Un document confidentiel israélien montre comment la stratégie américaine a servi de templin vers l’obtention, par l’Iran, de la bombe atomique.
Nouvelles centrifugeuses IR-2 installées sur le site nucléaire de Natanz.

Jeudi 14 novembre, Israël a envoyé à la Maison Blanche à Washington, un document confidentiel soulignant, point par point, comment et quand l’Iran atteindra le stade de l’arme nucléaire, si la stratégie Obama-Kerry, cherchant à tout prix à obtenir un accord, réussit. Le document a été adressé au Conseil de Sécurité Nationale, conduit par Susan Rice, rapporte Debkafile. Les communications entre le bureau du Premier Ministre à Jérusalem et le Département d’Etat s’essoufflent, depuis que le ton est monté, dans les échanges entre le Premier Ministre Binyamin Netanyahu et le Secrétaire d’Etat John Kerry.


Vidéo du Comité d’urgence pour Israël contre la politique d’Obama.

Nos sources à Washington révèlent que Rice et le CNS ont adopté une position critique contre la politique du Département d’Etat – et pas seulement autour de la question du nucléaire iranien, mais aussi, concernant l’Arabie Saoudite, le Golfe Arabique et l’Egypte.

Cependant, le document israélien ne traite pas directement de la question des politiques de l’Administration Obama en soi. Il se contente d’un compte-rendu pur et simple, étape par étape, sur la façon dont le programme d’obtention d’une bombe nucléaire continuera à se mettre en place, si, justement, la proposition secrète de l’Administration est adoptée.

L’essentiel du contenu du document est hautement technique et destiné à une lecture attentive des experts américains. Il conclut que de suspendre le programme nucléaire de l’Iran durant six mois, comme le prétend l’Administration, avec sa stratégie diplomatique, raccourcira le chemin restant à parcourir vers la bombe et la mise à disposition d’une ogive atomique.

Le document israélien cherche aussi à réfuter l’argument de Kerry, disant que Netanyahu aurait attaqué la proposition américaine sans en connaître le contenu.

Washington et Téhéran continuent à utiliser leurs canaux dérobés de communication pour contourner les cinq puissances partenaires, avant qu’elles ne se rencontrent à Genève, pour le prochain cycle de négociations avec l’Iran, le 20 novembre.

La source de désaccord entre l’Administration Obama et Netanyahu s’est illustrée lors des échanges, autour de la visite du Directeur de l’AIEA, Yukiya Amano Article original, à Téhéran, le lundi 11 novembre.

Amano a eu des commentaires amers pour dire que rien n’avait changé dans le programme nucléaire iranien, au cours des trois mois précédents, soit depuis le début de la Présidence Rouhani – façon indirecte d’enterrer l’insistance de la Maison Blanche sur le fait que l’élection d’un Président « modéré » ouvrirait toutes grandes les portes à une solution diplomatique. Ces commentaires représentent un véritable acte de défiance à l’encontre de la présentation officielle de Washington. Et, effectivement, moins de 12 heures plus tard, donnant satisfaction aux pressions américaines, des « sources à l’AIEA » ont contré les commentaires d’Amano en déclarant que l’Iran avait arrêté l’installation des nouvelles centrifugeuses IR2, semblant vouloir prouver que l’enrichissement d’uranium se serait ralenti.

Mercredi, des sources exclusives de Debkafile, après avoir vérifié ces déclarations, ont découvert que l’Iran avait bel et bien poursuivi sa course folle, sans marquer la moindre pause, dans la fabrication des nouvelles centrifugeuses et les avait installées sur les sites d’enrichissement, mais ne les avaient pas mises en marche.

Cependant, elles se tiennent prêtes à être mises en marche à n’importe quel moment.

C’est vraiment le noeud du désaccord entre Washington et Jérusalem. Obama et Kerry accueillent cette situation comme « un gel », pour lequel ils offrent un allègement des sanctions qui étranglent l’économie iranienne, si ce stand-by s’étend à d’autres phases-clés du programme nucléaire.

Netanyahu la perçoit comme une façon de redonner une nouvelle vie à un processus dangereux.

Le document, qu’il a présenté au Conseil National de Sécurité, montre en détails comment la proposition américaine a donné un véritable coup de pouce aux Iraniens pour qu’ils accélèrent le travail de préparation, afin de terminer les étapes pratiques de leur programme d’armes nucléaires et se tiennent fin prêts à se lancer dans l’opération de finalisation au moment opportun soit dans l’enrichissement et la production de centrifugeuses, dès que les sanctions seront allégées.

La proposition américaine, dit Israël, a, par conséquent, écourté les délais, pour l’Iran, avant l’obtention de la bombe nucléaire.

DEBKAfile Reportage Exclusif 15 novembre 2013, 9:35 AM (IDT)

debka.com Article original

Voir également : worldtribune.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski

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Alex E. MERALI

Pas tout-à-fait d’accord avec vous, hann burt. Car le nommé Obama sait très bien ce qu’il veut et ce qu’il veut, en sa qualité de musulman masqué, c’est que l’Iran se dote de l’arme nucléaire. C’est clair comme de l’eau de roche. Sa politique, depuis sa première élection, a été malveillante et fourbe à l’encontre d’Israël, nous l’avons tous constaté. Sans un Congrès et un peuple américains très favorables à Israël, il serait, sans aucun doute, allé beaucoup plus loin dans l’expression de sa malfaisance.
Ceci dit, c’est effectivement le pire Président que les Etats-Unis aient jamais eu, bien pire encore qu’un Carter et ça, c’est un exploit.

hann burt

Les manœuvres fourbues de l’administration Obamaienne ne doivent absolument pas forcer Israël à renoncer à la fermeté, c’est-à-dire à la doctrine de Béguin. On ne permettra pas à un ennemi d’Israël de s’armer dans le but de détruire Israël. Obama s’est discrédité aux yeux du monde entier par son incapacité à comprendre les enjeux essentiels ponctuant les crises actuelles. Malgré ses errements et ses mauvaises idées, il persiste dans sa politique négative et met en danger l’avenir des Etats-Unis. Car « la faiblesse attise la haine » Nietszche. Le gouvernement israélien soit également se souvenir de la lâcheté des nations au moment ou le peuple juif est menacé. L’esprit de Golda Meir doit l’aider « Je préfère recevoir des remontrances que des télégrammes de condoléances « .

tibor

L’Iran compte à juste titre sur la faiblesse et l’indétermination de l’occident,
l’exemple de Munich dont on n’a pas tiré les leçons de l’histoire ne font que
les conforter, mais il se fourre le doigt dans l’œil.
Un pays veille et qui n’est pas dupe, et ne se laissera pas couillonner
et fera peut étre le sale boulot à la place des trouillards qui ne manqueront pas
à le condamner tout en étant hypocritement soulagés….
après tout, mieux vaut des condamnations que des…..condoléances
à bon entendeur salut
Sources :
ça coule de source