Dans un entretien au Journal du Dimanche, le sénateur UMP Serge Dassault (propriétaire du Figaro) se déclare victime de «racket» et de «chantage» de la part d’une «bande de voyous». Il dénonce un «complot» pour le «démolir» et le «déconsidérer». Reconnaissant une trentaine de dons, «tous enregistrés devant notaire et sur (ses) fonds personnels» pour «aider les gens» et participer au financement de projets pour Corbeil-Essonnes, il récuse fermement tout achat de vote : «Tout cela est faux, je n’ai jamais donné un sou à qui que ce soit pour voter pour moi». Alors que les juges parisiens en charge du dossier ont demandé la levée de son immunité parlementaire, il répète qu’il a «toujours été à la disposition de la justice».
08-12-2013/ Le Figaro.fr Article original