Pour le chroniqueur italien Giulio Meotti, les actes de Mohamed Merah ne peuvent bénéficier d’aucune circonstance atténuante. Son cas signe l’échec du multiculturalisme, estime-t-il. »Mohammed Merah n’est pas un loup solitaire, il avait de nombreux complices et tous n’étaient pas musulmans. La réaction de l’Occident relève du déni ».

Caroline Glick, rédactrice en chef du quotidien israëlien Jerusalem Post, livre ainsi son interprétation du massacre de Toulouse. Une véritable opération de dissimulation est en cours, fondée sur une immense méprise. Un musulman français a fauché trois parachutistes à coups de mitraillette, avant d’abattre un enseignant juif, ses deux enfants et une autre fillette. Dans les heures qui ont précédé l’assaut final des forces spéciales et son issue fatale, jeudi dernier, Mohammed Merah a révélé avoir préféré refuser une mission suicide d’Al-Qaida pour « rester en vie » et multiplier les attaques. `

Merah n’a pas voulu se faire exploser pour semer la mort, il a tenu à regarder ses victimes dans les yeux, il les a achevées d’une balle en pleine tête, il les a même filmées, il les a exterminées au seul motif qu’il s’agissait de soldats ou de Juifs. Symboliquement, la dépouille de Merah devait être enterrée en Algérie, terre islamique où vit son père après le refus des autorités algériennes, Mohammed Merah a finalement été enterré en banlieue toulousaine »>Article original, alors que ses victimes juives avaient déjà été inhumées en Israël, un pays que les islamistes de son acabit aimeraient voir rayé de la carte.

Sur les sites Internet islamistes, les hommages au « martyre du frère Mohammed Merah », « la terreur de la France » confirment que Merah n’était pas une exception.

L’administrateur du forum Al Shumukh lui a dédié une prière : « Ô Allah, accueille-le aux plus hauts niveaux du paradis parmi les prophètes, les hommes pieux et les martyrs ».
 Une partie de la presse européenne, de ses intellectuels assermentés et de sa classe dirigeante s’obstine pourtant à faire de Merah un cas psychiatrique. Il avait divorcé deux jours avant le massacre des juifs de Toulouse, souligne-t-on. Il était chômeur. Il « délirait » et, comme n’importe quel serial killer, « il éprouvait du plaisir à tuer ».

Tariq Ramadan l’a érigé en symbole de l’aliénation sociale qui gangrène les banlieues françaises. Les journaux français ont concocté une dichotomie réconfortante : « L’ignoble criminel et la France raciste ». Merah a beau être coupable, la France est raciste et l’a bien cherché. La méprise se nourrit de la paranoïa. On en arrivera bientôt à plaider l’innocence de l’auteur des attentats, accablé d’une « situation familiale problématique » ou d’une « situation sociale peu enviable ».

Faire du bourreau un « monstre », c’est nier que ses victimes aient succombé à la haine religieuse et politique, au nom de « l’horreur », un mot ressassé jusqu’à la nausée dans le cas Merah.

André Glucksmann s’est insurgé dans Le Figaro du 26 mars : « De proche en proche refleurit le préjugé que les responsables officiels sont responsables de tout … »>Article original : si les jeunes des « quartiers  » difficiles bénéficiaient de soins intensifs et d’une surveillance de tous les instants, pour sûr ! promis, juré la main sur le cœur ! d’aussi nauséabondes aventures seraient stoppées en plein vol. … »>Article original Insensiblement, la responsabilité se déplace, le tueur n’est plus qu’un enfant perdu tandis que la République et ses défaillances s’avèrent sources du drame … »>Article original Et voilà, le tour est joué, le bourreau est une victime, les victimes sont des bourreaux. Surtout n’allez pas imaginer qu’un individu de 23 ans soit responsable de ses actes, le tueur ne tue que parce qu’il a déjà été tué spirituellement, socialement, psychologiquement auparavant, tué par une société raciste, inégalitaire, répressive etc. Que la France s’en prenne à elle-même !  »

La minimisation de l’attentat est une aubaine pour tous ceux qui, dans le silllage de Le Pen, ne s’embarassent d’aucune nuance et veulent déclarer la guerre à l’immigration toute entière.

