Une erreur typique que même les Israéliens commettent et qu’il faudrait rectifier est d’appeler les Arabes locaux « Palestiniens »

C’est donner aux Arabes des munitions qui sont alors utilisées pour délégitimer Israël. Cela revient à dire : « Oui, nous sommes d’accord avec vous. Vous étiez ici avant nous. C’est votre pays et nous vous l’avons volé ».

Car c’est en fin de compte ce que dit la légende arabe et si le monde et Israël continuent à définir les Arabes comme « Palestinien », nous jouons leur jeu.

Il est temps de faire une mise au point et d’arrêter de définir les Arabes comme « Palestiniens ».

Beaucoup d’Arabes qui vivent en Israël et aux environs, voudraient faire croire au monde qu’ils sont les descendantes des Cananéens et/ou des Philistins (pour l’instant, ils ne se sont toujours pas mis d’accord quant à leur origine).

Mais en fait, peu importe. Même s’ils venaient à descendre d’une de ces deux racines : ces deux tribus n’existent plus depuis environ 5 000 ans…

Ensuite, il est intéressant de noter que la plupart des Arabes de la région sont musulmans. Quand on sait que le judaïsme a existé depuis plus de 5700 ans (c’est un fait, pas exactement sous sa forme actuelle), le christianisme est vieux de 2000 ans, mais l’Islam n’a fait son apparition qu’au VIIe siècle… Il est alors juste de se poser la question : mais qui sont ces Palestiniens ?

Si les Arabes ont commencé à se définir comme Palestiniens, c’est tout simplement, car ils n’ont absolument aucune identité par rapport à cet endroit. Ils sont originaires de la Jordanie, de l’Égypte, du Liban et autres, mais pas de cet endroit précis.

On n’a pas besoin de faire beaucoup de recherches avant de constater que la lettre « P » n’existe pas dans l’alphabet arabe et encore moins le mot « Palestine ». Et que le nom « Palestine » a été créé par l’Empire romain. Les Romains ont donné ce nom au pays après l’avoir conquis, environ en 75 et donc au moins 600 ans avant la naissance de l’Islam. Le nom de Palestine s’est surtout généralisé après la défaite de Bar Kokhba en 132.

Le mot « Palestine » est inspiré des philistins qui étaient un peuple qui existait dans la région à l’âge de fer (environ 1175 avant notre ère) et qui a envahi la Judée. Les mauvaises langues disent que si les Arabes ont choisi ce nom, ils ont fait là un choix tout à fait adapté.

« Avant 1967 il n’y avait aucun article de journaux ou autre qui parlait des Arabes comme “palestiniens”. Le conflit au Moyen-Orient était tout simplement connu sous le nom de “conflit israélo-arabe” et non comme “conflit israélo-palestinien” (1) (ma traduction). »

Article original

(Passeport des parents de Moshe Dayan. Notez la mention “nationalité palestinienne” en bas – photo cliquable)

Avant la renaissance de l’État d’Israël, en 1948, le seul peuple qu’on appelait « palestinien » était le peuple juif. Pas le peuple arabe. Qui de plus est, les Arabes ne voulaient pas qu’on les appelle « Palestiniens », car ils ne voulaient être associés ni aux juifs ni à l’État britannique de la Palestine.

C’était une insulte. Si on appelait un Arabe « Palestinien », on se voyait répondre un truc du genre : « Du calme, je suis Arabe ! Je ne suis pas juif ! »

Les Arabes qui vivaient dans la région sont devenus « palestiniens » après la guerre des Six Jours en 1967. Avant cette période, lorsque la Judée, la Samarie et Jérusalem étaient occupés par la Jordanie et que Gaza était occupé par l’Égypte, aucun Arabe ne se voyait « Palestinien ».

Même Yasser Arafat, le si fameux « Palestinien » et ancien leader de l’OLP n’est pas né « Palestinien ». Il se définissait comme « réfugié palestinien » alors qu’il était né au Caire et a parlé toute sa vie l’arabe avec un accent égyptien.

Il a fait son service dans l’armée égyptienne, a étudié à l’université du Caire où il a habité jusqu’en 1956. Il n’a jamais été réfugié de quoi que ce soit et il n’était même pas originaire de la région en question. Le nom complet d’Arafat était Mohammed Abdel Rahman Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini.

