Pour les alliés des Etats-Unis, le désistement d’Obama ouvre les portes à un véritable « Cauchemar sécuritaire », en redonnant du « poil de la bête » à un axe précédemment affaibli, embourbé, qui veut reprendre l’initiative, quand l’Amérique en manque terriblement. En Syrie, Iran et Liban, la décision du Président de chercher l’approbation du Congrès pour une frappe militaire est la preuve de sa faiblesse et de l’hésitation qui le caractérisent. A Jérusalem, également.

Bashar al Assad peut être parfaitement relax. Barack Obama a cligné des yeux et confié la « patate chaude » de la décision d’attaquer la Syrie au Congrès.


L’armée syrienne en fête parle de retraite à plates coutures et de défaite implicite

Il se peut qu’il s’agisse d’une étape nécessaire, du point de vue d’Obama. Il se pourrait même, finalement, que ce soit une décision avisée, sur un plan strictement politique, dans une Amérique traumatisée par l’Irak et l’Afghanistan. Mais les sourires entendus, sur le visage des décideurs, en Syrie, au Liban et en Iran, en entendant le discours d’Obama, samedi, en disent long sur l’avenir de la région.

Obama a pris un énorme risque pour sa propre crédibilité et celle des Etats-Unis. Il a démontré qu’armes chimiques utilisées ou pas, l’Amérique parvenait juste à rester horriblement jacassière et indéterminée. Qu’elle pouvait cohabiter sans broncher avec l’idée de crime contre l’humanité, bien tassée au fond d’un placard. D’autant qu’il n’avait aucune obligation légale d’en passer par d’interminables débats au Congrès et que, même celui-ci pouvait le souhaiter, mais ne le réclamait pas.

Il a démontré qu’il demeurait à l’extérieur des enjeux présents du Moyen-Orient et pour les acteurs locaux, qu’il pourrait bien rester indéfiniment sur le seuil…

Jusqu’à samedi, la politique d’Obama au Moyen-Orient était, au mieux, perçue dans le monde arabe, comme confuse et incohérente. Depuis ce fameux samedi, il sera perçu comme le Président le plus faible et inconsistant de toute l’histoire des Etats-Unis.

Ce parfum de faiblesse s’est répandu jusqu’en Iran. Amir Mousavi, le directeur du Centre des Etudes Stratégiques de Téhéran s’est adressé à Al Jazeera, immédiatement après l’allocation pour déclarer qu’Obama est un lunatique hésitant, incapable de prendre une décision. A peu près au même moment, le Commandant des Gardiens de la Révolution, Mohammed Ali Jafari s’est vanté que « les Etats-Unis se trompent s’ils croient que la réaction à une frappe en Syrie se limitera au territoire syrien ». Il s’agissait, probablement d’un effort pour dissuader les membres du Congrès de se risquer à soutenir une intervention militaire contre le Régime Assad, à cause de son utilisation de gaz chimiques. Pendant ce temps, dans un acte de solidarité et de décontraction, une délégation du parlement iranien, conduite par Alaeddin Boroujerdi, qui dirige la Commission de la sécurité et des affaires étrangères et très proche du Guide Suprême Ali Khamenei, est actuellement en visite à Damas.

Etablir un lien direct entre les exactions en Syrie et les projets de l’Iran devient, désormais, inévitable. Si, après l’emploi d’armes de destruction massive par Assad, pour tuer le nombre de 1429 personnes de son propre peuple, comme l’a spécifié John Kerry, Obama hésite encore – alors qu’Assad n’a pas réellement les moyens de porter préjudice aux intérêts américains – que va-t-il, très probablement, faire si et quand l’Iran décidera de produire des armes nucléaires ?

Khamenei et ses conseillers reconnaissent que la probabilité que cette Administration ait recours à la force militaire contre un pays ayant les capacités militaires et la géographie de l’Iran est très faible, sinon inexistante.

Et ils ne sont pas les seuls à en prendre conscience. Al Qaeda et le Hezbollah sont en train de tirer les mêmes conclusions.

Le Premier Ministre Binyamin Netanyahu et ses collègues du cabinet qui ont, sans aucun doute, reçu le message du discours de Rose Garden, intérioriseront ce qu’ils soupçonnaient depuis si longtemps : que Washington ne sera pas le lieu d’où de bonnes nouvelles émaneront, sur la bonne façon de déjouer les menées nucléaires de l’Iran.

Depuis lors, la Syrie retourne à la routine de la guerre civile. L’armée syrienne mène d’âpres combats contre les forces rebelles à travers tout le pays et Assad recommence à employer ses forces aériennes pour bombarder les quartiers résidentiels – non pas, à D.ieu ne plaise !- avec des armes chimiques, simplement grâce à son armement conventionnel.

