Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et
l’Union européenne (UE) ont souligné dimanche l’urgence d’un règlement
politique du conflit en Syrie et se sont engagés à contribuer à la tenue d’une
conférence internationale de paix, dite Genève II.Dans un communiqué publié au terme d’une réunion ministérielle conjointe à
Manama, les deux groupes ont prôné « une solution politique d’urgence à la
crise syrienne et appelé toutes les parties à contribuer d’une manière
positive et effective à la réalisation de cet objectif ».
A cette fin, ajoute le communiqué, les participants « s’engagent (…) à
créer les conditions propices pour assurer la tenue de la conférence
internationale de paix en Syrie », initiée par Moscou et Washington mais dont
l’avenir semble compromis.
Le texte ne fait aucune référence à la fourniture d’armes à la rébellion
syrienne, âprement défendue ces dernières semaines par des monarchies du Golfe
pour assurer un équilibre des forces sur le terrain en prévision d’éventuelles
négociations de paix.
Mais les représentants du CCG et de l’UE ont « dénoncé l’engagement des
milices du Hezbollah (chiite libanais) et d’autres forces étrangères dans les
opérations militaires en Syrie » où elles combattent aux côtés des forces du
régime de Bachar al-Assad.
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a souligné la
nécessité de « travailler dur pour une solution politique qui apportera la
paix » en Syrie, rappelant que l’UE avait annoncé une assistance supplémentaire
de 400 millions d’euros, portant à 1,25 milliard d’euros l’aide de l’UE et de
ses Etats membres à la population en Syrie et dans les pays voisins.

Elle a en outre déploré « une montée des conflits confessionnels au Liban et
en Irak », affirmant la volonté de l’UE de « tout faire pour tenter de
désamorcer la tension » au Moyen-Orient.
S’agissant de l’Iran, l’UE et le CCG ont exhorté la République islamique à
« jouer un rôle constructif dans la région, fondé sur le respect de la
souveraineté nationale et la non-ingérence dans les affaires d’autrui », et
exprimé « leur préoccupation » pour la persistance du conflit territorial entre
Téhéran et les Emirats arabes unis sur trois îles stratégiques dans le Golfe.

Ils ont également apporté leur soutien à « un règlement diplomatique » de la
crise autour du programme nucléaire controversé de l’Iran, comme ils ont
dénoncé, dans leur communiqué, « le terrorisme sous toutes ses formes ».
Mme Ashton a par ailleurs indiqué qu’au-delà des échanges commerciaux entre
l’UE et le CCG, qui ont atteint 145 milliards d’euros par an selon des
statistiques européennes, il faudrait « promouvoir les échanges et améliorer la
compréhension entre les peuples ».

Ainsi, « nous devons avoir des discussions franches et ouvertes sur des
questions comme les droits de l’homme », a dit la chef de la diplomatie
européenne qui avait été interpellée par Human Rights Watch pour évoquer avec
ses interlocuteurs du CCG des cas de prisonniers politiques à Bahreïn et de
cybermilitants en Arabie saoudite.
Lors d’une réunion séparée samedi soir, les ministres des Affaires
étrangères des six monarchies du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Oman, Emirats
arabes unis, Qatar, Koweït) avaient notamment exprimé leur « profonde
inquiétude face à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire
en Syrie », et condamné l’engagement armé du Hezbollah dans le conflit syrien
ainsi que le soutien de Téhéran au régime de Damas.

DUBAI, 30 juin 2013 (AFP)

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Armand Maruani

Cet article peut nous aider à comprendre beaucoup de choses . Tout est lié .

