La secte de juifs orthodoxes, qui a trouvé refuge en Ontario la semaine dernière pour fuir des allégations de maltraitance d’enfants, a reçu la visite des responsables de la protection de la jeunesse de la province et de la police locale, mardi.Commentaire : l’affaire est, en effet, « sensible », à plus d’un titre : d’abord, parce que le Judaïsme est un « universalisme », censé apporter ses lumières au reste du monde et c’est Hannoukah, ce soir. Le principe d’élection repose sur ce devoir et cette capacité à éclairer le monde. Et l’Etude est si riche qu’on peut s’enfoncer dans les profondeurs de l’obscurité/obscurantisme, en croyant toujours bien faire (le « particularisme juif »). Toute synagogue correctement construite doit contenir une ouverture suffisante sur le monde (baie, vitrail, etc.). Ce n’est pas un huis-clos « monastique » avec son Créateur, mais une façon de comprendre son rôle vis-à-vis de la création.

D’autre part, nous avions consacré un petit dossier à la commune de Ste-Agathe, et à la grande ouverture d’esprit qui animait, notamment, le Séminaire Loubavitch et les femmes issues de ce mouvement : Shekinah Article original.

Nous notions que ce courant avait eu maille à partir, d’une part, avec l’antisémitisme local lié, sans doute, à la visibilité de ce groupe dans la commune. D’autre part, parce que le Québec, à l’instar de la France comme référent culturel, est tiraillé par des aspirations à l’interdiction de signes religieux ostentatoires, à l’écriture d’une « charte de la laïcité », qui pourrait avoir des aspects restrictifs pour la pratique cultuelle.

Enfin, ce mouvement Lev Tahor, « coeur pur », se définit comme antisioniste, un de ses dirigeants se sent « déporté », quand on l’extrade vers Israël. Mieux, il est arrivé au Canada, avec un statut de « réfugié« , le coco.

Comme les Netourei Karta et quelques autres groupes Satmar, peu à peu marginalisés, il se voit perdre les séparations artificielles qu’il préserve à l’égard du monde réel, voire au chemin emprunté par la vaste majorité des Juifs dans le monde d’aujourd’hui. Or, il est « victime » et « bourreau » des conséquences de cette promiscuité qu’il institue en dogme. Et, moralité : il se retrouve sous la surveillance des Goyim et de leurs lois, plutôt que de « subir » les règles instaurées par le peuple juif sur sa propre terre, sachant composer avec le mouvement général du monde. Dur-dur d’être antisioniste… Et il y a mieux, comme nous le rappellent des lecteurs : une autre partie de la secte rejoint l’Iran…

Ces groupuscules ont donc une fonction de point de repère sociologique ou de symptôme d’un mouvement plus général, du fait de leur déperdition même, par rapport au mouvement d’horloge du Grand Horloger, comme disait Voltaire (même si antisémite notoire)…


Le fondateur de la secte juive Lev Tahor

Selon les autorités, tout est « normal pour l’instant ».

Les membres de la communauté Lev Tahor de Sainte-Agathe-des-Monts, ils sont environ 200, pour la moitié des enfants, font l’objet d’une enquête des services sociaux du Québec pour des allégations de négligence envers les enfants et parce que ceux-ci ne recevaient pas une scolarisation conforme à la Loi sur l’instruction publique.

La secte intégriste nie ces allégations de négligence, mais a fui le Québec, il y a un peu plus d’une semaine pour s’établir à Chatham, dans le sud-ouest de l’Ontario.

Lundi, des responsables de la Direction de la protection de la jeunesse du Québec avaient dit avoir communiqué avec leurs collègues de l’Ontario pour partager leurs informations dans cette affaire, ajoutant qu’ils attendraient leur décision pour la suite des choses.

Pour l’instant, les services à l’enfance ontariens ont simplement déclaré être au courant de la présence de la secte dans la région. Mardi, la police locale a annoncé avoir rendu visite aux nouveaux arrivants, affirmant surveiller de près la situation.