Le nom de famille Al-Husseini indique que sa famille venait à l’origine de la Jordanie.

Avant la fin des années soixante, le terme « palestinien » était utilisé par le monde entier pour définir les juifs. Pour tout le monde, tous les médias, tous les politiciens, Palestine était un autre mot pour désigner Israël, tout comme Kemet est un autre mot pour désigner l’Égypte.

Jusqu’en 1950, le journal Jerusalem Post s’appelait tout bonnement Palestine Post.

Le périodique pour l’Organisation Sioniste d’Amérique (Zionist Organization of America) s’appelait « New Palestine »

La banque israélienne Leumi s’appelait « Anglo-Palestine Bank ».

La compagnie d’électricité d’Israël s’appelait : Palestine Electric Company.

On trouvait « Palestine Foundation Fund » et « Palestine Symphony Orchestra ».

Toutes ces entreprises, toutes ces organisations étaient dirigées par des juifs.

Aux États-Unis, la Jeunesse Sioniste chantait « Palestine, my Palestine », « Palestine Scout Song » et « Palestine Spring Song ».

Les Arabes savaient pertinemment que « palestinien » voulait dire « juif », tout simplement. C’est bien pour cette raison qu’ils ne voulaient pas qu’on les appelle comme ça.

Puis tout d’un coup, après la guerre de 1967, les Arabes se sont dits Palestiniens.

L’idée est venue des experts en relations publiques du KGB de l’ex Union Soviétique. Le plan et la campagne ont été préparés et orchestrés par l’Institut d’État des Études Orientales dont le leader était Ievgueni Primakov


Primakov

Primakov était espion, parlait très bien l’arabe. Il avait travaillé dans différents pays arabes en se faisant passer pour un journaliste pour le journal soviétique Pravda.

Les médias du bloc soviétique ont donc commencé à pleurer les « pauvres palestiniens » et « les méchants juifs qui ont volé le pays de ces pauvres palestiniens ».

L’idée des « pauvres palestiniens » fut rapidement reprise par les médias de gauche, surtout pendant la période des années 68, période propice à ce genre de propagande, et après trois ans de matraquage médiatique, l’égyptien Yasser Arafat fit un discours passionné dans les universités européennes et à l’ONU en expliquant comment lui, un « Palestinien d’origine » s’était vu voler son pays et être humilié par ces « khazar de juifs ».

Le « peuple palestinien », venu de nulle part s’est petit à petit installé dans le vocabulaire et dans la compréhension européenne.

Soyons honnêtes : tout ceci a bien marché tout simplement, car cela allait contre les juifs.

Si l’Union Soviétique et les Arabes avaient essayé d’expliquer au monde que les « Spaniards » avaient volé l’Andalousie aux indigènes. Tout le monde en aurait ri. Mais quand il s’agit des juifs…

Ne nous leurrons pas. Les Européens n’ont jamais aimé les juifs et ils ont donc rapidement accepté cette histoire du « pauvre peuple palestinien éjecté par les juifs »

Israël s’est lancé dans une campagne d’explication, mais n’avait pas les moyens de faire face à la machine de propagande arabo-soviétique bien épaulée par les médias de gauche et par la mentalité des années 68. Surtout qu’il leur fallait travailler dur pour développer ce nouveau pays tout en étant en guerre… Israël ne pouvait pas se faire entendre.

Donc aujourd’hui, nous avons des Arabes qui se définissent comme « Palestiniens » et qui pleurent, car « les juifs ont volé leur terre ».

Et donc, lorsque je vous dis que : « Les juifs ont volé la Judée aux Palestiniens », c’est une phrase qui a un sens, pour vous ? Ça ne vous fait pas tiquer quelque part ? Vraiment ?

Mais alors, pourquoi continue-t-on à appeler les Arabes « palestiniens » ?

Tout simplement parce que, encore une fois, Israël et les juifs ont choisi le compromis pour avoir la paix, pour calmer les choses.

51 attaques terroristes sur Israël pour le seul mois d’août 2012 nous donnent une idée du succès de cette politique du compromis.