Il est, à peu près, clair, pour le régime Assad qu’une réplique américaine tombera, un jour ou l’autre. Mais elle sera limitée, faible et vraisemblablement inefficace – d’une ampleur qui permettra à Bachar al Assad non seulement de survivre, mais de célébrer, bientôt, sa victoire.

Et ce n’est que le début. Ce retournement d’humeur a bouleversé le rapport de force, dans cette région particulièrement volatile du Moyen-Orient. Les sources militaires occidentales, israéliennes turques et jordaniennes désignent ce jour comme celui d’après un véritable « cauchemar » sur le plan militaire.

Iran, Hezbollah et Syrie ont gagné un avantage tactique : cela leur offre un minimum d’une quinzaine de jours par mener, éventuellement, une frappe préventive, et quoi qu’il en soit, marquer des points, contre les forces américaines au Moyen-Orient et leurs alliés stratégiques. Les forces syriennes et du Hezbollah étaient, déjà, a summum de leurs préparatifs. Ils ne vont pas rester suspendus à une hypothétique décision provenant, finalement du Congrès, mais forcer le destin selon leurs propres objectifs, et maximiser leur avantage territorial, de façon à contraindre Washington à l’abandon pur et simple de l’opération « réchauffée ».

Le Président Poutine ne va pas manquer cette occasion en or d’achever ses ventes de systèmes anti-missiles à ses états-clients, de façon à passer aux Américains l’envie de jouer aux gendarmes hésitants à appliquer les sanctions prévues par les lois internationales.

Plus les flammes de la guerre, attisées par les stratèges iraniens, apparaîtront hautes et plus les Congressistes hésitants redoubleront de scepticisme et de prudence, quant aux résultats d’une frappe quelconque.

Deux Sénateurs républicains ont déjà pris les devants, pour incarner le camp des défaitistes ou/et du refus d’n plan timoré – au bout du compte, cela revient au même, au « non » : John Mc Cain et Lindsay Graham ont déclaré qu’ils voteraient contre une frappe limitée, qui ne comporte aucun projet offensif pour évincer Assad. Les Congresmen se détermineront en fonction d’un plan dont tout démontre que, passé un certain délai, il est obsolète Article original.

Septembre est un mois particulièrement sensible en Israël, puisque s’y déroulent les fêtes de Tichri durant plus de trois semaines.

Le gouvernement et le commandement militaire ont décidé, lors de discussions trépidantes, durant la nuit, de ne prendre aucun risque. Du fait des probables répercussions négatives de la « bombe à retardement » que le discours d’Obama leur a lancée dans les jambes, ils ont décidé de maintenir le niveau d’alerte le plus haut, ainsi que les préparatifs aux frontières du Liban et de la Syrie. Les trois sortes de systèmes anti-missiles déjà déployés restent d’actualité et les centres de distribution de masques à gaz demeurent indispensables. Ils ont rouvert dimanche matin.

Sources : AVI ISSACHAROFF 1er septembre 2013, 12:29 pm

timesofisrael.com Article original

debka.com Article original

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jules26

que le monde entier ce met cela dans sa petite mémoire de moineau,ISRAEL N’AIE JAMIS SEUL,
HACHEM NE DORT QUE D’UN OEIL?ET L’AUTRE HACHEM SURVEILLE ISRAEL,DANS CE MONDE,ONT SAIENT QU’ISRAEL EST SEULE,DEPUIS TOUJOURS,MAIS CELA EST UN BIEN POUR NOUS(peuple juif)L’ARRIVE DU MACHIAH EST PROCHE.
chana tova

serge027

Il y a dores et déjà plus de réfugiés syriens que de soi-disant réfugiés palestiniens.
D’après l’ONU il y aurait 7 millions de Syriens « déplacés » dont 2 millions d’enfants !
Et eux sont vraiment dans un état de dénuement extrême…

Ratfucker

Grâce à l’inaction de l’Occident, les Syriens vont pouvoir comprendre les sentiments des Juifs lorsqu’ils ont su que les Alliés refusaient de bombarder les chambres à gaz. Et les Palestiniens vont peut-être comprendre que leurs criailleries victimaires rituelles risquent de rencontrer autant de succès que les cris des victimes d’Assad, et ils auront bonne mine lorsqu’ils accuseront Israël de « génocide » chaque fois qu’un lanceur de peieres se fait botter le train.

MarcBRZ

… qui n s’est jamais caché sous un pseudo pour faire ses petits coups et critiques acerbes en lousdée.

david c

C’était…. une « adaptation » de Marc Brzustowski !