« Une évaluation préliminaire du bien-être des enfants a été effectuée avec l’aide du Chatham-Kent Integrated Children’s Services et pour l’instant, il n’y pas d’inquiétudes à avoir », soutient Renee Cowell de la police de Chatham-Kent dans un communiqué.

Les services sociaux du Québec enquêtent sur cette affaire depuis l’hiver dernier et soutiennent que la situation est « sérieuse » dans le cas de certains enfants.

La DPJ pour les Laurentides s’inquiète de l’état de santé des enfants et de la scolarisation qu’ils reçoivent, a précisé le directeur de l’organisation, Denis Baraby. Selon certaines allégations, les maisons étaient insalubres et des déchets jonchaient le sol. Les enfants, qui étaient scolarisés à la maison, n’étaient pas capables de faire des exercices de mathématiques de base et plusieurs ne parlaient ni anglais, ni français.

La DPJ a collaboré avec la communauté jusqu’au 18 novembre, date à laquelle une quarantaine de familles ont quitté la province pour s’installer en Ontario. « Depuis le déplacement de la communauté Lev Tahor en Ontario, des échanges en continu sont réalisés, tant par la DPJ que par ses intervenants au dossier, avec les services d’aide à l’enfance oeuvrant sur le territoire ontarien, qui interviennent dans la communauté, ainsi qu’avec les autorités policières de cette province », a déclaré le Centre jeunesse des Laurentides dans un communiqué.

Un porte-parole de la secte, Nachman Helbrans, a indiqué que la communauté voulait simplement offrir à ses enfants une éducation basée sur leurs principes religieux et non en vertu de la Loi sur l’instruction publique. Selon lui, le système d’éducation québécois ne permet pas de respecter « la liberté de religion au sens où la plupart des gens la comprennent ».

Il a indiqué que les familles avaient déjà commencé à déménager en Ontario avant la semaine dernière et que cet exode était planifié depuis quelque temps.

En entrevue à la radio de Radio-Canada, mardi, la ministre de l’Éducation du Québec, Marie Malavoy, a qualifié la situation de « très sensible », ajoutant qu’il fallait la prendre au sérieux.

Le ministère de l’Éducation dit avoir négocié pendant des mois avec la communauté pour leur offrir de se conformer au système de scolarisation québécois, mais que celle-ci a maintenu son enseignement non conforme et sans permis.

« Notre préoccupation est le sort des enfants qui sont concernés par toute cette histoire et dont, bien évidemment, ils ne sont pas responsables », a soutenu Mme Malavoy.

Les membres de la secte Lev Tahor, qui signifie « coeur pur », sont arrivés au Canada en 2005, après que leur chef spirituel, le rabbin Shlomo Elbarnes, eut obtenu un statut de réfugié au pays.

Le groupe est anti-sioniste, s’oppose à Israël et défend la présence des Arabes en Palestine.

Le rabbin Elbarnes, qui se présente aussi sous le nom d’Helbrans, a fait la manchette en 1994 à Brooklyn, aux États-Unis, pour avoir kidnappé l’un de ses élèves. Il a été reconnu coupable par une cour américaine, a purgé sa peine et a été déporté en Israël .

Il s’est ensuite rendu au Canada sous un visa temporaire.

Mise à jour le mardi 26 novembre 2013 à 20 h 25 HNE

radio-canada.ca Article original

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Des Juifs Talibans?

Les membres de la secte juive ‘Lev tahor’ quittent le Canada pour l’Iran

La fuite vers l’Iran : les membres de la secte ultra-orthodoxe extremiste ‘Lev tahor (coeur pur) va quitter son lieu de résidence dans la province du Quebec et prévoit, selon les informations, d’immigrer en Iran. La raison : la crainte que les services sociaux ne leur prennent leurs enfants.


Le « must » : la Burqa…. juive.

