comme l’alimentation pour le tir en rafale, ce qui peut être très handicapant lors d’une intervention!
Du fait de sa dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers, TSAHAL risque de devoir dans les prochaines années s’équiper de modèles d’armes individuelles correspondant à ces calibres.
Les armes d’appui, les mitrailleuses, ne sont pas en reste, les Américains étudiant la faisabilité d’une mitrailleuse dont le calibre se situerait entre le 7,62 mm OTAN et le 8,60 mm. Ce format ayant une préférence en raison de ses performances à longue distance (plus de 1 800 mètres).
Il n’est pas évident que ces performances soient réellement utiles à TSAHAL qui aura souvent à se battre dans des villes, où la trop grande puissance d’une munition est plus un danger qu’un avantage.
Michel Rozenblum
Institut de Stratégie et de simulation – I.S.i.S.
a mon avis nous allons nous retrouver a deux situations de combats la première face a des armées « »dites conventionnelles » et donc à de l’armement classique là c’est l’intelligence,le commandement,la ruse ,la volonté par nécessité de gagner et ou d’être rejeter à la mer qui fait plus que de l’armement lourd tant
du personnel que du matériel (en fonction des nouvelles armes légères contre les blindés)
La deuxième c’est le combat de rue (la guérilla ) nous l’avons vue nous les appelés en Algérie dans les rues,les maisons les immeubles il vaut mieux avoir un bon gilet pare balle nouvelle génération de l’armement léger ,moins encombrant ceci permettant plus de mobilité du matériel optique jour et nuit infrarouge a détection à la sensibilité magnétique car avec la rapidité ,la surprise le renseignement c’est déjà 60 % de gagner sur l’adversaire
Après c’est une question d’état major,de politique(malheureusement d’argent )de bon sens et surtout de fidélité avec les allies d’Israël c’est là qu’est le vrai problème
Je me rappelle la petite histoire au moment de la guerre des 6 jours :
c’st Moshé Dayan et Ben Gourions qui sont entrain de parler le second ce plaint de manquer d’argent pour acheter des armes de la nourriture pour maintenir le moral des israéliens,
le premier à une idée faisons la guerre aux USA nous allons la perdre et de ce fait les américains viendront a notre secours en tant que nouvel état de la bannière étoilées en plus ils nous nourrirons et Ben Gourions qui répond et si nous gagnons la guerre …………
bonne journée
saporta