Les syndicats français CGT, Unsa, Sud-Rail et CFDT déposent un préavis de grève des conducteurs et des contrôleurs de la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF), grève reconductible (c’est donc bien la grève et non les chemins de fer qui sont reconductibles) à partir du samedi 12 décembre à 20:00, pour « protester contre les projets de réorganisation de la direction ». Une « manifestation nationale des cheminots actifs et retraités » précèdera ces grèves mardi 8 décembre pour « protester notamment contre la restructuration du fret ». « L’accélération et le contenu des réorganisations du système ferroviaire français, à terme, mettent en péril l’entreprise publique SNCF et fragilisent le service public », racontent, dans un communiqué, les chefs de la CGT, l’Unsa et la CFDT.

Sauf que les « manifestations nationales » mobilisent à peine un tiers des cheminots intéressés. Et sauf que les usagers, eux, en ont justement raz le bol de ce service dit public, mais qui empoisonne la vie du public à chaque fois qu’il se met publiquement en grève.

Une réunion entre les chefs syndicalistes et la direction de la SNCF tenue mercredi 2 décembre dernier aurait, paraît-il, suscité cette « vague de mécontentements des fédérations » (c’est un peu flou comme affirmation). Les projets de la direction menaceraient « de nombreux emplois », allèguent les chefs syndicalistes.

C’est sûr que ce serait vachement mieux de creuser encore plus la dette et le déficit français ; en améliorant davantage le train (de vie) des cheminots, aux frais du contribuable, contribuable qui est aussi usager SNCF, mais qui néanmoins, n’a toujours pas son mot à dire.

Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Didier Le Reste (nom prémonitoire ?), se dit « disponible pour engager des discussions sérieuses sur les revendications exprimées. Si tel n’était pas le cas, vous porteriez l’entière responsabilité d’un conflit majeur dans l’entreprise », conclut – et menace – Le Reste, à l’adresse de la direction de la SNCF.

Pour mémoire, lors de la dernière grève nationale des cheminots, le 20 octobre dernier, le taux de participation était compris entre 23% et 30%. Faut-il en conclure que entre 70% et 77% des cheminots n’en ont plus rien à cirer de Le Reste et Consorts ? Je propose que l’avenir de la SNCF soit soumis à un référendum. Un peu comme les minarets chez les Suisses. Au train où vont les choses…

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