צילום: פלאש 90

D’une extremité à l’autre : 40 familles de la communauté ultra-orthodoxe extrémiste ‘Lev tahor’ ont abandonné cette semaine leur lieu de résidence de la province du Quebec, au Canada, et ont prévu d’immigrer en Iran, selon les informations du site d’informations israelien en anglais ‘ Times of Israel’ Article original . Il est encore rapporté que mardi dernier, les familles ont quitté le Quebec de crainte que les services sociaux canadiens ne leur prennent leurs enfants, suite à des accusations de maltraitance et de négligence.

La communauté, qui est désignée depuis longtemps comme étant une secte, est accusée de maltraitance et d’exploitation envers 137 enfants.

Une israélienne dont les enfants sont membres de la secte s’est livrée au site internet, et a précisé que selon ses informations, les membres de la secte comptent immigrer en Iran, car là-bas, ils ne craignent pas d’être expatriés vers les autorités canadiennes. Celui qui se tient à la tête de cette secte, le rav Shlomo Halberanz, est accusé de violence extrême a l’encontre des membres de la communaute et de l’utilisation d’hypnose.

Il y a environ un an, une enquête de ‘Makor rishon’ avait révélé qu’au sein de ‘Lev tahor’ on avait l’habitude de marier de manière illégale les petites filles, à partir de 10 ans, et qu’elles portaient des vêtements cachant l’intégralité de leur corps des l’âge de 3 ans. L’enquête avait révélé que les enfants étaient très durement maltraités par la secte.

“Une nuit, j’ai vu comment on donnait des coups à un enfant âgé de 7 ans. Ils lui ont enlevé ses vêtements, l’ont laisse en sous-vêtements, l’ont allongé sur le sol et lui ont attaché les pieds et les mains. 39 coups de fouet ont été donnés a l’enfant qui hurlait et pleurait”, a alors raconté Yocheved Meuda. Halberanz et sa femme etaient préents lors de la flagellation”.

Il y a quelques mois, le fils du rav Halberanz, Natan, a été expulsé de la communauté et a dû se séparer de sa femme et de ses enfants. Natan a décidé de se battre afin de sauver ses enfants de la secte. Suite à son combat, les cinq enfants ont été sortis de la secte et confiés à une famille d’adoption proche du secteur ultra-orthodoxe et habitant au Canada. Les enfants ont été recueillis alors qu’ils souffraient de signes de négligence et de violences graves.

Traduit de l’hebreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli Article original.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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Moshé

C’est terrible, cet article fait vraiment froid dans le dos… Que le propre fils du gourou soit parti et ait préféré faire placer ses enfants dans une famille d’adoption en dit long sur ce qu’il doit s’y passer…
Espérons qu’ils reviennent très rapidement de leurs erreurs, et viennent réintégrer la communauté d’Israel.

jankel

Avez vous entendu parler de la paranoïa et des autres formes de pathologie mentales? Elles ne sont pas réservées aux « crétins de Goyim »….. ni curables par Mr Freud (de son propre avis publié dès le débout du 20e siècle….(mais ignoré par tous les Besser Wisser juifs cinglés et messianiques) ni les médicaments d’une psychiatrie archaïque et impuissantes. Ces gens ont un Droit de Croire ? OK… alors fermez vos gueules! Ou bien alors ils sont fous, et enfermons ces cinglés incurables dans des asiles bien étanches.

Ruth

Oui c’est bien, qu’ils evacuent en Iran, c’est la bas leur vrai foyer et qu’ils prennent avec eux les netores karta qui empestent Israel

Elie

HACHEM LES SUIT ET SA PUNITION SERA MORTELLE !!!!!

ILS SONT INDIGNES DE VIVRE EN ISRAEL , ET D’AILLEURS DE «  » VIVRE «  »

SHYLOCKII

On n’a pas assez d’ennemis acharnés a notre perte.
Il faut en plus des félés de « netouré karta » une autre secte putride.
On n’est pas rendu!!!!

meller1

D apres terrdisrael une partie de cette infecte secte quitte le Canada pour l Iran Cette secte ne peut pas elevee ces gosses Cette secte ne fait plus partie du peuple juif