Dans un article du 30 juillet, publié sur un blog distribué par Mediapart Article original, Hedy Belhassine fait l’éloge de François Hollande , pour qui la démocratie est islamistocompatible. C’est ce projet, en incubation lente – ou Taqqyia-, du renversement des apports de la civilisation occidentale, qu’on aurait voulu assassiner en Tunisie!

Problème : il est vraiment dommage que les Tunisiens du camp démocratique, d’expérience, pensent exactement le contraire de Hollande, lorsqu’ils exigent la révocation de l’actuel gouvernement tunisien, trusté par les hommes de main de Rached Gannouchi!
La meilleure preuve fournie par ce montage insidieux, serait l’utilisation, non pas une fois, mais au moins deux, avec Toulouse, de menaces intérieures ou extérieures françaises, – des ressortissants français d’origine algérienne et tunisienne « manipulés » par une mystérieuse main étrangère, pour commettre ces crimes, à seule fin de… « ternir l’image de la France »… et des Islamistes – que combat la France au Mali-, par la même occasion!


Ces malheureux tunisiens, qui ne pensent pas, comme F. Hollande que la démocratie soit soluble dans l’Islamisme.

Rached Gannouchi Article original s’est empressé de qualifier le dernier élu du peuple assassiné, Mohammed Brahmi, de « martyr ».

Cet article, comme nous l’allons voir, a tout d’une opération de blanchiment pro-islamiste, dans la lignée de cette précipitation à « montrer patte blanche », chez Ennahda. Nous présentons, en effet, en fin d’article, une liste de membres des services de sécurité tunisiens compromis avec les thuriféraires du Califat en Afrique du Nord, Salafistes ou Frères Musulmans.

Selon Hedy Benhassine, c’est bien un Français, né à Paris, Boubaker Ben Habib El Hakim, qui a assassiné la démocratie islamisée, en éliminant deux opposants laïcs au régime actuel, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.

Le Ministre de l’Intérieur tunisien, Lofti Ben Jeddou, confirme bien l’existence d’une « blacklist » de personnalités et d’intellectuels Article original menacés de mort.

Mais, c’est le rapprochement avec le profil de Mohamed Merah qui permet au blogueur médiapartiste de faire d’une pierre deux coups pour lapider, avec conviction et entrain, un « complot étranger », dans les deux cas et, à mots couverts, de blacklister, à son tour, les comploteurs, au premier rang desquels, les Sionistes, cela va de soi.


Bouclage policier à Toulouse, 22 mars 2012.

El Hakim n’a jamais vécu en Tunisie, où il a été touriste, tout comme Merah traversant bien des pays arabo-musulmans, avant de revenir accomplir ses crimes, au pays. Ni l’un ni l’autre ne sont vraiment concernés par l’avenir de ces pays, ils sont juste « frère de haine », sans véritable « cause ni religion » (donc de mauvais Musulmans nés en France). El Hakim a tué en plein Ramadan, ce qui prouve bien que c’est un « mutant monstrueux de la République« , qui a, sans doute, dégénéré au contact des moeurs viciées de la Doulce France!

C’est bien connu, lorsqu’un parcours part en vrille, dans un couple, ce n’est plus « mon » fils, mais celui de ma conjointe!

Mais, alors? Qui a donc appris à ces incultes à tuer au 9 mm, des enfants et des leaders politiques? Paumés, ils deviennent, ipso facto, de « bons clients pour les services ». Ils sont fichés et les anciens renseignements du temps de Ben Ali, font de la sécurité tunisienne un véritable « Big Brother » quasi-imparable. El Hakim, entre deux crimes, n’a pas pu, impunément, se balader dans le pays, sans que cela se sache et qu’un des nombreux « Cousins » de la Police n’ait de révélations croustillantes à transmettre à ses officiers-traitants.

Mieux, Tunis est devenu l’équivalent de Casablanca, durant la Seconde Guerre Mondiale : un nid d’espions et de comploteurs.

