Les négociations de paix avec les Palestiniens, qui échouent invariablement depuis 20 ans, commencent sur une note douloureuse, très mal ressentie par l’opinion israélienne. L’annonce de la prochaine libération de 104 détenus « ayant du sang sur les mains », du sang d’enfants, de femmes et de soldats d’Israël a tout d’une pilule amère qui envoie, une fois encore, le plus mauvais message à la partie adverse, qu’on prétend « partenaire » de paix : ainsi donc, le gouvernement dirigé par Binyamin Netanyahu aurait cédé au chantage. Capitulé.Le Premier Ministre a tout fait pour éviter d’offrir un prétexte à Mahmoud Abbas de ne pas se présenter à Washington et refuser « d’ouvrir un nouveau chapitre » de pourparlers. Mais, c’est bien la preuve que la seule menace palestinienne de s’abstenir a marché, pour extorquer de nouvelles concessions, sans autre contrepartie qu’un acte de présence. On peut se demander, alors, jusqu’où Netanyahou est prêt à aller, dans ces « concessions douloureuses », lorsque, effectivement, les uns et les autres rejoindront la table des négociations? De grands experts, comme Daniel Pipes, prédisent déjà, avec des accents de Cassandre que, comme avant lui, Ariel Sharon, Bibi serait passé « à gauche Article original ».

Avant de tirer des plans sur cette nouvelle comète, qui survole Jérusalem pour une période déclarée, d’au moins, 9 mois,sachons, déjà, où nous en sommes, au stade actuel :

Tsipi Livni, flanquée d’Itzhak Molcho, conseiller du chef de gouvernement, se sont envolés dans la nuit, pour Washington. Ils doivent y rencontrer une délégation palestinienne menée par Yasser Abed Rabbo, vétéran de ces discussions qui tournent en rond depuis si longtemps.

Les espérances sont fortes. La méthode préconisée par John Kerry est inverse à celle qui a prévalu jusqu’à présent. Constat : chaque fois qu’on a commencé par les sujets les plus faciles à résoudre, les blocages ont commencé à se faire jour sur les sujets complexes à fort contenu émotionnel : Jérusalem, les frontières et la sécurité, les « réfugiés » et leur point de chute.


Quartier de Gilo, au Sud-Ouest de Jérusalem -et non à « l’Est » comme le dit la ritournelle.

Cette fois, ces problèmes au coeur du conflit devraient être traités simultanément, selon Sylvan Shalom, à Galei Tsahal, la radio de l’armée d’Israël.

C’est ce que confirme Rabbo sur « la Voix de la Palestine » : en principe, on traitera, d’emblée, de la sécurité et des frontières.

Binyamin Netanyahou a toujours résisté aux préconditions palestiniennes, exigeant des concessions sur ces sujets et celui, imbriqué, des implantations. Si, précise Shalom, on avait renoncé sur ces questions, on n’aurait plus aucun moyen d’inciter les Palestiniens à faire, en retour, des concessions sur Jérusalem et les « réfugiés » (7 millions de prétendants au titre, au bas mot).

En matière de concessions territoriales, Israël a déjà donné : l’expérience amère de Gaza, devenant un bastion terroriste du Hamas a suffi. Il n’est pas question de céder un grain de sable, sans contrepartie sécuritaire. Et les réfugiés doivent, s’ils veulent revenir, s’installer du côté de Ramallah ou à Gaza.

Mais, la mission de Livni et Molcho, à ce stade, n’a pas la portée politique que leur prêtent les médias : nous n’en sommes qu’au stade des préliminaires.

D’une part, Kerry doit s’assurer que ces négociations reprennent effectivement, avant de faire signer la moindre clause d’assurance (policière, militaire ou économique), de la part d’Obama, aux deux parties.

D’autre part, le Secrétaire d’Etat américain met en place un mécanisme de participation indirecte de la Ligue Arabe, notamment l’Arabie Saoudite et l’Egypte, qui auront leur mot à dire sur les conséquences et résultats de ces pourparlers, au niveau régional en effervescence »>Article original.

