Une activité touristique au ralenti aux abords des parcs nationaux, des milliers de fonctionnaires réclamant des indemnités de chômage à Washington, des investisseurs plongés dans le brouillard en l’absence de statistiques officielles…La fermeture partielle des services fédéraux aux Etats-Unis, entrée hier dans sa deuxième semaine, ne cesse de répandre ses effets à travers le pays et de perturber de nombreux aspects de la vie des Américains.
Sur les Outer Banks, chapelet d’îles le long du littoral de la Caroline du Nord, les commerçants comparent l’impact financier de la fermeture des plages et des plans d’eau à celui d’une évacuation forcée provoquée par la menace d’un ouragan.
A Williams, dans l’Arizona, les clients se font rares dans le restaurant de Larry Sanchez, non loin du Grand Canyon. Une semaine après la fermeture du site, les affaires ont chuté d’environ 25%, dit le propriétaire du Rod’s Steak House.
Dans l’Alaska, les chasseurs n’ont plus accès aux terrains fédéraux ce qui les empêche de reconstituer leurs réserves de viande pour les mois à venir, s’inquiète la sénatrice Misa Murkowski.
Le personnel des services fédéraux de sécurité et d’autres catégories d’employés à l’activité jugé «essentielle» continuent certes à travailler depuis le 1er octobre, sans être payés, mais des centaines de milliers d’autres sont réduits au chômage technique.
09-10-2013/ Le Figaro.fr avec Reuters Article original
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