Peine capitale prononcée contre un «espion du Mossad» en Algérie

[sous la tutelle d’un impotent et d’une armée en quête de bouc-émissaires pour masquer la crise économique qui vient]

Voir nos précédents articles sur cette sinistre affaire de racisme et d’antisémitisme d’Etat :

–  Algérie: au moins 22 morts dans des violences entre Arabes et Berbères

 

 

Un « espion du Mossad » condamné à mort par Alger, ce n’est pas une vraie surprise. L’Algérie est en effet une puissance militaire régionale, mais aussi un pays d’une intransigeance jamais démentie sur la question palestinienne, à l’heure où des appels à la normalisation avec l’État hébreu fusent dans des pays du Golfe opposés à l’Iran.

La Cour criminelle de Ghardaïa, dans le Centre algérien, a prononcé lundi soir en appel, la peine capitale à l’encontre d’un ressortissant libérien, d’origine libanaise, pour «espionnage au profit d’Israël».

 

Six autres accusés, de différentes nationalités subsahariennes [non-arabes], ont écopé d’une peine de 10 ans de réclusion, assortie d’une amende d’un million de dinars algériens (plus de 7000 euros), a relaté l’Agence de presse officielle algérienne (APS).

Les griefs imputés aux sept condamnés concernent l’«espionnage au profit d’une puissance étrangère (Israël) et constitution d’une bande criminelle dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’Algérie», selon la source officielle algérienne.

L’affaire du «démantèlement de la cellule d’espionnage» remonte au mois de janvier 2016, alors que la ville algérienne de Ghardaïa venait de connaître, des violences intercommunautaires meurtrières [en réalité des émeutes raciales anti-Mozabites* et anti-noires d’Afrique subsaharienne, menées au nom du suprématisme arabe]. Cette condamnation, qui confirme en substance la peine prononcée en première instance en février dernier, intervient alors que des responsables algériens mettaient récemment en garde contre des tentatives d’infiltration, ainsi que des plans « visant à la déstabiliser le pays ».

Pour leur part, les avocats de la défense avaient estimé que les preuves établissant un lien avec Israël étaient «insuffisantes». Celles-ci se limitaient, selon la défense, à ce qui figurait dans des documents portant le sigle de l’armée israélienne (? Très discret, cet « espion ») ainsi que des données saisies sur des téléphones portables appartenant aux accusés, mentionne le Journal Echourouk,

Alger

Confronté à ces accusations, l’accusé principal, Alem Dine Fawzi, a nié tous les faits qui lui étaient reprochés. Il a néanmoins reconnu qu’il était entré illégalement en Algérie, pour s’installer à Ghardaïa, 26e ville du pays, pour des raisons médicales, indique encore le journal algérien. [Différentes affaires de passeports falsifiés, réelles ou supposées, notamment à Dubaï en 2010, lors de l’élimination de Mahbouh, agent de liaison du Hamas, démontrent assez qu’un agent n’entre pas « illégalement » mais au contraire se crée la meilleure des couvertures possibles – et que cela implique un travail subtil de livraison de fausse identité-  pour agir librement… Les Algériens sont des nigauds prêts à absorber n’importe quelles fariboles braillées par un âne et les Russes de Sputnik qui leur emboîtent le pas ne valent guère mieux]

Il ne s’agit pas de la première fois que le Mossad, les services secrets israéliens, est accusé par les Algériens d’actes d’espionnage. En mars 2016, des rapports de presse algériens ont abondamment [monté en mayonnaise et] commenté l’arrestation, en Allemagne, de deux individus armés, munis d’identités diplomatiques israéliennes, à proximité d’un chantier où deux frégates militaires algériennes étaient en construction, en vertu d’un accord germano-algérien.

Pour des observateurs algériens, cet «intérêt» serait justifié par le statut de puissance militaire régionale de l’Algérie, deuxième armée africaine derrière l’Égypte, mais également par l’intransigeance d’Alger quant à l’établissement de relations quelconques avec les Israéliens. Une position politique et diplomatique toujours d’actualité à l’heure où des appels à la normalisation avec l’État hébreu se multiplient, principalement dans des pays du Golfe opposés à l’Iran.

Au cours du siècle dernier, l’Algérie a engagé par deux fois ses troupes contre les Israéliens. En 1967, lors de la Guerre des Six Jours, la fin des hostilités a acculé les troupes algériennes envoyées par le président Houari Boumediene à un retour au bercail. En 1973, toutefois, l’armée algérienne a largement participé aux combats, en servant notamment de dernier rempart à Sadate et à une armée égyptienne épuisée, vaincue et sur le repli….

© AFP 2018 Ryad Kramdi

INTERNATIONAL

Safwene Grira
fr.sputniknews.com
Une instabilité constante que l’antisémitisme d’Etat algérien colle sur le dos de migrants africains et d’Israël, à cause de sa pensé magico-religieuse très attardée… 
* 2014, puis 2018  : des affrontements opposent les Arabes aux Mozabites, ces Berbères musulmans de tradition ibadite, venus au XIe siècle de l’île de Djerba pour échapper aux persécutions. À Ghardaïa, les émeutes (cinq morts – tous des Mozabites tués à l’arme blanche – et des centaines de blessés) ont creusé le fossé entre communautés.
Depuis la fin des années 1950, des populations sont venues de toute l’Algérie s’installer dans une région où vivent depuis des siècles des communautés solides, ce qui a engendré des rivalités sociales et économiques entre les migrants pauvres et les Mozabites mieux organisés ainsi que l’introduction récente du wahhabisme.

