VIOLENCES : La Suède paie pour son Antisémitisme. VIDEOS

La Suède qui a fait le choix de favoriser sa population immigrée, au détriment de sa petite communauté juive, se doit à présent de constater que la violence exprimée à l’égard des juifs, se retourne maintenant contre les Suédois.Les juifs sont toujours les victimes annonciatrices de catastrophes imminentes.

Une fois de plus, les commentateurs mettent cette haine des juifs et de l’Occident sur le compte de la pauvreté, et du chômage.

Personne ne voit, que seule cette population immigrée d’Afrique (du Nord ou d’ailleurs), au nom de fallacieux prétextes, s’autorise la violence gratuite, alors que la société civilisée s’interdit d’ajouter la sauvagerie à la misère.

Les pauvres n’ont pas intérêt à aggraver leur situation par des incendies qui les priveront de leurs véhicules, ou par la dégradation de leur cadre de vie.

Seuls les irréductibles « gauchos » qui ont du mal à voir la réalité en face, parce qu’elle bat en brèche leurs discours de biens pensants quand il s’agit de cette population, s’arquent boute à leurs vieilles lunes, et s’ingénient à trouver une justification rationnelle à cette haine. La lâcheté rend subtil disait Emil Michel Cioran.

Pourquoi les pauvres, non-issus de ces populations ne s’autorisent pas ces violences, faites pour narguer les citoyens respectueux de leur pays, signifiant ainsi leur pouvoir de nuisance, si ce n’est pas pour signifier leur pouvoir tout court ? La lâcheté commence là où cesse la puissance disait Gérard Klein.

C’est donc maintenant autour de la Suède de prendre conscience des dangers qui la guettent, avant qu’il ne soit trop tard. Ou elle fait respecter la loi, ou la loi de jungle s’imposera à elle.

M. COHEN © JFORUM.Fr

Quatrième nuit d’émeutes en Suède

Les incidents ont éclaté après la mort d’un homme, brandissant une machette, abattu par la police. Partis de Stockholm, ils se sont étendus à la banlieue de la capitale suédoise, et même à Malmö (cette ville désertée par les juifs), dans le sud du pays.

Une voiture en feu à Kista, l’un des districts de la ville de Stockholm. Crédits photo : JONATHAN NACKSTRAND/AFP

Incendies, jets de pierre sur les forces de l’ordre, bris de vitres: les incidents ont repris dans la nuit de mercredi à jeudi à Stockholm et dans sa banlieue pour la quatrième fois consécutive. L’appel au calme du premier ministre, Fredrik Reinfeldt, n’a pas été entendu par les jeunes des banlieues défavorisées à forte population étrangère. Les incidents se sont même étendus dans le pays. Des violences ont également été signalées dans le Sud, à Malmö, où deux voitures sont parties en fumée. Un commissariat a été incendié à Ragsved dans la banlieue sud de la capitale. À Hagsätra, une cinquantaine de jeunes ont lancé des pierres sur la police et détruit des vitrines de magasins.

Mais le centre de la contestation reste Husby, district de la ville de Stockholm. C’est là qu’un homme de 69 ans brandissant une machette a été abattu par la police la semaine dernière, ce qui aurait mis le feu aux poudres. «Il est important de se rappeler que brûler la voiture de son voisin n’est pas un exemple de la liberté d’expression, c’est du hooliganisme», a déclaré le premier ministre suédois.

L’extrême droite dénonce l’immigration

Ces images de violence sont un choc pour la Suède réputée pour sa politique de justice sociale et son hospitalité envers les étrangers. Le pays est devenu l’une des destinations privilégiées par les immigrants en Europe ces dernières années. Environ 15 % de la population est née à l’étranger. «La Suède est un pays qui reçoit de grands groupes d’autres pays et je suis fier de cela», a déclaré Fredrik Reinfeldt.

L’extrême droite dénonce une immigration irresponsable. Dans une tribune publiée par le quotidien Svenska Dagbladet, le président des Démocrates suédois explique que «jamais auparavant on n’avait dépensé autant d’argent qu’aujourd’hui dans les banlieues à forte population d’immigrés» et il rappelle les actions de l’État pour Husby, berceau des affrontements depuis dimanche: un nombre d’élèves par classe très bas, «des bibliothèques flambant neuves» et des maisons de la jeunesse qui «ont des horaires d’ouverture généreux».

Si le modèle suédois d’État-providence a marqué les esprits, il a été largement réformé à partir des années 1990, entraînant la hausse des inégalités la plus forte de tous les pays de l’OCDE, rapporte l’agence Reuter. La population d’origine étrangère subit un taux de chômage de 16% contre 6% pour les Suédois de souche.

Le Figaro Article original