Sous couvert de « rébellion » contre le Régime Assad, beaucoup de combattants sunnites, sympathisants des Frères Musulmans – financés par le Qatar-, mènent, en fait, une guerre de nettoyage ethnique contre les autres minorités du pays, en particulier contre les Kurdes, qui doivent se défendre, quartier par quartier, village par village, contre cette collaboration ouverte avec les combattants étrangers (Irakiens, Talibans Pakistanais, Tunisiens, Tchétchènes…) dépêchés par toutes les filières mondiales d’Al Qaeda.

Des “combattants” rebelles syriens ont kidnappé 13 civils kurdes dans la province du Nord d’Alep, dimanche, pour les livrer aux Islamistes, qui détiennent déjà 250 Kurdes enlevés, rapporte une ONG.
L’Observatoire syrien des Droits de l’homme a déclaré que 13 Kurdes ont été captures à un barrage routier de la region de Sfeira, près d’Alep et immédiatement livrés au Front Al-Nusra, un groupe jihadiste affilié à Al Qaeda.


Combattantes Kurdes

Al-Nusra et l’Etat Islamique en Irak et au Levant (ISIS), un autre groupe affilié à Al Qaeda, opérant en Syrie, ont kidnappé 250 civils kurdes depuis la fin juillet.

La majorité a été prise en otage, quand les deux groupes ont pris d’assaut deux villages kurdes, Tall Aren et Tall Hassel, à la fin juillet.

Les Kurdes de Syrie ont infligé de Lourdes défaites aux Jihadistes, au cours des derniers mois, dans le Nord et le Nord-Est de la Syrie, où la minorité espère instaurer une zone autonome.

Les affrontements se sont intensifiés depuis la mi-juillet, lorsque les combattants kurdes ont chassé les Jihadistes du village de Ras-al-Aïn et de sa frontière adjacente communiquant avec la Turquie.

Les combats ont fait des dizaines de morts des deux côtés, selon l’observatoire basé en Grande Bretagne.

A Tall Aren et Tall Hassel, au moins 26 Kurdes, dont 10 combattants, ont été tués par les groupes jihadistes, entre le 29 juillet et le 5 août, selon l’observatoire, qui s’appuie sur un réseau de militants, de médecins et de juristes sur le terrain.

Les Kurdes de Syrie se sont attirés les foudres de beaucoup de combattants rebelles, des Jihadistes mais aussi d’autres factions sunnites se prétendant plus « modérées », parce qu’ils préservent cette autonomie, plutôt que de combattre aux côtés du soulèvement contre le régime de Bachar al Assad.

La minorité s’est concentrée sur la protection de ses zones et a renforcé le maintien de son autonomie, considérant qu’elle n’est ni arabe ni Islamiste.

Dans certaines zones, les groupes rebelles travaillent main dans la main avec le mouvement jihadiste, mais dans d’autres secteurs, dont la province d’Idlib, au Nord, les tensions entre les deux camps ont éclaté jusqu’à des conflits, parfois ouverts et meurtriers. D’autres fois, la désinformation bat son plein, pour tromper les Occidentaux et espérer obtenir des armes lourdes, ensuite revendues aux Jihadistes.

Les groupes rebelles ont très favorablement accueilli l’arrivée des organisations jihadistes, comme Al Nusra, qui comprend de très nombreux combattants étrangers dans ses rangs, Irakiens, Tunisiens, Pakistanais, Tchétchènes, Caucasiens, dès les premiers jours du soulèvement armé contre le régime, qui a coûté plus de 100. 000 morts depuis mars 2011.

Mais l’enthousiasme préalable soulevé par les livraisons d’armes et de nourriture, ainsi que pour les compétences et la combativité de ces groupes terroristes se sont évanouis, au fur et à mesure des accusations de violations flagrantes commises par les membres d’Al Nusra et d’Al Qaeda au Levant.

AFP/https:// now.mmedia.me Article original

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Massacres et nettoyage ethnique contre les Kurdes de Syrie (Avanti.be)

Les représentants du PYD (Parti de l’Unité Démocratique, principal parti kurde de Syrie) dans les capitales européennes diffusent ces jours ci un appel international dramatique pour freiner ce qu’ils considèrent comme le début d’une campagne de nettoyage ethnique dans le nord de la Syrie de la part de différents groupes djihadistes – et particulièrement du dénommé « Front d’Al-Nousra » et de l’organisation « Etat Islamique d’Irak et Syrie » (EIIS).

