Le nouveau gouvernement pakistanais, soucieux de montrer sa détermination face à la montée de la violence politique et des crimes, a mis fin au moratoire en vigueur depuis 2008 concernant la peine capitale. Ce moratoire décidé par le précédent gouvernement, salué à l’époque par les organisations de défense des droits de l’homme, expirait le 30 juin. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Omar Hamid Khan, a précisé que la nouvelle politique du gouvernement était d’exécuter tous les condamnés à mort, sauf ceux grâciés pour des raisons humanitaires. Selon Amnesty International, qui a jugé la décision du Pakistan « choquante et rétrograde », il y aurait jusqu’à 8000 condamnés à mort dans les prisons pakistanaises, surpeuplées et livrées à la violence. Les autorités évaluent de leur côté ce chiffre à environ 400.
Les condamnés à la peine capitale sont généralement pendus.
Tandis que la peine de mort recule dans le monde, elle est encore notamment en vigueur aux Etats-Unis, en Chine, au Yémen et au Nigeria.
05-07-2013/ Le Figaro.fr avec Reuters Article original