A ce point, il faut revenir sur les propos énigmatiques du Ministre de la Défense, Moshé « Booguy » Ya’alon, s’agissant de la libération des 104 terroristes : « Nous révélerons, plus tard, les considérations stratégiques qui ont pesé sur cette décision ».


Moshe « Booguy » Ya’alon.

Actuellement, l’armée égyptienne, menée par le Général al-Sisi, réprime les éléments jihadistes au Caire et dans le Sinaï, dans le cadre de l’opération « tempête du Désert » (ainsi nommée, non sans clin d’œil à la Guerre américaine en Irak). Israël est, c’est un secret de Polichinelle, en étroite communication avec les renseignements égyptiens. L’Arabie Saoudite et les Emirats chassent des Libanais vivant dans le Golfe, sur la foi de leur affiliation et soutien au Hezbollah et donc, à l’Iran.

Quant aux chances de réussite du processus de paix, la sagesse populaire finit par croire que le fossé entre les parties s’est tellement élargi, qu’elles sont devenues infimes.

La stratégie suivie par Bibi Netanyahou est, dès lors, assez simple : ou ça passe, ou ça casse. Mais, en ce cas, il espère bien l’emporter, aux yeux des Américains, tout du moins, dans le jeu des accusations réciproques de responsabilité dans l’Echec de la paix. S’il a opté pour la relance, c’est dans le but d’amener Israël à une position de force, en cas de fiasco. Il était donc, politiquement, nécessaire (et coûteux) de démontrer que, frappant les trois coups, l’Etat Hébreu a, d’emblée, fait des concessions douloureuses, par la libération de prisonniers. Les Palestiniens n’ont rien voulu entendre des préoccupations sécuritaires et identitaires de l’Etat Juif ? Parfait, mais quel geste auraient-ils fait, pour justifier d’un énième repli unilatéral? Netanyahou s’est affirmé en homme fort, capable de prendre sa propre opinion, mieux, les « durs » de son propre gouvernement, à rebrousse-poil.

Si, par miracle, le processus parvient à un terme (temporaire ou définitif) acceptable par les deux parties, il entrera dans l’histoire comme celui qui a résolu le conflit et accepté une « Palestine démilitarisée », reconnaissant que les lignes d’armistice dites de 1967 ne sont pas intangibles, que Jérusalem n’est pas divisible, que les réfugiés doivent être accueillis par leurs frères palestiniens et qu’Israël est le pays des Juifs. De la coupe aux lèvres, il y a encore loin, là où nous en sommes actuellement.

Pour se prémunir des critiques sur son flanc droit, Netanyahou veut faire voter une Loi Fondamentale disant que tout accord avec les Palestiniens sera ratifié par un référendum populaire, si jamais la négociation fonctionne, effectivement.

Dani Dayan Article original, conseiller des affaires étrangères pour le Conseil de Yesha (les implantations) suggère que le Premier Ministre bluffe le monde entier et qu’il en est conscient. Il détient encore toutes les cartes en mains et n’en a distribué aucune.

A ce stade, il n’a arrêté aucune décision stratégique, qui évoluera si et seulement si les pourparlers avancent. Toutes les options sont ouvertes. Selon Uzi Arad Article original, ancien conseiller à la Sécurité Nationale, il n’y a, par contre, pas de raison de douter de sa sincérité, lors de son discours, il y a 4 ans, à l’université Bar-Ilan, selon les conditions édictées à l’époque et mentionnées ci-dessus.

La solution, parant à un échec annoncé, alors que tout un chacun ayant les pieds sur terre, sait que le fossé est large sur les quatre questions-clés (« frontières », sécurité, Jérusalem et implantations, réfugiés), serait de parvenir à un accord intérimaire qui ne ferme pas la porte à un stade ultérieur de discussions.