Belhassine énumère, alors la longue liste des suspects légitimes, si on veut mettre les terroristes islamistes au vert, à l’abri du soupçon!

1) Les Américains veulent venger l’Ambassadeur Chris Stevens, lynché et piétiné à Benghazi, en Libye, le pays voisin. Ils ont des milliers de contacts.

2) Les Saoudiens ont accueilli Ben Ali et sont, peut-être, prêts à permettre à ses fans au pays, de reprendre le contrôle.

3) L’Italie a toujours eu des intérêts en Tunisie.

4) Les Algériens partagent leurs frontières Est et ont un vieux compte à régler avec « l’Islamocompatibilité » à la François Hollande, depuis la guerre civile avec le FIS et le GIA.

5) La Grande-Bretagne a hébergé Gannouchi et Ennahda au Londonistan, durant des lustres et veut un « retour sur investissement« .

Mais, mais, mais… un chapitre spécifique est réservé aux très spéciaux agents Israéliens, maîtres de l’art, dans ce genre d’affaires! Or, le rédacteur de ce billet trouve que les pays arabes et la Tunisie, pris dans la tourmente du « Printemps », oublient même d’accuser Israël de tous les crimes. La « théorie du complot sioniste » serait-elle une valeur en chute libre? Ce serait bien la preuve que le secret, au sujet des « commanditaires des meurtres d’El Hakim, -et par la même occasion, ceux de Merah– a été bien gardé. Qu’à cela ne tienne!

Oublieux des attentats de Djerba, commis par al Qaeda, ou des visites du Hamas à leurs frères d’Ennahda, l’auteur prétend que les Israéliens « se sentent chez eux en Tunisie ».

Les Tunisiens auraient la « mémoire courte » et ne se rappelleraient plus l’élimination du n°2 de l’OLP, Abu Jihad ou l’attaque contre la maison de Yasser Arafat, sur leur sol.

Oui, mais, l’ingénieux complotiste de Médiapart néglige un fait considérable : l’OLP et Israël étaient en guerre ouverte, le groupe terroriste palestinien massacrant des otages (Münich) et faisant sauter des avions, des synagogues (Copernic), restaurants (Goldenberg) sur toute la planète. Et notamment en France.

Or, « Tel Aviv » (dixit –et pourquoi pas Jérusalem?) voit d’un mauvais oeil cette instabilité de Printemps et comme un danger imminent le projet de Pax Islamica, selon François Hollande.

Il s’agit, pour les Israéliens, d’une « menace à combattre par tous les moyens« . On ne rechignerait pas à l’embauche d’un ou deux tueurs jihadistes : Mohammed Merah ou/et El Hakim, pour punir les pays « mous », comme la France.

De dernier cité sur lequel on insiste lourdement, quant aux « mobiles -évidents- du crime », Israël remporte donc la palme du complot, en étant, de toutes les façons, le « Service-Action » des plus méchants, parmi les Occidentaux.

Les Hébreux auraient donc tout intérêt à déstabiliser un pays conquis par la confrérie… Et si ce n’est eux, c’est donc un de leurs frères, Saoudiens occidentalisés à coups de pétrodollars, Américains, à la gâchette facile du temps des « extrajudiciary renditions », des kidnappings de membres d’Al Qaeda.

François Hollande est, alors, élevé au rang de Grand Protecteur des Croyants en la farce de « l’Islamisme modéré », implicitement préconisée par l’auteur, au nom du « compromis » entre Islamistes et séculiers, qui, justement, selon les Tunisiens de la rue, ne fonctionne pas!

Seul, François 1er a ce « Courage », tout comme Obama, à qui on ne comprend pas que Belhassine ne rende pas les mêmes hommages. Normal, dirait 1er, l’Amérique est devenue l’ennemi de l’Islam, depuis Bush.

