Le président russe Vladimir Poutine a estimé
mardi que la coopération de la Syrie sur les armes chimiques avait dissipé les
« doutes », et proposé d’élargir la conférence de paix Genève 2 à des pays comme
l’Indonésie. « Les doutes sur la réaction adéquate de la direction syrienne à la décision
prise sur les armes chimiques ne se sont pas vérifiés », a déclaré M. Poutine,
cité par Ria Novosti en marge du sommet Asie-Pacifique à Bali.
« La direction syrienne s’est mise très activement à ce travail et agit de
manière très transparente, aide les structures internationales », a ajouté le
président russe.

« J’espère que ce travail va continuer au même rythme et de la même
manière », a encore déclaré M. Poutine, dont le pays, allié du régime syrien,
avait été à l’origine en septembre de la proposition de démanteler l’arsenal
chimique syrien, écartant in extremis la menace de frappes occidentales après
un massacre près de Damas.
M. Poutine a indiqué avoir évoqué la destruction des armes chimiques
syriennes avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry en marge du sommet.

« Nous avons parlé de la destruction des armes chimiques et de la manière
d’organiser le travail sur ce plan ainsi que sur d’autres points », a déclaré
M. Poutine.
« Nous avons une compréhension mutuelle de ce que nous devons faire, et
comment », a-t-il ajouté.

Le président russe a par ailleurs proposé d’inviter des pays à majorité
musulmane comme l’Indonésie à la conférence de paix Genève 2.
« La priorité aujourd’hui, ce n’est pas seulement la destruction des armes
chimiques, mais aussi le retour au processus de paix entre toutes les parties
en conflit, à Genève », a-t-il déclaré, selon Itar-Tass.
« Nous estimons possible d’élargir le nombre des participants, y compris à
de grands Etats musulmans comme l’Indonésie », hôte du sommet de l’Apec, a-t-il
déclaré selon Itar-Tass.

« A mon avis, cela serait absolument naturel et nous nous en féliciterions »,
a-t-il ajouté.

Selon l’agence Interfax, M. Poutine a enfin estimé que les divergences avec
les Etats-Unis sur la manière de régler la crise syrienne n’étaient que de
nature « tactique ».
« Les Etats-Unis ne veulent pas qu’Al-Qaïda viennent au pouvoir en Syrie,
non? Et nous ne le voulons pas non plus. Nous avons des objectifs communs », a
déclaré le président russe selon cette agence.

MOSCOU, 08 oct 2013 (AFP)

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