En effet, les Zones A et B, sous contrôle partiel ou total palestinien, à l’heure actuelle, forment déjà une sorte d’état auto-administré. Leurs limites pourraient constituer des frontières provisoires, en attente de résolution des points qui fâchent. La question est : que devient la « Zone C », sous contrôle israélien, avec la Vallée du Jourdain et les principaux blocs de présence juive ? Depuis Bill Clinton et les accords de Taba (mars 2001), les Etats-Unis ne sont pas opposés à une annexion des implantations par Israël, en échange de villages arabes situés à cheval entre les juridictions. Seule, l’Europe et sa nouvelle Directive, préjuge et s’oppose à tout compromis sur cette question dite des « territoires ». Pour David Makovsky Article original, directeur du Washington Institute (For Near East Policy Article original), un accord temporaire a de solides de chances de réussir, alors que poursuivre l’obsession d’un accord définitif et total risque fort de conduire à une nouvelle désillusion.

L’Hypothèse de travail de Bibi Netanyahou serait, selon ses proches, que « cela un accord de paix définitif, la fin des revendications »>Article original n’arrivera pas » : les Palestiniens ont montré trop de talents à faire échouer les discussions.

Son but le plus évident serait d’obtenir la paix… pas tant vis-à-vis des Palestiniens, s’ils ne s’y montreraient pas disposés, que des Américains, qui n’auront arraché à Abbas aucune des fameuses concessions réciproques nécessaires à l’établir.

On en revient aux considérations stratégiques de Moshe Ya’alon et au rôle de l’Egypte et de l’Arabie : la région est en ébullition. Le Hamas est en lutte aux côtés des nostalgiques de Morsi et reprend langue avec l’Iran, contre l’Egypte des militaires. Les généraux égyptiens restent des alliés objectifs, en tout cas, un meilleur parti que les Frères Musulmans, dans la sécurité de la frontière Sud. D’autre part, l’Iran, grâce aux victoires stratégiques Article original du Hezbollah et d’Assad, en Syrie, poursuit sa percée vers la Bombe atomique et l’hégémonie, aux dépends des Sunnites. Israël a, réellement, besoin que l’Administration Obama lui lâche la bride sur la question stratégique cruciale, voire l’appuie militairement, en cas de décision cruciale à prendre. L’Arabie Saoudite, sans le dire ouvertement, est bien plus menacée par Téhéran que Jérusalem. Un service diplomatique pourrait en valoir un autre, d’ordre militaire…

L’Administration Obama, discréditée en Egypte comme parrain des Frères Musulmans, en froid avec le Royaume Wahhabite, a besoin d’une réussite symbolique pour redorer son blason terni au Moyen-Orient. Les Egyptiens anti-Morsi scandent : « Obama dégage! Poutine, Viens! ». Parler de paix autorise à cacher ces massacres d’autres peuples de la région qu’on ne saurait voir et ces manoeuvres ourdies contre la liberté de ces mêmes peuples, depuis le perron de la Maison Blanche.

Par : Marc Brzustowski.

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ChicMontana

Non mais vous vous moquez du monde ? Vous croyez que les musulmans s’en tiennent à des signatures ? Je fiche mon billet que l’encre n’aura même pas le temps de sécher avant que les troubles reprennent ! La volonté des occupants arabes n’a jamais été de n’occuper qu’un lambeau de territoire mais l’entièreté de la terre d’Israël et rester seuls maîtres de Jérusalem, ensuite de refouler les juifs à la mer, c’est écrit dans leur Chartre. A ma connaissance ils n’en n’ont pas abrogé une seule ligne. Quand aux nations elles s’en foutent et sont autant concernées que lorsque des millions d’entre nous étaient traités moins des bêtes et finissaient dans les fours d’Auschwitz…Horreur, mais sorry nous ne savions pas ! Les Occidentaux savaient depuis 1941 et ils n’ont pas levé le petit doigt pour porter secours au peuple, plus fort encore certains pays comme la France ont même participé activement aux rafles. Compter sur l’Occident c’est compter sur le diable. Israël n’a qu’une seule issue sur laquelle compter, Hachem. Les autres c’est du vent, un leurre