Douglas Murray, collaborateur du Wall Street Journal et du Daily Telegraph, auteur d’essais sur l’Europe, fait partie des intellectuels qui ont inspiré le revirement du Premier ministre anglais David Cameron en matière de multiculturalisme en février, Cameron a affirmé l’échec du multiculturalisme »>Article original. Il déchiffre pour Il Foglio l’opération culturelle en cours sur le massacre de Toulouse : « On a d’abord pensé que le meurtrier était néonazi, alors les médias se sont empressés de construire de toutes pièces le profil d’un coupable idéal en allant rechercher des photos de fascistes tatoués. Quand il est apparu que l’assassin était djihadiste, un grand silence a recouvert toute l’affaire. L’opération « déni » a démarré. La presse a alors inventé la figure du loup solitaire. »

Selon Douglas Murray, le phénomène est à la fois idéologique et culturel. « C’est la maladie de l’Occident, une cécité répétitive devant ce qui nous attend. Elle trahit un manque total de volonté d’appréhender le problème du multiculturalisme et de l’extrémisme islamique, qui se répand dans notre société. Il existe une hostilité et un dénigrement ultra-libéral qui fait l’amalgame entre dénonciation de l’islamisme en Europe et islamophobie. A Toulouse, le choix des mots s’est révélé décisif pour édulcorer l’identité du meurtrier. On s’est efforcé de trouver des excuses au terrorisme islamique. »

Selon Murray, la tragédie de Toulouse nous confronte à l’échec des modèles communautaristes d’intégration : « Le multiculturalisme d’Etat a ravalé les nations européennes au rang d’auberges. Le credo politique a poussé les Etats à traiter et à juger les personnes en fonction des critères de leur « communauté » d’origine. Les attentats et les complots terroristes en Grande-Bretagne et en Europe, menés par des extrémistes élevés sur le territoire national, ont conduit à un point de rupture que nul ne peut plus ignorer. »

Giulio Meotti | Il Foglio – Le Courrier International Article original

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Cen3461

Le 26 mars 2012
11ème anniversaire de l’assassinat de Shalevet
( Qui s’en souvient encore ? )

Ma p’tite Myriam chérie,

Dans cette lettre, même si j’écris ma p’tite Myriam chérie en « m’adressant » à toi, je fais comme si tu étais une grande que, très malheureusement, tu ne seras jamais à cause d’un sauvage, d’un lâche qui l’a ainsi décidé par haine antisémite. Cette haine antisémite cultivée et entretenue en grande partie dans ce pays par la désinformation et la diabolisation d’Israël qui font que beaucoup de gens, beaucoup trop de gens, transposent en France ce qui se passe au Moyen-Orient, beaucoup de gens, beaucoup trop de gens, se disant anti-sionistes sont en réalité de véritables antisémites même si parmi eux, scandaleusement, il y a des Juifs ou des gens se disant Juifs. Tu sais, l’année dernière, il y a eu 389 agressions antisémites déclarées en France, c’est à dire plus d’une par jour et depuis ton assassinat, plusieurs actes antisémites ont déjà été commis !

Je reviens de la Grande Synagogue de Paris où s’est déroulée ce soir, en présence d’une foule très nombreuse, la Cérémonie des Shiva à ta Mémoire ainsi qu’à celles du Rav Jonathan Sandler et de ses deux petits anges, Gabriel et Arieh. Nous avons tous prié pour le repos de vos âmes et, en votre mémoire, une souscription a été lancée pour un nouveau Sefer Torah qui sera inauguré lors de la Hazkara de l’année.

*
* *
Ainsi donc, le comble de l’horreur que je croyais atteint avec l’assassinat de Shalevet qui n’avait que 10 mois, dans les bras de sa Maman, le 26 mars 2001, il y a aujourd’hui juste 11 ans, oui ce comble de l’horreur a été dépassé ce lundi 19 mars à l’école Ozar HaTorah que tu fréquentais.