En juillet 2015, dans la vallée du Mzab, des affrontements font au moins 22 morts et des centaines de blessés. La cause de ces affrontements serait des conflits fonciers entre les deux communautés, conflits exacerbés par les différences religieuses entre Châambas sunnites et mozabites ibadites.

Après les affrontements, l’armée prend le contrôle de la ville de Ghardaïa pour rétablir le calme, à la suite d’un décret. 27 internautes sont arrêtés pour avoir animé des pages communautaires qui appellent à la violence, ainsi que 9 émeutiers à Bounoura. Les communautés mozabites installées dans les grandes villes algériennes ont protesté contre la violence notamment à Alger, Oran et Constantine.

Kameledine Fekhar, ancien militant des droits de l’homme, est arrêté ainsi que 20 de ses compagnons par les services de la police15. Le 11 juillet 2015, un rassemblement de citoyens algériens a lieu devant le consulat algérien de Montréal, une quarantaine de personnes dénoncent les violences commises, il y a eu 12 morts dans chaque communauté. À la même date, un rassemblement a eu lieu à Paris.

Le chef du gouvernement, Abdelmalek Sellal à son arrivée à Ghardaïa, a annoncé l’interdiction de tout rassemblement sur le territoire de la wilaya de Ghardaïa et avec suspension de toutes les activités culturelles jusqu’à nouvel ordre. 8000 agents d’intervention ont été déployés, mais ils étaient inefficaces lors des opérations à Guerrara, l’armée a ajouté alors un effectif de 4000 militaires.

Le , un homme est attaqué par un projectile à la tête, il succombe à l’hôpital et l’enterrement a été prévu pour le mercredi ; le lendemain, , une personne est attaquée à Guerrara.

 

Extrait : L’Algérie prétend avoir démantelé un réseau d’espionnage du Mossad israélien
 Ghardaia, trou du c. loin de tout, sans contact avec les grandes axes : là où le “réseau subsaharien à la solde du Mossad” espionnait les pérégrinations des convois de dromadaires, selon les services algériens , qui, du coup, ne font guère preuve de beaucoup de cervelle. 
 
Selon  certains reportages des médias arabes, ce réseau aurait été découvert dans le sud de l’Algérie : on aurait aussi retrouvé des appareil des communication ; des espions provenant d’autres pays en Afrique, comme l’Ethiopie et le Kenya, seraient impliqués

Les agences de presse arabes ont rapporté vendredi qu’un réseau international d’espionnage opérant pour Israël aurait été découvert dans le sud de l’Algérie.

Selon ces reportages, ce réseau, composé de 10 membres, était basé dans le sud de l’Algérie. Ces membres comprendraient des agents opérationnels provenant de Libye, du Mali, d’Ethiopie, du Liberia, du Nigéria et du Kenya.

(Photo: Shutterstock)

(Photo: Shutterstock)

 

Les forces de sécurité algériennes disent avoir saisi des radios sophistiquées utilisées pour transmettre des informations entre espions. Ces espions arrêtés sont détenus en détention provisoire dans le cadre d’un arrêt du Tribunal les accusant d’espionnage, d’avoir créé l’anarchie dans le pays et de porter atteinte à la sécurité nationale.

Depuis plusieurs semaines, les islamistes algériens, proches du pouvoir de Bouteflika qui les courtise, cherchent des boucs-émissaires pour expliquer les troubles qui ont régulièrement lieu dans la région de Bejaïa. On connaît, par ailleurs, les capacités de manipulation des services algériens, qui ont longtemps orchestré des attentats portés au crédit du GIA pour renforcer leur mainmise sur le pays. Cette soi-disant “découverte d’un réseau” tomberait à pic. (Voir article )

Il y a à peine un mois, Mohammad al-Zawahri, un ingénieur spécialisé dans les drones, aurait trouvé la mort en Tunisie dans des conditions troubles. Selon les reportages, al-Zawahri fabriquait des drones sous-marins à l’intention du Hamas et du Hezbollah afin d’attaquer les plateformes pétrolières israéliennes.

Roi Kais|Publié le :  13.01.17 , 17:12
Adaptation : Marc Brzustowski

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6 Commentaires
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Marc A

Avis aux Algériens: La moitié d’entre vous travaille pour le Mossad.
Alors faites ce qui doit être fait.

Syd

On commencera par vous Marc A.

Cherk

Saloperie et dire qu il tient encore et toujours le pays …. Le peuple algerien est ficelé enchainé tenu d une poigne de fer par la racaille Fln

Cora Sultana de Paillette

on ne remerciera jamais assez le FLN de nous avoir obligé à quitter ce pays pourri où nos ancêtres vivaient des siècles avant que les arabes ne l’envahissent !

Viva l'Aldjérie

Mais je vous en prie chère madame, bla mzia, c’était de bon cœur !

Syd

On viendra faire la même chose en Palestine, j’espère que vous nous remercierez aussi après cela.