ChicMontana

Bibi fut-il jamais dupe ? Obalabamba depuis son accession à la présidence donne le change, perverti l’état US, l’estropie et c’est bien fait ! Les américains ont par deux fois fait leur choix de mettre à la tête de la première puissance du globe un étrange personnage dont on ne sait rien ou pas grand chose, qui use de faux documents comme cela a été démontré, faux certificat de naissance, fausses cartes de sécurité sociale, fausse origine, fausses études, fausse nationalité, fausse religion etc etc Tout est faux chez cet ambigu personnage. Inutile d’énumérer tout ce qui est faux car rien ne peut être trouvé qui soit droit chez cet individu. Comment pourrait-il mener une politique crédible, sensée, ce noir hait les blancs, ce faux chrétien hait les croisés de toute son âme de musulman. Cet individu pas recommandable est à sa façon un djihadiste déguisé en POTUS dont l’un des devoirs est de faire disparaître les juifs en les affaiblissant, en les encerclant, en les écrasant sous des menaces que ce pouvoir immense que sont les USA font peser sur le gouvernement d’Isarël. Mais il est un pouvoir 100 millions de fois plus immense qui se prépare à corriger dans le sang et dans le feu un peu comme Elie face aux prophètes de Baal qui n’hésita pas a en égorger 400. Matuvu Obama tu seras l’un d’eux, bientôt, D.ieu ne paie pas le méchant avec de l’or…

MarcBRZ

1- Où est-il marqué que Netanyahou aurait attendu ce samedi? Nulle part. Confirmation de ce que beaucoup pensent depuis longtemps.

2) « Le plus faible et inconsistant » réfère à la façon dont il est perçu dans « le monde arabe ». Ca n’a rien d’un avis personnel.

En matière « d’ineptie », David C. le type qui sait de quoi il parle et qui maîtrise bien son affaire!

'Ofek 'Enayim

Pardon, je republie ma liste car, bien que j’ai été à la ligne, elle est apparu en un bloc, ce qui peut fatiguer l’oeil et décourager les lecteurs :

1 – Il a vécu entre 6 et 10 ans en Indonésie où, dit-on, il a été un pieu musulman, lui prétend avoir eu une éducation chrétienne (avant l’Indonésie) puis laïque (en Indonésie) mais le nom ‘Hussein (son 2è prénom) doit bien venir de quelque part.

2 – Il a fait partie de Nation of Islam (d’où vient Louis Farrakhan (violemment antisémite)

3 – Son pasteur, pendant de très nombreuses années jusque tout récemment, était Jeremyah Wright (un autre antisémite notoire), de qui il a pris ses distances au moment d’entamer sa campagne électorale afin de ne pas être gêné par ses fréquentations

4 – Il est le président dont l’administration a accepté l’idée de la construction d’une mosquée à Ground Zero (où a eu lieu l’attentat islamiste sur le World Trade Center)

5 – Il est le président dont l’administration a envisagé, quelques années seulement après le détournement d’avions sur le Pentagone par des islamistes, d’autoriser les couteaux, canifs, clubs de golf, cutters à bord des avions de ligne (les terroristes avaient utilisé des cutters)

6 – Il est celui qui a imposé la présence des Frères musulmans au Caire à sa conférence de presse (contre l’avis de Mubarak) en juin 2009

7 – Il est celui qui a dit aux Egyptiens, avant l’éviction de Mu’hammad Mursi, « Ne contestez pas les Frères Musulmans ! »

8 – Il est celui qui voulait donner 40 % du Sinaï au ‘Hamas

9 – Il est celui qui a poussé Netanyahu à faire des excuses à Erdogan

10 – Il est celui qui s’obstine à refuser de libérer Pollard qui est malade

11 – Il est celui qui a reçu Netanyahu par une porte dérobée à la Maison Blanche au lieu de le recevoir par l’entrée principale comme pour n’importe quel autre chef d’Etat.

12 – Il est celui qui a, dans l’ombre, concocté la directive européenne anti-israélienne.

13 – Il est celui qui essaie d’aider l’Iran à gagner du temps sur le nucléaire.

14 – Il est celui qui prends son temps pour décider d’attaquer le régime de Bashar el-Assad (le plus grand allié de l’Iran) alors que sa prétendue ligne rouge a été franchie depuis belle lurette par le régime.

15 – Il est celui qui dépense des milliers et des milliers de dollars pour espionner Israël (il le fait aussi pour Cuba, la Chine, l’Iran et la Russie (4 dictatures), sauf qu’en plus d’être le seul Etat démocratique que les USA espionnent, il est l’Etat prioritaire !)

16 – Il est l’un de ceux qui n’a jamais condamné les 4 roquettes lancées contre Israël depuis le Liban (et dont 3 sont arrivés à destination)…

17 – Il est celui qui a dit à la Conférence du Caire (en juin 2009) que les Etats-Unis étaient le plus grand pays musulman

18 – Il est celui qui au cours de cette conférence a soigneusement évité d’employer le mots « terrorisme » pour ne pas froisser les islamistes.

