Le porte-parole de la FINUL à Beyrouth, force-tampon de l’ONU entre Israël et Liban, a évoqué les menaces proférées par le gouvernement libanais qui entend empêcher les travaux de Tsahal pour construire une barrière sur des portions de la frontière israélo-libanaise.
Le Liban affirme que le tracé pénètre en deux endroits dans le territoire libanais. Mais pour la FINUL, le tracé de la barrière passe au sud de la “ligne bleue” qui est la frontière internationale entre les deux pays depuis le départ de Tsahal du Liban en 2000.
La semaine dernière, les trois plus hauts dirigeants libanais, président Aoun, Premier ministre Hariri, et président du Parlement Berri, avaient annoncé en choeur que le Liban ne permettra pas à Israël d’édifier cette barrière, pas plus que de réaliser des forages maritimes dans la zone appelée Bloc 9, en Méditerranée, que les deux pays revendiquent.
La barrière qu’Israël entend édifier sur certains secteurs est destinée à protéger les localités de Haute Galilée en cas de nouveau conflit contre le Hezbollah contre l’intrusion de commandos de l’organisation terroriste chiite, des tirs de snipers ou de missiles antichars. Ces portions se situent entre Metula et Misgav à l’est, et entre le Kibboutz ‘Hanita et Rosh Hanikra à l’ouest. Il s’agit d’un projet qui coûte 123 millions de shekels avec des travaux qui se dérouleront sur une année. La barrièrem, haute de sept mètres, semblable à celle édifiée le long de la frontière israélo-égyptienne.
Les allégations libanaises sont donc infondées et ne traduisent qu’une seule intention: celle d’empêcher Israël de se défendre contre les menaces du Hezbollah qui tient le Liban en otage.
Photo Ayal Margolin / Flash 90
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