L’horreur de l’assassinat de Shalevet fut ensuite en quelque sorte dépassée par celui de Daniéla âgée de 5 ans, un Chabbat, le 24 avril 2002 qui, entendant des coups de feu, crut, toute tremblante, trouver refuge et protection sous son lit, en serrant contre elle son nounours. C’était ignorer la hargne et la haine du terroriste arabe qui, tirant à travers la peluche, tua cette pauvre petite Daniéla.

Et il y eut l’assassinat de Noam en juin 2003 au retour d’une fête avec toute sa famille lorsque leur voiture fut mitraillée par des terroristes arabes qu’en France, le pays où je vis et où tu as terminé ta vie terrestre, la presse qualifie de « combattants » ! Sa petite sœur, 3 ans, grièvement blessée, ne comprenait pas, lorsqu’elle fut guérie, que le chambre de Noam fut vide ! Tous les autres membres de la famille furent blessés, son Frère, son Papy et ses Parents. Une famille définitivement marquée à vie !

Il y a 4 ans, le 6 mars 2008, 8 adolescents furent lâchement assassinés pendant qu’ils étudiaient à la Yeshiva du Merkaz Harav à Jérusalem.

Et, horreur dans l’horreur, le 12 mars 2011, à Itamar, il y a un tout petit peu plus d’un an, 5 membres de la famille Fogel, le Papa, la Maman et leurs 3 Enfants, Yoav 11 ans, Alad 3 ans et Hadass 3 mois furent assassinés par 2 terroristes arabes, que des gens appellent « palestiniens », qui déclarèrent lors de leurs procès être fiers d’avoir tués des Enfants juifs et surtout d’avoir égorgé le Bébé de 3 mois. Tu imagines, ma p’tite Myriam chérie, cette sauvagerie !

Non, bien sûr, tu étais beaucoup trop jeune pour pouvoir imaginer une telle sauvagerie car, les grands que tu voyais autour de toi étaient gentils comme ton Papa et ta Maman qui maintenant te pleurent.
Tu sais, la presse française ne parla pas de Shalevet, de Daniéla, de Noam, de la Yeshiva du Merkaz Harav, ni d’Aviva (9 mois), d’Oria (18 mois), de Lirane (3 ans), de Chiraz (7 ans), de Tamara (8 ans), de Matan et de sa sœur Noam (une autre Noam) que leur Maman tenta en vain de protéger avec son corps. C’est tout juste si cette presse mentionna la famille Fogel et, lorsqu’elle le fit, ce fut, quelle honte, pour parler d’une « famille de colons ». Cette presse ne parla pas non plus de ces très nombreux Enfants israéliens victimes du terrorisme arabe. C’est l’indifférence presque totale alors que nous, Juifs, et ami(e)s sincères des Juifs, portons leurs deuils.

Malheureusement, en France, ma p’tite Myriam chérie, les assassinats de Bébés et d’Enfants juifs israéliens n’intéressent pratiquement personne alors qu’il en va tout autrement lorsque des Enfants arabes sont accidentellement, et malheureusement, tués lors d’opération militaires israéliennes en réplique à l’envoi de missiles sur Israël. A part les Juifs, pas tous d’ailleurs, et quelques ami(e)s sincères qui considèrent ces Enfants israéliens comme leurs propres Enfants, qui connaît leurs prénoms ? Peut-on dire la même chose d’une « certaine mort présumée » de ce gamin arabe amené criminellement par son père en des endroits dangereux et dont le monde entier accusa immédiatement Israël alors qu’il n’en est rien ? Oui, le monde entier accusa immédiatement les militaires israéliens et c’est en permanence que nous furent montrées les images de sa « mort ». Son prénom, tout le monde le connaît. Ceux des victimes israéliennes restent inconnus du plus grand nombre !

Et, comme toujours, à l’annonce de tous ces assassinats d’Enfants israéliens, de ces « actes de bravoure et de résistance », des gens se réjouissent dans des villes arabes, considérant ces lâches meurtriers comme des héros. Il faut voir ces distributions de bonbons et de gâteaux, il faut entendre ces horribles « you-you » dans les rues ! Les organisations auxquelles appartiennent ces assassins revendiquent avec fierté « les événements » !

