La Russie a proposé à l’Egypte de lui livrer
des équipements militaires, notamment des hélicoptères et des systèmes de
défense anti-aérienne, a indiqué vendredi un haut responsable russe du
secteur, la presse soulignant que le contrat pourrait s’élever à près de 2
milliards de dollars. »Nous proposons à l’Egypte des hélicoptères modernes, des systèmes de
défense anti-aérienne, des services de maintenance et de modernisation des
équipements militaires achetés auparavant.

La parole est maintenant à notre
partenaire respecté », a déclaré Mikhaïl Zavalïi, un représentant de
Rosoboronexport, la société russe en charge des exportations d’armements, dans
une interview à l’agence de presse Ria Novosti.

L’influent quotidien économique Vedomosti a de son côté précisé vendredi
que le contrat envisagé pourrait s’élever à près de 2 milliards de dollars.
Selon des sources proches du ministère russe de la Défense et de la holding
d’Etat, Rostec, citées par le journal, il s’agirait précisément de l’achat de
chasseurs Mig-29M/M2, de système de défense anti-aérienne et de missiles
anti-chars Kornet.

Ces achats, ont précisé ces sources, pourraient être financés par l’Arabie
saoudite, pays avec lequel Moscou s’oppose pourtant régulièrement, notamment
autour du conflit en Syrie.

Au Caire, aucun détail n’a filtré sur les discussions entre responsables
russes et égyptiens, mais le ministère des Affaires étrangères a estimé
qu’elles avaient marqué un « saut qualitatif » dans les relations bilatérales.
Au cours de ces rencontres, les deux pays se sont mis d’accord pour mettre
sur pied des comités russo-égyptiens en charge du suivi « du développement des
relations bilatérales » dans différents domaines, dont le secteur militaire, a
ajouté le ministère dans un communiqué.

Jeudi, les ministres russes de la Défense et des Affaires étrangères ont
effectué une visite au Caire pour rencontrer leurs homologues égyptiens et
discuter de coopération.
Selon Moscou, cette visite a été inédite étant donné son format à 2+2,
signe de l’importance des discussions au moment où les relations entre
Washington et le nouveau gouvernement égyptien dirigé de facto par les
militaires au Caire se sont refroidies.

Ces discussions interviennent aussi en pleine crise politique, quatre mois
après la destitution et l’arrestation par l’armée du seul président élu
démocratiquement en Egypte, l’islamiste Mohamed Morsi, aujourd’hui emprisonné
et jugé.
Le nouveau gouvernement a déclenché l’ire de l’allié historique américain
en lançant une répression très sanglante des partisans de M. Morsi.

MOSCOU, 15 nov 2013 (AFP)

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