masca38

Au lieu de vous adapter à la droite ou à la gauche, si vous voulez sauvegarder cette Terre d’Israël, nous nous permettons de vous recommander de rester Israélien. Libérer 104 prisonniers maintenant pourrait être payant à condition que l’adversaire, sans accorder la moindre concession, ne tente pas d’aller trop loin dans ces demandes. Ne serait-il pas salutaire de libérer tout le monde, quand la Paix et la coopération auront été signés par les deux partis avec l’accord certain et la participation effective de l’ensemble des nations.
Israéliens, activez la Paix serait bénéfique pour tous mais, ne tournez jamais le dos à vos frères ennemis qui ne sont pas nécessairement géographiquement et moralement à côtés de vous.

jules26

Ce qui me choque moi , c est ce sourire idiot du peres , serrant la main rouge de sang . Du sang d enfants , sang d innocents , assassiner sauvagement . Alors je me dit que ces personnes (netanyahu , livni , peres . ) sont ceux qui vont vendre israel aux palestiniens , et le pire c est ce silence du peuple d israel .

yaakova

Entièrement d’accord avec toi, ChicMontana !
shalom

meïr

Oui, tout à fait . A la base , parler de 2 Etats pour 2 peuples c’est déjà un échec pour nous. Mais la diplomatie c’est justement l’art de tournicotez tournicotons ( pour les séniors comme moi ! ) ; au moins , on parle d’autre chose que de la pluie et du beau temps…mais tant que cela nous coûte en impôts, c’est un moindre mal .

ChicMontana

Toute concession supplémentaire aux arabes qui ne sont et n’ont jamais été palestiniens est une stratégie gagnant-perdant ! Le simple fait d’avoir arraché la libération de criminels méritant la potence est déjà en soi une victoire que les arabes fêteront comme il se doit avec bonbons etc etc et ces libérés reprendront leurs anciennes habitudes criminelles avec la bénédiction d’Abbas. Ce sont là des certitudes. Les arabes sont déjà gagnants. La seule réponse, celle qui fâcherait l’Occident, mais on s’en moque c’est NIET, et RENIET à la seule présence arabo musulmane sur Eretz Israel. C’est de refouler ces envahisseurs jusqu’au delà du Jourdain en Jordanie d’où ils sont sortis. C’est de proclamer haut et clair la réunification de tous les territoires, je dis bien tous, quoi qu’en disent les étrangers qui ont outrecuidance de définir à la place des israéliens les frontières de leur pays, car à la différence d’avec l’occupant arabe, Israel est un pays reconnu par l’ONU, c’est une démocratie véritable alors qu’il n’en est rien chez les terroristes lesquels n’ont aucune légitimité sur leurs revendications territoriales. Paris supporterait-il que les algériens déjà fortement implantés revendiquent la partition de la ville ? La réponse serait bien évidemment NON . La paix au Moyen-Orient passe par le chacun chez soi, les juifs dans l’état juif et les arabes en Jordanie ou au diable s’il leur plait mais pas en Israël.

franck75015

{{ {{Chers Juden,

de quoi parles-tu Bibi, du processus d’Auschwitz ?
Bibi and Co, tu prends les Juifs et la Nation Juive pour des abrutis, un assassin et un tueur de Juifs reste un assassin et un tueur de Juifs, ta politique de la mort tu peux te la garder pour toi et ton pôte Hussein Obama et ta copine Catherine Ashton !

Aujourd’hui comme toujours, l’Administration Américaine au travers de son Président Hussein Obama & Co accompagnée de l’Union Européenne en la personne de Catherine Ashton (sous couvert de l’Organisation des Nations Unis) n’ont qu’un seul et unique Objectif la Destruction et la Liquidation pure et simple de la Nation Juive Israël.

Pour se faire ils utilisent et manipulent les Nations Arabo Islamo Musulmanes et tout particulièrement les Arabes.

Comme dans le bon vieux passé, l’Administration Américaine au travers de son Président Roosevelt & Co (tiens déjà un américain) accompagnée de l’Union Européenne en la personne de Churchill (tiens déjà là aussi un anglais quel pur hasard !) (sous couvert de l’Organisation des Nations) n’avaient qu’un seul et unique Objectif la Destruction de la Nation Juive Israël renaissante en utilisant et manipulant les Allemands incarnés en la personne de Adolphe Hitler.