Vous aussi, apprenez à vos amis à utiliser les mots justes : les juifs sont les Palestiniens, les Arabes sont les Arabes.

Par GOLANIWARRIOR le 26/08/2013

(1) THE ARABS IN THE HOLY LAND – NATIVES OR ALIENS? — by Dr. Harry Mandelbaum
Prior to 1967, no news headlines ever referred to Arabs as “palæstinians”. The Middle East conflict was known as the Arab-Israeli Conflict and not the “Palestinian”-Israeli conflict.

golaniwarrior.com Article original

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haitaieb

Cet article, par ailleurs très intéressant, tombe lui aussi dans le piège qu’il dénonce, c’est à dire l’erreur des Israéliens (de leur Hasbarah) qui consiste à appeler les Arabes locaux « Palestiniens ».
Si je reformule, l’argument défendu ici est que ces Arabes ne sont pas « Palestiniens ». Ils viennent de droite et de gauche, mais pas de Palestine.
Mais si on veut remettre en question les mots et leur sens, il faut le faire jusqu’au bout. Car en adoptant cette position on sous-entend que si ceux-ci ne sont pas « Palestiniens », d’autres peut être le sont, ou même s’il n’y en a pas, il existe (même si c’est en théorie) une Palestine.
Or l’erreur historique, pas seulement des Israéliens, mais aussi des Juifs, a été de ne pas voir qu’il subissaient encore la loi de celui qui les avait vaincus, la loi romaine.
Car, après la shoah de Jérusalem, après l’acharnement des meilleures légions romaines pour éteindre le flambeau de Massada, le coup de grâce (et de génie) fut de donner à la Judée le nom de leur pire ennemi, les Phillistins.
D’ailleurs, et pour répondre à la question du « P », ces Arabes savent bien ce qu’ils sont puisqu’ils se nomment avec un « F » comme Fillistins.
On pourrait en dire autant du mot « Dieu » qui est l’équivalent mais à l’échelle de l’humanité. C’est un mot gréco-romain et c’est piège autrement plus dramatique.
Mais comme ce n’est pas le sujet je peux juste vous proposer un lien s’il marche, ou de chercher le mot « Thorapeutique » sur Google.
http://thorapeutique.com
Shana Tova

DANIELLE

Quels intérêts l’ex Union Soviétique avait à créer de toutes pièces cette imbrication de Palestiniens vers Arabes ?

Est-ce pour contrer l’Amérique qui elle voulait se faire pardonner de n’avoir rien fait durant la Shoa ?
Lorsqu’on nous emmenait dans les chambres à gaz ?

N’oublions jamais qu’aucun pays n’a bougé pour nous sauver de la mort ! à part 2 ou 3 qui on refusé tout de même à nous faire porter l’étoile jaune.

N’oublions pas que c’est l’Union Soviétique qui a voté à l’ONU en premier pour la création de l ‘Etat d’Israël ?

madeleine

« Création » est à rayer du vocabulaire. Employer le mot « Renaissance » ou « Indépendance »

de l’Etat d’Israël.

Il est malheureux de noter que ce sont les Juifs eux-mêmes qui sont les premiers responsables d’employer des mots historiquement faux.

La Chaîne i24 la première qui par le « Cisjordanie » au lieu de Judée-Samarie et de « palestiniens » en parlant d’arabes.

Armand Maruani

{{Ils l’écrivent en arabe Falastine , en effet le F remplacerait le P .
}}

{{S’ils lisent JForum , ils sont capables dorénavant , pour nous emmerder , d’écrire Phalestine avec Ph , oubliant que Ph se prononce toujours  » F » . MDR}}

{{Comme on dit :  » un cochon tu lui coupes la queue il reste un cochon  » .}}

Armand Maruani

{{Effectivement la lettre P n’existe pas .}}

{{Mais roublards comme ils sont ils auraient choisi la lettre  » i  » …………… …………………………. accompagnée d’une autre légende .}}

oxomars

{ {{la lettre « P » n’existe pas dans l’alphabet arabe ?? }} }

Si c’est argument est prouvé alors il devient une bombe pour ridiculiser toute la liturgie pro-palo.