Tu te rends compte, ma p’tite Myriam chérie, la presse française, lorsqu’elle parle de la mort des Enfants israéliens assassinés les qualifie d’« enfants-colons » et même de « bébés-colons ». Par contre, elle annonce et commente, en les condamnant bien sûr, les représailles de Tsahal qui ne visent pourtant que des chefs terroristes et que des commanditaires de ces lâches assassinats.

*
* *

Et arriva ce fatidique 19 mars au Lycée Ozar HaTorah où tu allais en classe ! Un peu avant 8 heures, un homme, enfin un sauvage plutôt, à scooter arrive et ouvre le feu sur le Rav Jonathan Sandler et ses deux Enfants, Gabriel 3 ans et demi et Arieh 6 ans devant les grilles du Lycée. En quelques secondes, Madame Sandler perdit son Mari et ses deux Enfants !

Toi, tu as eu très peur, ma p’tite Myriam chérie, et c’est pour cela que tu as couru dans la cour pour te mettre à l’abri. Voyant ce qui allait se passer, un courageux jeune homme de 17 ans, Bryan Bijaoui, a essayé de te protéger mais a été grièvement blessé. Le sauvage a pu ainsi courir derrière toi, te tirer par ta belle queue de cheval et faire feu à bout portant. Quelle sauvagerie ! Quelle barbarie !

A l’inverse de qui s’est passé pour les assassinats des Enfants israéliens, cette fois-ci, et comme cette tragédie se passait en France, on en a beaucoup parlé, il y eut un véritable remue-ménage médiatique non seulement en France mais bien sûr en Israël et, paraît-il, dans d’autres pays. Tout le monde ici parlait de « la tuerie » ou de « la barbarie » de Toulouse. Des manifestations furent organisées. Beaucoup d’hommes politiques s’exprimèrent et furent présents dans des « marches silencieuses » un peu partout, à Toulouse, bien sûr, mais également à Paris et en Province, Le meurtrier fut vite identifié et tué quelques jours après t’avoir assassinée, après avoir assassiné le Rav Jonathan Sandler, Gabriel et Arieh. Et déjà la polémique, justifiée ou non, commence. Nul doute que s’il avait été capturé vivant comme le voulait le Président de la République, des associations auraient pris sa défense « par humanisme »

A la télévision, à la radio et dans les journaux, il y eut des émissions diffusées en boucle et des éditions spéciales. En aurait-il été autrement s’il n’y avait pas dans quelques semaines des élections présidentielles ? Je n’en suis malheureusement pas si sûr !

A la télévision, à la radio et dans les journaux, étaient présents des « spécialistes », des « experts », des « fins connaisseurs » pour parler et donner de « savantes » explications sur ce drame qui t’a coûté la vie, sur ce drame qui a coûté la vie au Rav Jonathan Sandler et à ses deux petits anges. Et des mots comme « amalgame » et « stigmatisation » furent en permanence employés.

Les radios juives parisiennes firent des éditions spéciales à longueur de journée mais ce que j’ai trouvé particulièrement lamentable, ce sont ces publicités permanentes, idiotes, déplacées, indécentes. Je ne sais pas si c’est l’émotion, mais il m’a semblé qu’il y en avait nettement plus que d’habitude. Peut être parce que les dirigeants de ces radios étaient sûrs que leurs émissions seraient beaucoup plus suivies que d’habitude ! Oui, ma p’tite Myriam chérie, si cela s’avérait exact, ce serait malheureux d’en être arrivés là !

Je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a un peu plus de 15 jours, c’était Pourim et, comme Gabriel et Arieh et tous les Enfants juifs, tu as dû faire du bruit avec des crécelles à l’évocation du nom d’Aman. Tu as dû te déguiser. En Reine Esther peut être ? Oui, je t’imagine bien en Reine Esther, belle comme elle !

Je ne peux m’empêcher de penser que dans 10 jours, ce sera Pessah. Et ta chaise, en plus de celle du Prophète Elie, sera vide. Et trois chaises seront vides également dans la famille Sandler.

Quel malheur s’est abattu sur toi, sur le Rav Jonathan Sandler, sur Gabriel et sur Arieh, sur vos familles et sur toute notre Communauté !

