Trente-trois civils ont été tués mardi par les forces de sécurité en Syrie, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui a également fait état de la mort de 14 membres des forces de sécurité.
L’OSDH avait indiqué plus tôt qu’une centaine de déserteurs avaient été tués ou blessés mardi par l’armée régulière lors d’affrontements dans la province d’Idleb, près de la frontière turque.
Vingt-trois civils ont été tués dans la province d’Idleb et sept autres à Homs (centre), haut-lieu de la contestation contre le régime du président Bachar al-Assad, selon l’OSDH basé au Royaume-Uni.
Ces morts s’ajoutent à trois autres annoncées plus tôt par l’organisation. Deux civils avaient été tués par les forces de sécurité dans le quartier Jab Jandali, à Homs, et un troisième à Khan Cheikhoune, dans la province d’Idleb.
Par ailleurs, 14 membres des forces de sécurité ont été tués lors d’affrontements avec des déserteurs dans la province de Deraa, une ville du sud où la révolte avait débuté à la mi-mars, toujours selon l’OSDH.
Ces combats entre soldats et militaires dissident se sont fait plus sanglants depuis lundi.
« Une centaine de déserteurs ont été encerclés puis tués ou blessés entre les villages de Kafroueid et al-Fatira » dans la région de Jabal al-Zaouia, à plus de 330 km au nord de Damas, avait indiqué plus tôt l’organisation.
La veille déjà, plus de 60 déserteurs avaient péri en tentant de fuir dans la province d’Idleb, selon l’OSDH.
La Ligue arabe a annoncé mardi l’envoi d’observateurs jeudi en Syrie, où la répression de la révolte a fait plus de 5.000 morts depuis la mi-mars, selon une estimation de l’ONU.
Les monarchies du Golfe, à la pointe de l’initiative arabe pour la sortie de crise, ont exigé l’arrêt immédiat de la répression et la libération des détenus avant l’arrivée de ces observateurs.
NICOSIE, 20 déc 2011 (AFP)
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