L’Iran défend sa cause mercredi à l’ONU face aux Etats-Unis, tentés par une mise en cause de l’accord nucléaire conclu avec Téhéran, au risque d’une nouvelle crise au moment où le monde tente d’empêcher la Corée du Nord d’acquérir l’arme atomique.
Les présidents français Emmanuel Macron (g) et iranien Hassan Rohani (d), lors d’une rencontre à New York, le 18 septembre 2017 Photo LUDOVIC MARIN. AFP
Le bras de fer est au menu d’une réunion à New York des pays signataires du texte historique de 2015, qui donnera lieu à la première rencontre entre le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif depuis le changement d’administration américaine en janvier.
Quant au président iranien Hassan Rohani, il doit lui s’exprimer devant l’Assemblée générale des Nations unies, au lendemain d’un discours très acrimonieux de Donald Trump à l’égard de Téhéran.
L’Iran est un « Etat voyou » qui déstabilise le Moyen-Orient en exportant « la violence, le bain de sang et le chaos », a fustigé le président américain. Un « discours haineux et ignorant », a répliqué le chef de la diplomatie iranienne.