Le Liban est toujours plongé dans la crise syrienne et les tensions communautaires restent très vives. Ce samedi 29 juin, à Tripoli, un homme a été tué par la bombe qu’il préparait. Mais la grande ville du Nord n’est pas la seule où la situation est explosive.

La tension reste très forte dans les villes à majorité sunnite, après les combats entre l’armée libanaise et la milice du cheikh radical Ahmad al-Assir, dans la ville de Saïda, à 40 kilomètres au sud de Beyrouth.

La campagne menée contre l’armée libanaise se poursuit, aussi bien dans les discours de religieux et d’hommes politiques sunnites que sur les réseaux sociaux. Les yeux sont maintenant rivés sur la ville de Tripoli, au nord du Liban, où la situation peut dégénérer à tout moment en affrontements entre miliciens sunnites et alaouites.

Ce samedi 29 juin, un islamiste sunnite s’est tué et deux autres ont été blessés dans l’explosion d’une bombe artisanale qu’ils confectionnaient. À la suite de cet incident, des échanges de tirs ont éclaté avec le quartier alaouite de Jabal Mohsen, qui ont encore fait un mort et trois blessés. L’armée libanaise est intervenue et a fait circuler des patrouilles pour rétablir le calme. Mais tout le monde sait que le feu couve sous la cendre.

Signe de la gravité de la situation, le député Walid Joumblatt a fustigé la montée de l’extrémisme au Liban et les atteintes contre l’armée libanaise. Mettant en garde contre la prolifération des armes, le leader druze a appelé à un retour au dialogue entre les protagonistes. Avant qu’il ne soit trop tard.

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

rfi.fr Article original

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