Le départ du président syrien, Bachar al-Assad, est une idée « à courte vue » qui ne règlerait pas la crise syrienne, a affirmé mardi le président russe, Dmitri Medvedev.« Penser que le départ d’Assad signifie le règlement de tous les problèmes
est une position à courte vue, tout le monde comprend que dans ce cas-là le
conflit aurait toutes les chances de se poursuivre »
, a déclaré M. Medvedev à
Séoul aux agences russes.

« Je voudrais que le devenir de la Syrie soit décidé par le peuple syrien et
non par les respectables dirigeants d’autres pays étrangers », a ajouté M.
Medvedev en référence aux responsables occidentaux qui réclament avec
insistance le départ de Bachar al-Assad.

M. Medvedev a souligné que la mission de l’émissaire de l’ONU et de la
Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, était « la dernière chance pour éviter
une guerre civile » dans ce pays, répétant des propos tenus dimanche à Moscou
lors d’une rencontre avec M. Annan.

La Russie, alliée de longue date de la Syrie à laquelle elle vend des
armes,
a bloqué avec la Chine deux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU
qui condamnaient la répression de la contestation par le régime de Damas.

Moscou et Pékin ont néanmoins voté le 21 mars une déclaration du Conseil de
sécurité soutenant la médiation de Kofi Annan et demandant à la Syrie
d’appliquer sans tarder ses propositions de règlement.

Le plan Annan préconise la cessation de toutes formes de violence par
toutes les parties sous supervision de l’ONU, la fourniture d’aide humanitaire
et la libération des personnes détenues arbitrairement.

MOSCOU, 27 mars 2012 (AFP)

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