A sa mort, un fermier laissa en héritage dix-sept chevaux à ses trois fils.
Dans son testament, le père avait ainsi établi le partage de l’héritage :
– Mon fils aîné recevra la moitié (1/2) de tous les chevaux
– Mon second fils recevra le tiers (1/3) de tous les chevaux
– Mon plus jeune fils recevra le neuvième (1/9) de tous les chevaux.
Or il était tout à fait impossible de diviser 17 chevaux par deux, par trois et par neuf.
La chicane prit donc entre les trois fils.
Ils décidèrent de faire appel à un vieux fermier voisin, dont ils appréciaient l’intelligence, dans l’espoir qu’il puisse trouver une solution à leur différend..
Avez-vous trouvé la solution ?
« le fameux bon sens paysan ».
Le fermier prit donc le testament et le lut avec grand soin.
Après quoi, il alla chercher son propre cheval et l’ajouta aux dix-sept autres.
Il y avait maintenant dix-huit chevaux dans le champ.
Dès lors, il devint possible aux héritiers de procéder au partage, tel que prévu dans le testament du père.
Car :
– la moitié de 18 = 9 chevaux
– le tiers de 18 = 6 chevaux
– le neuvième de 18 = 2 chevaux
Et en faisant l’addition, cela donna :
– Au fils aîné :……….. 9 chevaux
– Au second fils :……. 6 chevaux
– Au plus jeune fils :… 2 chevaux
TOTAL……………….. 17 chevaux
Il restait un cheval, celui du fermier voisin, que celui-ci reprit et ramena à sa ferme*
Moralité : L’intelligence et le bon sens priment parfois sur le raisonnement ….mathématique !!
Pensez-vous que les énarques de notre gouvernement auraient été capables de trouver cette solution ??