19 – Il est celui qui n’a pas voulu employer le mot « terroristes » pour qualifier les auteurs de l’attentat de Boston…

david c

Article très riche …en inepties !
1- Je ne pense pas que M.Netanyahu ait attendu  » ce samedi  » pour se faire une idée exacte sur « hussein » !
2- «…obama , le président le plus faible et inconsistant » pas du tout ! Les objectifs fondamentaux de son premier mandat ont été largement remplis : ils consistaient à ruiner le pays, à rendre le monde plus sûr pour les dictatures , et à rendre le Proche-Orient plus sûr pour l’islam radical.
Pour son 2ème mandat , lors d’un meeting dans le New-Hampshire, il s’est exclamé quelques jours avant le scrutin: « Allez voter ! C’est le meilleur moyen de vous venger ! » : Il veut abattre la suprématie américaine dans le monde et il considère qu’il faut pour cela établir des ponts avec le monde arabe . Et naturellement dans cette optique , Israël fait figure de gêneur !
3- «..Deux Sénateurs républicains pour incarner le camp des défaitistes » : c’est le contraire !

'Ofek 'Enayim

Il ne s’agit pas d’une hésitation, il ne s’agit pas non plus d’un cafouillage ou d’un manque d’assurance de Barack Obama…

J’ai bien peur qu’Obama sache très bien ce qu’il fait, il ne fait pas n’importe quoi…

Il est sympathisant islamiste et sa conduite est tristement cohérente :

1 – Il a vécu entre 6 et 10 ans en Indonésie où, dit-on, il a été un pieu musulman, lui prétend avoir eu une éducation chrétienne (avant l’Indonésie) puis laïque (en Indonésie) mais le nom ‘Hussein (son 2è prénom) doit bien venir de quelque part.
2 – Il a fait partie de Nation of Islam (d’où vient Louis Farrakhan (violemment antisémite)
3 – Son pasteur, pendant de très nombreuses années jusque tout récemment, était Jeremyah Wright (un autre antisémite notoire), de qui il a pris ses distances au moment d’entamer sa campagne électorale afin de ne pas être gêné par ses fréquentations
4 – Il est le président dont l’administration a accepté l’idée de la construction d’une mosquée à Ground Zero (où a eu lieu l’attentat islamiste sur le World Trade Center)
5 – Il est le président dont l’administration a envisagé, quelques années seulement après le détournement d’avions sur le Pentagone par des islamistes, d’autoriser les couteaux, canifs, clubs de golf, cutters à bord des avions de ligne (les terroristes avaient utilisé des cutters)
6 – Il est celui qui a imposé la présence des Frères musulmans au Caire à sa conférence de presse (contre l’avis de Mubarak) en juin 2009
7 – Il est celui qui a dit aux Egyptiens, avant l’éviction de Mu’hammad Mursi, « Ne contestez pas les Frères Musulmans ! »
8 – Il est celui qui voulait donner 40 % du Sinaï au ‘Hamas
9 – Il est celui qui a poussé Netanyahu à faire des excuses à Erdogan
10 – Il est celui qui s’obstine à refuser de libérer Pollard qui est malade
11 – Il est celui qui a reçu Netanyahu par une porte dérobée à la Maison Blanche au lieu de le recevoir par l’entrée principale comme pour n’importe quel autre chef d’Etat.
12 – Il est celui qui a, dans l’ombre, concocté la directive européenne anti-israélienne.
13 – Il est celui qui essaie d’aider l’Iran à gagner du temps sur le nucléaire.
14 – Il est celui qui prends son temps pour décider d’attaquer le régime de Bashar el-Assad (le plus grand allié de l’Iran) alors que sa prétendue ligne rouge a été franchie depuis belle lurette par le régime.
15 – Il est celui qui dépense des milliers et des milliers de dollars pour espionner Israël (il le fait aussi pour Cuba, la Chine, l’Iran et la Russie (4 dictatures), sauf qu’en plus d’être le seul Etat démocratique que les USA espionnent, il est l’Etat prioritaire !)
16 – Il est l’un de ceux qui n’a jamais condamné les 4 roquettes lancées contre Israël depuis le Liban (et dont 3 sont arrivés à destination)…
17 – Il est celui qui a dit à la Conférence du Caire (en juin 2009) que les Etats-Unis étaient le plus grand pays musulman
18 – Il est celui qui au cours de cette conférence a soigneusement évité d’employer le mots « terrorisme » pour ne pas froisser les islamistes.
19 – Il est celui qui n’a pas voulu employer le mot « terroristes » pour qualifier les auteurs de l’attentat de Boston…