Rien n’a changé, juste les personnages, l’Idéologie reste la même.
Juden n’ayez pas peur !}}

Que Le Maître du monde protège et bénisse la Nation Juive Israël pour l’éternité !}}

jules26

MES FRERES,IL Y A QU’UN SEUL QUI DECIDE POUR ISRAEL C’EST HM,ALORS NE VOUS CASSEZ PAS LA TETE,IL N’Y AURA JAMAIS LA PAIX,ET ISRAEL NESERA JAMAIS DIVISEE,HM A FAIT UNE PROMESSE A ABRAHAM,C’EST NOTRE HERITAGE,MAIS IL FAUT FAIRE ATTENTION A CETTE VIPERE DE TZIPI LIVNI,ELLE EST CAPABLE DE PROMETTRE A CET ASSASSIN D’ABOUT DE MES C….,MONT ET MERVIELLES,IL FAUT PRIER POUR QU’HM LUI FERME LA BOUCHE A JAMAIS,ET A TOUS CES GAUCHISTES QUI POURISSENT ISRAEL
AMEM

SHYLOCKII

Il ne me semble pas que Shamir ait lâché quoique ce soit face aux pressions de toutes sortes.
Mais qui ne dit mot consent.
Le peuple se tait.
Au lieu d’être 7000 neuneus à se battre a coup de pistolets et boules a eaux sur la place I. Rabin, il aurait mieux fallu 70000 personnes qui manifestent contre la libération de 106 criminels qui vont encore faire le V de la victoire et conforter nos pires ennemis que nous sommes faibles.

SHYLOCKII

La fameuse formule « gagnant/gagnant » n’est qu’un enfumage de plus.
D’ailleurs elle fut utiliser par Ségogol avec le succès que l’on sait.
Depuis le « processus » d’Oslo on perd a tous les coup car les dès sont pipés.
Nos adversaires sont roués et plein de duplicité.
Nos dirigeants naïfs et angéliques.
Bon sang, relisez donc « Le prince » de Machiavel » et surtout « l’art de la guerre » de Tsun Zu » au lieu de « Martine à la table des négociations » ou « les bisounours s’amusent avec leurs amis muzz »

MarcBRZ

Pour éviter de mettre la charrue avant les boeufs, le seul « espoir » que souligne l’article, c’est que, quelles que soient les propositions qui sortiraient de ces discussions (qui n’ont pas encore commencé », seul le Peuple Israélien, en dernière instance jugera de leur valeur par un vote. Si vous êtes israélien, qu’st-ce qui vous empêche de voter « contre », si vraiment vous ne les sentez pas, ces mesures? Cela réduit, déjà, considérablement, le caractère de « culte de la personnalité » qu’on voudrait mettre, derrière cette reprise des pourparlers.

Netanyahou n’est ni mieux ni pire, c’est un animal politique qui a su mener sa barque pour survivre à bien des coups tordus, de la part des Américains comme des Européens. Citez-nous en au moins un autre détenant ce palmarès de résistance aux pressions externes. Begin, Shamir et tant d’autres ont été sortis de scène par manque d’habileté à naviguer en eaux troubles, trop de franchise, face au monde extérieur. Ils restent des modèles de constance. Mais doit-on lâcher la barre pour qu’on vous estime?

david c

Cet article serait interessant si…..il ne ressemblait terriblement à tous les autres qui depuis toujours nous invitent à …plus d’espoir,…plus de confiance …etc ! Pour le moment nous donnons , mais bientôt on va voir ce qu’on va voir , mais… voir quoi : Que M.Netanyahu fait ce qu’il veut , quand il veut , ce qu’il croit bon (à lui tout seul)! et bien malin celui qui peut expliquer de quel coté il se situe, à la lumière de ses dernières décisions ! peut-être ne le sait-il pas lui-même !