Un commandant des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime iranien, a été tué en Syrie en défendant « le peuple syrien opprimé » contre les « terroristes », ont indiqué lundi les médias iraniens.

Mohammad Jamali Paghal’e s’était récemment porté volontaire pour défendre un site religieux chiite près de Damas, a indiqué l’agence Mehr. Il a été tué « par des terroristes alors qu’il défendait » ce site, a ajouté l’agence sans préciser de date.

Selon Mehr, le haut gradé appartenait à une unité des Gardiens basée à Kerman, qui a également eu dans ses rangs le général Ghassem Soleimani, actuel chef de la Force Qods, chargée des opérations militaires extérieures.

Les obsèques du militaire, vétéran de la guerre Iran-Irak, sont prévues mardi dans la province de Kerman (sud), a précisé l’agence Isna.

L’Iran, principal allié régional du régime du président Bachar al-Assad, est accusé par les pays occidentaux et certains pays arabes de fournir des armes et un soutien militaire à l’armée syrienne.

Téhéran a toujours démenti avoir déployé des forces en Syrie ou fournir des armes aux troupes du président Assad, assurant n’avoir envoyé que des « conseillers » issus de la Force Qods.

L’Iran soutient aussi économiquement et financièrement la Syrie ainsi que le mouvement chiite libanais Hezbollah qui a engagé des combattants aux côtés des forces du régime de Damas contre les rebelles.

« Nous rejetons avec force (les affirmations sur) la présence de bataillons iraniens en Syrie », a réaffirmé lundi le porte-parole des Gardiens, Ramezan Sharif, cité par le site d’informations du corps d’élite Sepah news.

« Comme nous l’avons répété à de nombreuses reprises, l’Iran n’a pas de forces en Syrie et ses conseillers ne sont là-bas que pour partager leur expérience en matière de défense » avec l’armée syrienne, a-t-il déclaré.
Fin octobre, le président iranien Hassan Rohani avait affirmé que l’expulsion des « groupes terroristes » était un premier pas vers un retour au calme dans le pays. La Syrie est en proie depuis mars 2011 à une révolte populaire hostile au régime devenue une guerre civile que le pouvoir assimile à un complot international contre son pays, et qui a fait plus de 120.000 morts selon une ONG.

L’Iran prône une solution politique passant par une « élection libre (à laquelle) toutes les parties participent », dont le président Assad, ce que refuse l’opposition syrienne.

AFP | 04/11/2013 | 19h47
lorientlejour.com Article original

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