Le trafic présumé de viande de cheval récemment mis au jour porte sur quelque 3000 chevaux abattus sur une période maximum des trois dernières années, a indiqué aujourd’hui le parquet de Marseille, pour la zone qui le concerne. »On estime à 3000 le nombre de chevaux exportés par la filière mise en cause », a déclaré le procureur Brice Robin, qui a précisé que le pôle santé de Marseille, qui couvre les régions Paca, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, a ouvert fin juin une information judiciaire. « C’est une filière avec la Belgique », a-t-il précisé, ajoutant que « les chevaux proviennent apparemment de Hollande, de Belgique, de France, d’Espagne ».
« Il y a des irrégularités qui ont été constatées », notamment « sur les documents d’identification des chevaux qui étaient présentés à l’abattoir », a ajouté le procureur. « La traçabilité a été volontairement occultée, puisque souvent les chevaux possèdent deux identités différentes », a-t-il indiqué. Dans la région, les abattoirs de Pézenas (Hérault) et d’Alès » (Gard) seraient concernés, a-t-il poursuivi.
Selon une source proche de l’enquête, il s’agit de chevaux de toutes catégories (de trait, de sport, de courses…), jugés impropres à la consommation.
30-08-2013/ Le Figaro.fr avec AFP Article original