Plusieurs événements auront lieu dans le monde entier entre le 2 novembre 2016 et le 2 novembre 2017, pour marquer les 100 ans de l’annonce par le ministre britannique des Affaires étrangères Arthur James Balfour de l’établissement « d’un foyer national pour le peuple juif en Palestine ».

Signé par Balfour en 1917, la déclaration a apporté une reconnaissance officielle au mouvement sioniste et son soutien de la part d’une grande puissance.

Dénonçant la déclaration qu’il a qualifié de « projet colonialiste, » Taysir Khalid, membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP),  a déclaré lors de la réunion sur les activités que «La Déclaration Balfour est en substance un projet colonialiste. » et que l‘objectif de la campagne visait à « rappeler au monde et en particulier à la Grande-Bretagne qu’ils doivent faire face à leur responsabilité historique et réparer leur crime commis contre le peuple palestinien ».

En mandatant la Grande-Bretagne comme patron du sionisme, la signature de Balfour a été l’aboutissement d’un processus commencé vingt ans plus tôt lors du premier congrès sioniste, tenu en 1897 à Bâle, Suisse. La Déclaration Balfour a conduit la Société des Nations à confier au Royaume-Uni le Mandat sur la Palestine en 1922. Israël a déclaré son indépendance le 14 mai 1948, un jour avant l’expiration du mandat britannique.

Khalid a souligné «la nécessité de la participation de toutes nos communautés, en particulier celles des territoires disputés depuis 1948, Jérusalem, Gaza et le peuple palestinien vivant à l’étranger. »

Fin juillet, les Palestiniens ont exhorté la Ligue arabe à soutenir le dépôt d’une plainte contre le gouvernement britannique pour la Déclaration Balfour de 1917, lors de son sommet.

Khaled Desouki (AFP/File)

  Riyad al-Malki 

Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki a appelé les Etats membres à aider « à faire un procès au gouvernement britannique pour la Déclaration du ‘sinistre’ Balfour qui a conduit à la Nakba (catastrophe, ndlr) pour le peuple palestinien ».

M. Maliki a ensuite affirmé que tous les « crimes israéliens » commis depuis la fin du mandat britannique en 1948 relevaient de la responsabilité du Royaume-Uni.

Le mois dernier à l’ONU, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a attaqué l’Autorité Palestinienne sur sa décision de mener cette campagne, arguant qu’elle était un autre exemple du refus des Palestiniens d’accepter le droit d’Israël à exister en tant qu’Etat juif.

Capture d'écran

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« Le Premier ministre Netanyahou à l’ONU »

« Voilà près de 100 ans », a déclaré Netanyahou. « Parler et être coincé dans le passé! Les Palestiniens pourraient ainsi poursuivre l’Iran pour les déclarations de Cyrus, ou déposer un recours collectif contre Abraham, pour l’achat de terres à Hébron », a-t-il ajouté, faisant référence à un édit persan permettant aux Juifs de retourner en Judée en 539 avant notre ère.

« Je reste attaché à une vision de paix fondée sur deux Etats pour deux peuples mais nous ne négocierons jamais notre droit d’avoir un unique Etat juif », a affirmé M. Netanyahou.

« Ce conflit ne porte pas sur les implantations mais porte sur l’existence même d’un Etat juif » a-t-il souligné.

« Si les Palestiniens avaient dit oui à un Etat juif en 1947, il n’y aurait pas eu de guerre (…) et quand ils diront enfin oui à un Etat juif, nous serons en mesure de mettre fin à ce conflit une fois pour toutes », a considéré M. Netanyahou.

I24 et The Telegraph

 

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