La France ferait donc bien de s’ingérer dans la traque des tueurs et de leurs commanditaires : « Ceux qui ont instrumentalisé Merah pour noircir la France », puis El Hakim, sont, forcément, les mêmes,… puisqu’on vous dit, allusivement, que ce sont les Sionistes! »>Article original

Ainsi, Saint François protégera t-il « l’Espace commun » euro-méditérranéen… de l’agression de la main étrangère.

Parmi une liste de pays étrangers « à qui profite le crime », dans la théorie du complot, réchauffée sur (un blog de) Mediapart, il semble aller de soi, pour l’auteur, que le « Service-Action » de ces intérêts « croisés », ne peut être que le Mossad, du fait de sa longue expérience présumée dans le domaine.
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Bénéfice de l’opération médiapartique? Pardi! Les services spéciaux manipulent les réseaux islamistes pour déstabiliser l’empire en constitution des Frères Musulmans d’Ennahda.

Ce journal, relayant des blogs d’expression libre, qui se change en incitation insidieuse à la haine et à la diabolisation systématique, n’aurait-il pas mieux fait se contenter des oreilles de Cahuzac? Les « services » s’interrogent encore…

PS : en cas d’échec de cette mission conspirationiste, la Société Médiapart niera avoir eu connaissance de l’existence de cet article… »>Article original

Par : Marc Brzustowski

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Tunisie en crise : Liste des membres de l’appareil sécuritaire parallèle

Walid Zarrouk, secrétaire général du Syndicat de l’établissement pénitentiaire, a tenu aujourd’hui une conférence de presse au cours de laquelle il a confirmé l’existence d’un appareil sécuritaire parallèle au sein du ministère de l’Intérieur.

Selon M. Zarrouk, incarcéré à deux reprises au lendemain de la révolution, ce même appareil a travaillé pour Ben Ali, le président déchu en janvier 2011, avant de louer ses services au gouvernement d’Ennahdha.

Le cadre sécuritaire a, par ailleurs, indiqué que le neveu de l’extrémiste religieux Abou Iyadh, leader du groupe salafiste jihadiste Ansar Al Chariâ, est chargé de la formation au sein du ministère de l’Intérieur. Et quant on sait qu’Abou Iyadh, recherché par la police depuis l’attaque de l’ambassade américaine, le 14 septembre 2012, veut la tête du ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou, on ne peut être totalement rassuré sur la sécurité en Tunisie.

L’homme qui en sait trop, a donné cette liste des cadres du ministère de l’Intérieur qu’il soupçonne de rouler pour Ennahdha et qui sont une réelle menace pour l’institution sécuritaire. Il affirme cependant que 95% du personnel du ministère de l’Intérieur sont des gens dignes et plaident pour une sécurité républicaine.

Nous reproduisons ci-dessous la liste des probables «collabos» du parti Ennahdha au sein de l’institution sécuritaire, telle qu’établie par Walid Zarrouk :

Fathi Beldi

Lotfi Zarli;

Abdelkarim Laâzizi;

Amara Ârgoubi;

Tahar Boubahri, dirigeant d’Ennahdha, conseiller du ministre de l’Intérieur, ex-conseiller du chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh, poursuivi dans l’affaire du putsch islamiste avorté du 8 novembre 1987;

Oussama Bouthalja, ancien conseiller de Ali Larayedh au ministère de l’Intérieur, puis à la présidence du gouvernement provisoire;

Lotfi Sghaïer;

Riadh Laâmari;

Zouheïer Hajji;

Mahrez Zouari, directeur général des services spéciaux, proche du député et dirigeant d’Ennahdha Habib Ellouze;

Colonel Imed Touzri;

Riadh Beltaïef, directeur de la formation au sein du ministère de l’Intérieur;

Ezzahi Massoudi ;

Hassen Ezzahi ;

Hamza Ben Aouicha.

30 juillet 2013 front-populaire.fr Article original

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