Tu étais belle avec tes beaux cheveux, tu étais belle avec tes beaux yeux, tu étais joyeuse comme l’étaient Gabriel et Arieh et maintenant je revois encore ces images à la télévision israélienne, ces images de ces trois pauvres petits linceuls blancs qui vous recouvraient. Quel malheur ! Quelle tragédie !

Je revois encore à la télévision israélienne, au cimetière de Jérusalem, vos deux familles qui pleuraient, tout le monde d’ailleurs pleurait également, adultes comme enfants. Comment aurait-il pu en être autrement ? Quel malheur ! Quelle tragédie !

Lorsque les membres de vos familles éplorées prirent la parole, c’était insoutenable. Ton grand Frère, Avishaï, avec force, implora D.ieu en Lui demandant « assez de souffrances ». En Lui demandant « de donner à tes Parents beaucoup de force pour passer cette terrible épreuve ». En demandant à tes Parents « de ne pas baisser les bras ».

Et puis, les trois petits linceuls blancs ainsi que le linceul du Rav furent portés en leur dernière demeure, en terre d’Israël, à Jérusalem, capitale éternelle d’Israël.

Peu à peu, la vie reprendra le dessus mais je pense à ta famille et celle de Madame Sandler qui seront marquées à tout jamais. Je pense également à tous tes petits camarades et à ceux de Gabriel et Arieh. Les plus jeunes ne comprendront pas mais, pour les autres, les enseignants feront preuve de beaucoup de tact pour ne pas les traumatiser. Il sera difficile, je pense, de leur expliquer.

Mais ces images, ma p’tite Myriam chérie, me hantent. Je n’arrive pas à dormir alors, oui alors, je t’adresse, comme à une grande, cette longue lettre que tu ne liras jamais tout comme j’avais envoyé une lettre à Shalevet, à Daniéla, à Noam, aux Enfants de la Famille Fogel, aux élèves de la Yeshiva du Merkaz Harav et aux autres petites victimes de la barbarie et de la sauvagerie arabes. Oui, tu as maintenant rejoint ces centaines de petits Enfants israéliens assassinés depuis 1948 ainsi que le million et demi d’Enfants juifs qui, eux aussi, furent assassinés il y a 70 ans en Europe par des Allemands et leurs complices et dont le souvenir reste toujours présent dans ma mémoire. Ainsi donc, toi, Gabriel et Arieh êtes les trois premiers Enfants juifs assassinés en tant que Juifs en France depuis la fin de la guerre, assassinés comme le firent les militaires allemands le faire pendant la guerre !

Malgré mon immense tristesse, ou peut être à cause d’elle, je ne décolère pas, ma p’tite Myriam chérie. Je ne décolère pas après toute cette presse et tous ces hommes politiques qui, systématiquement accusent Israël de tous les maux. Pour tous ces gens-là, Israël ne peut être que coupable. Oui, tu sais, dans des manifestations, on a entendu des cris de « morts aux Juifs, mort à Israël ». On a entendu le Président de la République qualifier de « riposte disproportionnée » ce qui n’était qu’un acte de légitime défense d’Israël face aux terroristes arabes qui lancèrent des milliers de missiles sur Israël. Tu imagines la vie que pouvaient avoir les habitants de ces régions ? D’une ville comme Sdérot ? Tu imagines la vie de tous ces Enfants traumatisés par ces actes de guerre ? Il y a quelques semaines, en 2 jours, 300 missiles furent lancés sur Israël par des terroristes arabes que des gens appellent « palestiniens ». Personne en France, à part les Juifs, ne s’en émut, la télévision et les radios, à part les radios juives, n’en parlèrent pas ou peu.

Malgré mon immense tristesse, ou peut être à cause d’elle, je ne décolère pas, ma p’tite Myriam chérie, d’entendre et de lire que « les Israéliens tuent des petits Enfants arabes ». Comment s’étonner après que des esprits faibles mais surtout fanatiques ne veuillent pas se venger sur les Enfants israéliens ? Sur les Enfants juifs ?

