Le kidnappeur Arouri se terre chez Nasrallah©

 

L’un des terroristes palestiniens les plus recherchés, et que les services de renseignements israéliens pensent avoir planifié le kidnapping et le meurtre de trois adolescents dans le Gush Etzion le 12 juin 2014, s’est relocalisé au Liban sous la protection de Nasrallah, après avoir été expulsé le mois dernier du Qatar et un peu plus tôt interdit de séjour (ou de retour) à Istanbul en Turquie.

Le groupe terroriste libanais du Hezbollah accueille Saleh al-Arouri dans so bastion de Dahieh, dans le sud de Beyrouth, selon un reportage de la Chaîne 2 israélienne.

Citant des sources palestiniennes anonymes, la chaîne de télévision a délcaré qu’Arouri et deux autres personnages de haut-calibre appartenant au Hamas se sont réinstallés dans ce quartier de la capitale libanaise à forte domination du Hezbollah, zone qui est lourdement protégée par des checks-points à chaque rue d’accès.

Le 5 juin, des sources palestiniennes ont confirmé que le Qatar – qui est en pleine brouille et cible de boycott de la part de l’Arabie Saoudite et de quatre autres pays arabes – avait demandé à plusieurs responsables de haut-rang au QHamas de plier bagage pour le Liban, la Turquie ou/et la Malaisie.

Quelques jours plus tard, le Ministre de la Défense Avigdor Lieberman a accusé Arouri de s’être réinstallé au Liban, d’où il planifiait aux côtés de deux autres chefs djihadistes du Hamas, des attentats contre Israël.

Au cours d’une rencontre avec l’Ambassadrice américaine à L’ONU, alors en visite en Israël, Lieberman avait affirmé qu’Arouri tente aussi  « de renforcer les relations entre le Hamas et le Hezbollah »,sous la coordination de l’Iran et avec l’assistance des Gardiens de la Révolution Iranienne et de leur chef, le Général Qassem Soleimani, des brigades Al Quds, branche terroriste extérieure de l’Iran », selon un communiqué en hébreu du Ministère de la Défense.

Le Liban reste encore un « pays souverain » qui maintient des relations bilatérales de haut niveau avec les Etats-Unis, avait alors rappelé Lieberman, en exhortant Washington à faire pression sur le Liban afin qu’il expulse ces trois chefs terroristes du Hamas.

Dans ce reportage de lundi, la chaîne 2 affirme qu’Arouri pourrait avoir choisi Beyrouth, parce que la liste des pays désireux de l’accueillir sont à présent extrêmement limités et qu’il craint que le bras de la vengeance d’Israël pour le meurtre des trois adolescents risque de s’abattre à n’importe quel moment, n’importe où, contre lui.

Le 4 juin, l’Arabie Saoudite, le Bahrein, les EAU et l’Egypte ont décidé de rompre leurs relations avec le Qatar et l’ont expulsé d’une coalition combattant au Yémen, en affirmant qu’il soutient l’Iran et le terrorisme islamiste. Le Yémen s’est joint au boycott, le lendemain.

La liste des responsables du Hamas à qui le Qatar a demandé de quitter son territoire – selon des informations glanées lors des interrogatoires de prisonniers sécuritaires en Israël – comprend Arouri, dont on dit qu’il est le commandant paramilitaire du groupe pour la zone de Judée-Samarie et le fondateur de cette branche judéo-samaritaine des Brigades Izz Ad Din al-Qassam.

Arouri a été condamné à plusieurs peines de prison en Israël et i la été libéré en mars 2010, dans le cadre des efforts en vue de parvenir à un vaste échange de prisonniers contre l’otage Gilad Shalit, caporal de Tsahal kidnappé par le Hamas en 2006.  Arouri a continué à être impliqué dans la constitution de l’accord pour la libération de 1027 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes, contre le retour de Gilad Shalit.

Israeli intelligence officials believe that Arouri helped plan the June 2014 kidnapping and murder of three Israeli teens — Gil-ad Shaar, Eyal Yifrach and Naftali Fraenkel.

Les responsables des renseignements israéliens sont persuadés qu’Arouri a contribué à la planification du kidnapping et du meurtre des trois adolescents israéliens  — Gil-ad Shaar, Eyal Yifrach et Naftali Fraenkel.

Cet événement avait été suivi d’une sévère répression des agents terroristes du Hamas et Judée-Samarie, menée par Israël, à laquelle le Hamas avait répliqué par des tirs intensifs de roquettes. Tsahal avait alors lancé une opération aérienne et terrestre majeure à Gaza, qui s’est transformé rapidement en guerre totale entre Israël et le Hamas cet été-là.

Les dirigeants du Qatar se sont excusés pour avoir dû expulser les chefs du Hamas de chez eux, en regrettant que cette expulsion résulte de « pressions extérieures ». Face au boycott, le Qatar a répliqué en augmentant de 30% sa production de Gaz tiré du même champ gazier que l’Iran : North Dome, appelé South Pars côté iranien.

©Jforum.fr avec agences