Les quinze pays membres du Conseil de
sécurité de l’ONU se sont mis d’accord mercredi pour exiger de Damas un
meilleur accès humanitaire en Syrie, selon des diplomates.
Une déclaration unanime à cet égard doit être adoptée formellement mercredi
matin.Une déclaration unanime à cet égard doit être adoptée formellement mercredi
matin.
Elle demande aux autorités syriennes de « prendre immédiatement des mesures »
pour lever les obstacles à la livraison de l’aide, et pour autoriser notamment
les convois d’aide de l’ONU venant de pays voisins à passer la frontière.
Des ONG utilisent déjà cet itinéraire, passant notamment par le Turquie,
mais pas les convois de l’ONU.

La Russie, alliée du régime de Bachar al-Assad, était réticente à cet accès
transfrontalier car l’aide parviendrait alors directement à des zones
frontalières tenues par l’opposition dans le nord et l’est du pays.
Mais, selon des diplomates, Moscou ne s’est pas opposé à l’adoption de
cette « déclaration présidentielle », qui requiert l’unanimité et est moins
contraignante qu’une résolution.
« C’est un succès pour l’accès humanitaire », a estimé un diplomate. Ce texte
va « renforcer la capacité de Valerie Amos (la chef des opérations humanitaires
de l’ONU) de lever les obstacles bureaucratiques » que le gouvernement syrien
met à la fourniture de l’aide, a expliqué un autre diplomate. « Cela ne fera
pas une différence énorme mais il y aura plus d’aide qui arrivera ».

La déclaration presse Damas « de prendre immédiatement des mesures pour
faciliter l’extension des opérations de secours humanitaire et de lever les
difficultés bureaucratiques ou les autres obstacles » posés à la livraison de
l’aide.
Cinq millions de Syriens ont été déplacés ou exilés par la guerre mais,
selon l’ONU, le gouvernement syrien a réduit les visas pour les agences et les
ONG qui cherchent à leur venir en aide. Il a aussi mis des conditions strictes
à la livraison d’aide aux zones contrôlées par l’opposition.

La déclaration avait été proposée par le Luxembourg et l’Australie. Elle a
profité de l’élan donné à la diplomatie par l’adoption, vendredi dernier par
le Conseil, de sa première résolution sur la Syrie depuis le début du conflit
en mars 2011, un texte autorisant la destruction des armes chimiques syriennes.
Dans sa déclaration, le Conseil invite Damas à autoriser « un accès libre et
sécurisé à la population qui a besoin d’aide par les moyens les plus
efficaces, y compris en franchissant les lignes de front et, quand cela se
justifie, les frontières avec les pays voisins ».

Il se déclare « consterné par le niveau croissant et inacceptable de la
violence et par la mort de plus de 100.000 personnes en Syrie ».

NEW YORK, 02 oct 2013 (AFP)

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