Malgré mon immense tristesse, ou peut être à cause d’elle, je ne décolère pas, ma p’tite Myriam chérie, en lisant qu’un personnage important représentant l’Europe a osé comparer ta mort et celles de Gabriel et d’Arieh « à la mort des Enfants arabes de Gaza » ? Quelle honte !

Alors, c’est en pleurant que je termine cette longue lettre en souhaitant que la liste de tous ces Enfants juifs assassinés soit maintenant close. Oui, c’est en pleurant, ma p’tite Myriam chérie, que je t’embrasse bien affectueusement tout en regardant ta photo qui est à côté de mon ordinateur avec celles de Shalevet, de Daniéla, de Noam et de la famille Fogel.

Au fait, je ne me suis même pas présenté, certains de mes amis m’appellent Chalom, tout comme le Chalom que je souhaite de tout cœur à Israël et au Peuple juif.

Charles (Chalom) Etienne NEPHTALI

filon

Je pense aussi que l’on essaie de cacher au grand public ce qui se passe vraiment en Europe et surtout en France., a savoir un remplacement de la population blanche chrétienne par une autre. Les premières victimes collatérales de tout cela sont comme d’habitude les juifs mais le tour des autres viendra après…Je rappelle juste le nombre de juifs massacrés pendant la seconde guerre mondiale (plus proche de 8 millions d’après les derniers décomptes des associations de rescapés des camps de la mort) et celui des chrétiens 45 millions. Donc, que ceux qui pensent que cela n’arrive qu’aux juifs y réfléchissent à 2 fois avant de se « voiler » la face…

Helios

Citation de l’article: «…{ {{ {{Faire du bourreau un « monstre »}}, c’est nier}} que ses victimes aient succombé à la haine religieuse et politique, au nom de « l’horreur », un mot ressassé jusqu’à la nausée dans le cas Merah..}..»

Tout ce qu’il y a à comprendre de ce passage à l’acte est dans cette citation. Deux questions se posent:

1/ Qui parmi les acteurs de la vie publique, n’a pas véritablement chercher à tirer profit médiatiquement de ce passage à l’acte?
Croire en la probité éthique de tous les acteurs de la vie publique relèverait d’un aveuglement coupable. Chacun appréciera.

2/ Comment se fait-il que cet assassin n’ai pu être présenté à la Justice ?
Les moyens maximum mis en oeuvre, la médiatisation extraordinaire de la mobilisation des forces publiques après seulement l’assassina des enfants contraste avec la faiblesse médiatique lors de l’assassina des soldats. Cette médiatisation, et peut être aussi l’exagération, l’inadéquation des moyens mobilisés, relèveraient d’une stratégie contraire à toute efficacité en ce genre de situation.
A quelle enjeux véritable, plus importante que la question de la Justice, cette médiatisation formidable devait-elle répondre? Je m’interroge.

La première question interroge l’opportunisme qui traverse nos sociétés et qui l’emporte sur l’éthique. A ce titre l’article est d’une grande justesse analytique.

A l’acte volontairement criminel d’un assassin, la seconde question répond par un acte manqué collectif. Qu’est ce que culturellement notre société refoule… et par défaut, cultive ?

Il y a dans la façon de « traiter » ces passages à l’acte quelque chose de très important à comprendre collectivement pour cultiver l’avenir dans la direction de l’Humanité.

mardoche

oui vous en effet vous avez bien raison c’est bien la peur ..
et depuis un sacré bout de temps que les jambes tremble face a l’islam et + ils s’incline de peur l’occident , comme l’Europe elle est loin d’avoir la tête haute , la trouille en un mot ,oui c’est bien vrais tout ceci n’aurais jamais du arrivé si il avait quelque chose de sérieux dans le fond
de la …et depuis des années
en tout cas bonne remarque

scipion_lafricain

… « Google Italia – Il Foglio – Giulio Meotti etc… « Tragédie de Toulouse, l’Occident a peur de parler de l’islamisme »… en première page, article de G. Meotti « Merah, héros de notre époque »… Giulio Meotti, certes, fait partie des Italiens « tifosi » de l’Israël… sans que cela « nuise » à son analyse…

Armand Maruani

Les convois de la mort ont quitte leur gare respective . Agissons vite avant qu ils n arrivent à destination .