Les taxes foncières ont augmenté de 21%, soit deux fois plus que l’inflation, entre 2007 et 2012, selon une étude de l’Union nationale des propriétaires immobiliers.A quelques mois des élections municipales, la nouvelle risque de faire grincer des dents. Les taxes foncières ont augmenté de 21% entre 2007 et 2012, selon une étude de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI).

La taxe payée par les propriétaires a ainsi progressé deux fois plus vite que le niveau des loyers ou celui de l’inflation. Les hausses décidées par les municipalités ne sont pas identiques.

Argenteuil, Nantes, Saint-Denis ou encore Paris sont les villes qui ont le plus augmenté ces impôts. Déjà l’an passé, l’UNPI faisait état d’une hausse de près de 21 % des taxes foncières entre 2006 et 2011.

Par ailleurs, la taxe foncière n’est pas le seul impôt local à flamber puique la taxe d’habitation a elle aussi grimpé de 3,2% par an en moyenne entre 2007 et 2013. Dans certaines villes (Rennes, Paris, Nice, Saint-Denis, Le Mans, Marseille et Clermont-Ferrand), la hausse atteint même plus de 4% par an.

Les hausses des impôts locaux visent à compenser la suppression de la taxe professionnelle, autrefois touchée par les communes qui avaient des entreprises sur leur territoire, ainsi que la chute des droits de mutation. La baisse du nombre de transactions immobilières depuis le début de la crise a en effet affecté les recettes des communes qui touchent un pourcentage lors de chaque transaction immobilière (les droits de mutation).

Pause fiscale locale cette année

Mais, maigre lot de consolation, la hausse des impôts locaux devrait cette année être plus modérée. De fait, à l’approche des municipales, les élus sortants ménagent leurs administrés.

Selon les chiffres de l’Observatoire annuel du Forum pour la gestion des villes, basés sur une étude de 41 villes de plus de 100.000 habitants, la taxe d’habitation devrait enregistrer une hausse moyenne modérée de 1,7% pour le contribuable type (couple avec deux enfants disposant d’un logement dont la valeur locative est égale à 1,5 fois la valeur moyenne dans sa commune).

La taxe foncière n’augmentera globalement «que» de 2,2%. Après cette «pause fiscale», les hausses des impôts locaux pourraient toutefois repartir à la hausse après 2015.

Mathilde Golla/ Le Figaro.fr
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