Ceux qui lisent le blog de Charles Enderlin ne peuvent être convaincus que ce journaliste cherche désespérément à établir la vérité.

En réaction à l’arrêt de La Cour de Cassation, qui a annulé la relaxe de Philippe Karsenty pour vice de forme, il indique à ses lecteurs sachant lire entre les lignes qu’il utilisera tous moyens lui permettant de faire obstruction à toute volonté d’établir LA vérité sur l’Affaire A-Dura.Ainsi, nous dit-il, cette Cour « a visiblement voulu envoyer un message :

Si quelqu’un veut attaquer et diffamer un journaliste, qu’il ne compte pas sur l’aide d’un tribunal pour cela.

La justice doit faire preuve d’indépendance ».

C’est-à-dire, si l’on comprend bien, permettre au plaignant qu’il est d’escamoter les rushes à l’analyse des juges de la Cour d’Appel qui doit se réunir de nouveau pour permettre à la Justice de triompher.

Des images qui ont, dans le précédent verdict, conduit à une relaxe et débouté ce journaliste et sa chaîne.

Des prises de vues qui, selon Enderlin,
« ne constituent pas le reportage définitif ».

Ils ne sont « qu’une suite de séquences (…) pour moins de deux minutes d’images » car « Talal Abou Rahmeh, sous le feu pendant 45 minutes, abrité derrière une camionnette blanche bloquée au milieu de la rue, ne pouvait que filmer de courtes séries d’images ».

Pour conclure, Charles Enderlin nous rappelle « que les rushes sont l’équivalent des notes d’un journaliste de la presse écrite.

Ce n’est pas l’équivalent d’un procès verbal ».

La première réaction à ces affirmations est la ‘’tristesse’’ de s’apercevoir que son caméraman n’a pu, pendant quarante-cinq minutes sous le feu et face au ‘’drame’’, filmer la moindre image attestant du meurtre de l’enfant et la couleur du sang du père.

Pas même l’agonie de Mohamed A-Dura pourtant assurée être dans la bobine par l’envoyé permanent à Jérusalem ni, par exemple son évacuation vers l’hôpital le plus proche.

Faute à pas de chance probablement !

La seconde observation touche à la durée des rushes.

Au début de la controverse, selon l’envoyé de la chaîne publique elle se montait à vingt-sept minutes.

Puis dix-huit minutes, seulement, ont été présenté à la Cour d’Appel et examiné par icelle.

Aujourd’hui, forcé par la pression publique, ne subsistent plus que deux minutes concernant à proprement dit l’Affaire A-Dura.

Ces quelques images avaient, apparemment, suffi aux professionnels de France 2 pour diffuser un reportage anti-israélien dont rien ne corroborait la réalité annoncée !

La troisième réflexion s’intéresse aux raisons qui ont poussé le caméraman Talal Abu Rahmeh mais aussi Charles Enderlin à assurer une durée plus longue alors que les rushes entre leurs mains ils savaient qu’ils mentaient ?

Le 3 octobre 2000 à Gaza, Talal Abu Rahma avait affirmé de son plein gré et sous serment, face à Maître Raji Sourani, avoir filmé 27 minutes.

La direction de France 2 ne les a pas démentis ni excommunié pour autant !

La quatrième réflexion, mais pas la dernière, est de connaître les raisons des mensonges successifs des uns et des autres mais aussi l’objectif recherché par le refus réitéré d’une commission indépendante !

Ces quatre simples interrogations, parmi tant d’autres, font passer ceux qui se les posent pour des « conspirationnistes » aux yeux d’Enderlin.

Autrement dit et jusqu’à preuve du contraire, pour des individus doués de bon sens !

Victor PEREZ

Mercredi 7 mars 2012

http://victor-perez.blogspot.com/2012/03/les-mensonges-autour-de-laffaire-dura.html

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david

Comment voulez vous qu’on vous aide ? C’est incompréhensible.