Les experts de l’Organisation pour
l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ont quitté leur hôtel à Damas
vendredi pour leur première sortie en mission après l’attribution du Nobel de
la paix à leur institution.Les inspecteurs, accompagnés de collègues de l’ONU, ont pris place à bord
de six voitures pour une destination inconnue, leur travail étant entouré
d’une grande discrétion depuis leur arrivée dans le pays le 1er octobre.
Chargée de superviser la destruction de l’arsenal syrien conformément à une
résolution historique de l’ONU, votée afin de prévenir toute intervention
militaire dans le pays en guerre, l’OIAC se retrouve depuis quelques mois au
coeur de l’actualité et des enjeux diplomatiques mondiaux.

Réagissant au prix, le directeur général de l’OIAC a estimé que cette
récompense allait aider à convaincre les Etats jusque-là récalcitrants de
bannir ces armes.
« Je sais que le prix Nobel de la paix nous aidera dans les mois qui
viennent à promouvoir l’universalité de la Convention » de 1993 sur
l’interdiction des armes chimiques qu’une poignée d’Etats n’a toujours pas
signée ou ratifiée, a dit Ahmet Uzumcu.

Fondée en 1997 à La Haye, l’OIAC est chargée de mettre en oeuvre la
Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC) signée le 13 janvier
1993.
Cette Convention constitue un rare exemple de succès dans les efforts de
désarmement mondial puisqu’elle rassemble 190 pays depuis l’adhésion de la
Syrie en septembre.

Seule une poignée d’Etats, dont Israël et la Corée du Nord, ne l’ont pas
signée ou ratifiée.

DAMAS, 11 oct 2013 (AFP)

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