Selon cette dénonciation, des dizaines d’exécutions sommaires se seraient produites, des centaines de kidnappings et des milliers de personnes ont été forcées d’abandonner leurs foyers devant la menace djihadiste, menée au nom de plusieurs « fatwas » (décrets islamiques) dans lesquels ont qualifie les Kurdes de « traîtres » vis-à-vis desquels il serait « halal » (autorisé en accord avec le Coran) de prendre possession de leurs bien et de leurs femmes.

Si cette politique de « terre brûlée » affecte plusieurs zones habitées par les Kurdes dans le nord de la Syrie, les assassinats collectifs, les viols, les tortures et les kidnappings de centaines de civils touchent particulièrement la région comprise entre la ville d’Alep et le bassin du fleuve Euphrate, qui entre en Syrie depuis la Turquie par Jarablous, ville transformée en bastion des organisations islamistes les plus radicales.

Cette campagne aurait donc comme but de briser définitivement la continuité territoriale de la bande frontière contrôlée par la minorité kurde de Syrie – entre 12 et 15% de la population syrienne totale – en rendant ainsi invivable le projet d’autonomie mis en marche par le PYD.

Concrètement, les localités affectées par ces opérations militaires seraient, outre Jarablous, Mambij, située au sud de la première, Al Bab, Al Safira et, surtout, Tall Hassel et Tell Aran, au sud-est d’Alep, où, selon les dénonciations, près de 70 civils auraient été exécutés le 31 juillet et le 1er août, dont de nombreux enfants et femmes. Au total, ces sources estiment à quelques 40.000 personnes le nombre de civils qui ont été forcés de fuir pour échapper à cette opération de nettoyage.

L’une des explications pour ces massacres est l’offensive lancée par les groupes djihadistes et certaines brigades de l’Armée syrienne libre (ASL) proche d’eux, contre le « Front kurde », composé par plusieurs brigades de la même Armée syrienne libre qui, lorsqu’à éclaté la guerre entre le PYD et les organisations djihadistes, auraient pris position en faveur du principal parti kurde et de ses Unités Populaires de Défense (YPG).


Al Nusra.

Le PYD et le Front kurde évoquent une réunion de chefs de l’ASL qui s’est tenue dans la ville turque de Gaziantep sous la direction de Abdul Jabar al Akidi et dans laquelle aurait été approuvée l’expulsion du Front kurde de l’ASL, en exigeant à toutes ses unités qu’elles remettent leurs armes. La réponse de Hadji Ahmad, dirigeant des brigades kurdes de l’ASL a été nette : « Venez les prendre si vous l’osez ». Dans sa déclaration, Hadji Ahmad, prévient également les pays européens qui ont approuvé l’envoi d’armes à l’opposition syrienne qu’ils « doivent savoir dans quelles mains tombent ces armes et pour quelle utilisation ».

Selon plusieurs sources, plusieurs imams salafistes de Jarablous auraient déclaré une « guerre sainte » contre les Kurdes, affirmant que les musulmans « qui ne les combattent pas sont des infidèles et se dressent contre Allah et son prophète Mahomet ». Pour Hadji Ahmad, au contraire, « ces bandes de matons torturent des gens aisés pour demander des rançons, ils n’ont aucun objectif révolutionnaire et leurs actions sont incompatibles avec l’Islam, elles ternissent son image car il s’agit d’un banditisme qui se consacre au pillage. Depuis quand des bandits, des voleurs et des pilleurs sont-ils des révolutionnaires ? »

Pour sa part, le PYD, dans son appel au soutien de la communauté internationale, considère que « la révolution initiée en mars 2011 par les femmes du marché Hamadiah de Damas s’est transformée en une guerre sanglante entre le régime et une opposition dominée par des groupes liés à Al Qaïda, infiltrée par des volontaires étrangers dont l’objectif est d’instaurer la charia avec une interprétation rétrograde de l’Islam à l’encontre des minorités ethniques et religieuses de Syrie ».

Source : cuartopoder.es/terramedia/denuncian- Article original
Traduction française pour Avanti4.be

avanti4.be Article original

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Armand Maruani

{{ {{ {{Le  » Hallal  » dans toute sa splendeur . Tout est bon dans le Coran pour les Jihadistes .

On utilise les fatwas pour tuer , violer , envahir , kidnapper et procéder à des nettoyages ethniques . Les mêmes méthodes employées jadis pour envahir l’Ifrikya aux dépends des berbères .

Mêmes méthodes jadis en Afrique et aujourd’hui sur toute la planète .

Voilà les voisins d’Israël depuis sa création .
Ceux , soit disant qui souhaitent la paix en même temps que sa destruction .

Une paix  » Hallal  » à la mode Jihadiste .}} }} }}

Denis

Poutine devrait massivement armer les Kurdes