Deux Français visés par un mandat d’arrêt international pour leur possible implication dans un accident de la route mortel en septembre en Israël « veulent être jugés en France » où un juge d’instruction a été saisi sur demande de l’Etat hébreu, ont indiqué mardi à l’AFP leurs avocats.
Fin septembre, Lee Zeitouni de 25 ans était morte à Tel Aviv après avoir été heurtée par un 4X4 dont les deux occupants avaient précipitamment regagné la France le jour même, suscitant une vive émotion en Israël. 300 personnes avaient manifesté devant l’ambassade de France pour demander justice.

Saisie après une commission rogatoire internationale des autorités israéliennes, une juge d’instruction de Créteil a récemment renvoyé le compte rendu de ses investigations à l’Etat hébreu, a-t-on appris de source judiciaire, sans plus de précisions.

Les deux suspects n’ont toutefois pas été entendus par la juge, ont affirmé à l’AFP leurs avocats.

« C’est justement ce que mon client demandait. On souhaitait qu’il soit mis en examen ici. Mon client veut être jugé mais il veut être jugé en France », a déclaré Me Françoise Cotta.

« Il y a un petit bras de fer qui est engagé entre les autorités françaises et israéliennes », a pour sa part estimé Me Joseph Cohen-Sabban, l’avocat du second suspect. « Ils pourraient très bien se désister et permettre des poursuites en France mais on a l’impression qu’ils veulent garder la main ».

« Notre intérêt c’est que nos clients soient jugés ici », a ajouté Me Cohen-Sabban, rappelant que les deux suspects encouraient jusqu’à vingt ans de prison en Israël.

Peu après l’incident, un des suspects interrogé par téléphone par une chaîne de télévision israélienne avait affirmé « regretter » son acte mais avait ajouté qu’il n’avait pas l’intention de revenir en Israël pour « croupir 20 ans en prison ».

Réagissant à l’accident, l’ambassadeur de France en Israël Christophe Bigot avait dénoncé un « acte odieux » et assuré que la police et la justice française coopéreraient avec les autorités israéliennes pour que « justice soit faite ».

Il avait toutefois rappelé que les conventions internationales ne permettaient pas l’extradition des suspects.

CRETEIL, 6 déc 2011 (AFP)

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meller1

La France refuse d expatrier ces deux assassins .Je viens d entendre cela sur arouts2 .Ils se promenerons libres en France pour le restant de leurs vies .Sous Sarko la France est devenue un pays antisemiteDany de Carmiel

R.melki

Les faits s’étant déroulés en Israél, la logique voudrait que les auteurs soient jugés en Israél. Voire l’affaire CASSEZ au Mexique.

choasef

C’est simple, il faut envoyer un commando, pour les kidnaper, et les mettre clandestinement sur un cargo, en direction d’Israel.
Ni vu ni connu.
Et la prison a vie, pour ces scelerats, car ils n’ont aucune ethique morale.

meller1

si le juge francais est propalestinien ils ne seront point emprisonnes tandis que chez nous ils passeront quelques bonnes annees en taule