La Russie se prépare à une guerre sur son territoire

Les prévisions concernant l’évolution de la situation en Afghanistan après le retrait de la Force internationale d’assistance et de sécurité (Fias) deviennent de plus en plus sinistres, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. Même si les pays occidentaux ne risquent, au pire des cas, qu’une honte internationale due à plusieurs facteurs comme l’échec de la mission d’un grand contingent militaire dans ce pays, le gaspillage d’argent pour les opérations, l’impossibilité d’éradiquer cet « incubateur de terroristes » et le développement prospère du trafic de drogues. En revanche, les pays frontaliers ou proches de l’Afghanistan ont parfaitement conscience des dangers réels et graves qui en émanent. En première ligne : les ex-républiques soviétiques. Comme en témoigne la série d’activités menées depuis deux mois dans le cadre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
La réunion des ministres de la Défense des pays de l’OCS s’est tenue hier à Bichkek. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s’y est rendu la veille pour rencontrer le président kirghiz Almazbek Atambaev, lui assurant qu’à la fin de l’année Moscou commencerait à livrer des armes et du matériel militaire au Kirghizstan. Cette déclaration intervient avec, en toile de fond, le communiqué diffusé par le service de presse du ministère russe de la Défense disant qu’une attention particulière serait accordée à l’éventuelle déstabilisation de l’Afghanistan après le retrait de la Fias en 2014.
Cette perspective peu réjouissante a également été évoquée pendant la deuxième réunion des chefs de services douaniers des pays membres de l’OCS, à Ekaterinbourg du 25 au 27 juin. Par ailleurs, le comité militaire de l’OTSC s’est réuni à Moscou mardi dernier. Il s’agit d’une nouvelle structure au sein de l’organisation qui réunit les commandants d’état-major général des pays membres. Le comité a étudié la question du règlement pratique des tâches d’intégration militaro-politique déterminées pendant les réunions des organismes statutaires de l’organisation et le sommet informel des chefs d’Etat des membres de l’OTSC les 27 et 28 mai 2013 à Bichkek.
Voilà comment le secrétaire général de l’OTSC Nikolaï Bordiouja avait défini ces tâches : « Il existe deux secteurs dans notre activité. Le premier – coopérer avec les autorités afghanes, leur apporter une assistance pour assurer la stabilité du pays, préparer ses structures de force, ainsi que mener des projets économiques et sociaux. Le second – renforcer le potentiel militaire de l’OTSC, de la Force collective de réaction rapide, des unités bilatérales et le potentiel en termes de maintien de la paix. Sans oublier la protection des frontières nationales ». D’après les informations officielles de la réunion du Comité militaire, il a « pris pour base la proposition de la Russie de réorganiser la gestion de l’OTSC et de la Force collective de réaction rapide ». Autrement dit, on met clairement un accent sur les mesures militaires de protection au sein même de l’OTSC.
Qu’est-ce que cela signifie pour la Russie et les autres pays de la CEI ? Une seule chose : qu’ils reconnaissent comme crédibles les menaces des terroristes afghans de commencer à opérer dans l’espace postsoviétique. Dans le meilleur des cas la coalition occidentale n’a fait que ralentir la mise en œuvre des menaces des moujahids, proférées immédiatement après le retrait du contingent soviétique d’Afghanistan. Par ailleurs, même durant la présence de la Fias la Russie avait déjà senti que ces menaces se réalisaient. Les experts militaires sont unanimes : les mouvements terroristes afghans sont en grande partie rejoints par des jeunes tadjiks, ouzbeks et kirghizes, plus tard identifiés par les services secrets comme leaders d’organisations islamistes à Saint-Pétersbourg et dans d’autres grandes villes russes. Bref, les Russes doivent réellement se préparer à une guerre sur leur territoire.

http://fr.rian.ru/presse_russe/20130627/198637751.html

Armand Maruani

Les russes ( suite )

Les russes ont su toujours résister aux pressions de ceux qui ont voulu les négliger et les affaiblir . Même le Grand Napoléon ( que j’admire et dont je suis un inconditionnel ) s’était trompé , erreur qui lui a été fatale . Et malgré tout grâce à Talleyrand au Congrès de Vienne nous nous en sommes bien sortis et les russes n’ont pas rasé Paris comme ils l’ont fait à Berlin .

Seuls leurs dirigeants ont été les ennemis de leur propre Peuple , Juifs y compris . Cela est une autre histoire .

Armand Maruani

 » Le CCG et l’UE soulignent l’urgence d’un règlement politique en Syrie »

Deux nains .

Aujourd’hui les seuls  » Patrons  » en Syrie sont les russes .

Heureusement pour la Planète .