La mort et la destruction sur près de deux kilomètres. Lundi 23 avril, une camionnette a foncé dans la foule dans l’une des artères les plus fréquentées de Toronto, la plus grande ville du Canada, avec l’objectif affiché de faire le plus de dégâts possibles. Selon le dernier bilan en date livré par la police de la ville, cette virée morbide a fait dix morts et quinze blessés, dont certains dans un état critique.

Derrière le volant du van blanc à l’origine du carnage, probablement loué, se trouvait un certain Alek Minassian, 25 ans, originaire de Richmond Hill, une commune de la banlieue nord de la capitale économique du Canada. Le chef de la police de Toronto, Mark Saunders l’a confirmé quelques heures après le drame, au cours d’une conférence de presse.

Toronto Police

@TorontoPolice

The correct spelling of the arrested male in the Yonge And Finch incident is Alek Minassian, 25 of Richmond Hill. ^sm

Si les motivations du conducteur ne sont pas encore connues et que la piste terroriste a été écartée. « Les informations disponibles à ce stade indiquent que cet événement ne semble aucunement lié à la sécurité nationale », a pour sa part déclaré le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale, en laissant entendre qu’il s’agissait d’un acte isolé. Il a souligné que cette conclusion était partagée par les différentes agences de sécurité et de renseignement du Canada.

L’interrogatoire en cours du chauffeur devait permettre de déterminer « le mobile exact » du conducteur de la camionnette blanche, a indiqué la police. Pour le moment, de rares éléments à son sujet ont été dévoilés par les médias locaux.

Selon son profil LinkedIn, il est étudiant au Seneca College et concepteur d’applications pour téléphones intelligents. D’après le site Heavy, Minassian n’était pas très actif sur les réseaux sociaux.

Comme le rapportent nos confrère du HuffPost canadien, l’homme semble notamment avoir demandé aux forces de l’ordre de l’abattre au moment de son arrestation.
Il paraît expliquer à un policier qui le tient en joue qu’il possède une arme dans sa poche et dit: « Tirez-moi dans la tête. » Mais l’agent ne se laisse pas intimider et interpelle finalement Alek Minassian sans violence.

La police de Toronto a par ailleurs lancé un appel à témoignages pour tenter d’en savoir plus sur l’homme de 25 ans et de comprendre ce qui l’a poussé à commettre son crime atroce.

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rachel

Un certain nombre d’éléments fiables laissent à penser que c’est un crime de masse misogyne comme celui de Montréal dans un lycée en 1989 dans lequel 14 jeunes étudiantes avaient trouvé la mort dans un Lycée : à l’époque, le gouvernement canadien avait refusé dans un premier temps de mettre l’accent sur ce caractère pour ne pas pousser d’autres monstres aux meurtres; pour les crimes commis contre les Juifs, les gouvernants aimeraient cacher aussi le caractère antisémite mais, heureusement, certaines associations juives ne renoncent pas et veillent rigoureusement. Femme, mère d’une fille et grand-mère d’une petite-fille, juives, je constate très tristement qu’il est périlleux d’être femme et juive dans le monde moderne et je constate aussi que quasiment, tous ces criminels ou leurs parents sont originaires de pays où le patriarcat règne encore en maître : Algérie pour le meurtrier de Montréal de 1989, Inde pour un autre crime misogyne commis au Canada quelques années plus tard et Caucase du Sud pour ce dernier. Mais chut, il ne faut pas le dire sinon vous êtes xénophobe.

alexandra

On peut certainement retrouver un point commun entre tous ces auteurs de crimes de masse : la misère ou la frustration sexuelle et l’incapacité de contrôler leurs pulsions.