Israël, partagé entre les partisans d’une attaque et ceux qui prônent la réserve, joue la comédie ; la guerre contre le programme nucléaire iranien a bel et bien commencé, affirme le journaliste Yossi Melman du quotidien israélien Haaretz. S’il n’est pas déclaré en tant que tel, le casus belli se veut plus implicite, impliquant sans doute une collaboration entre services secrets israéliens et forces de l’opposition en Iran.
C’est une guerre de l’information, laquelle est distillée par les services d’intelligence militaire et économique des deux pays. Israël, aidé par les services secrets occidentaux, estime que d’ici 2012, l’Iran pourrait acquérir une capacité réelle d’un essai nucléaire, notamment après la mise en fonction future de la centrale de Bouchehr. Après l’assassinat de certains spécialistes iraniens du nucléaire, l’apparition du virus Stuxnet s’attaquant aux centrifugeuses de Natanz qui enrichissent l’uranium et deux explosions, dont une près de Téhéran qui a causé la mort du général Hassan Tehrani Moqaddam, une des figures-clé du programme de missiles balistiques, le soupçon s’est porté sur l’intelligence israélienne.

Toutefois, en plus «de la supposition selon laquelle des services de renseignements étrangers initient, dirigent et exécutent les opérations secrètes», cette «sorte de sabotage requiert une certaine sophistication, des ressources financières et technologiques, des agents et une intelligence précise» et il est «peu probable que ces opérations aient réussi sans un soutien en interne, c’est-à-dire des individus ou des groupes prêts à saboter le régimes des ayatollahs», désignant les différentes minorités ethniques qui composent l’Iran.

Jacques Bénillouche, dans son article «Iran: la guerre secrète marque des points contre le programme nucléaire» soulignait en novembre qu’à la suite des explosions, dont celle à 46 km de Téhéran, la piste «privilégiée par les enquêteurs iraniens, qui serait hautement plus critique pour le régime, consisterait à incriminer un ou plusieurs agents de la CIA ou du Mossad, infiltrés parmi les techniciens pour programmer l’ordre d’explosion».

Slate.fr

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méfaresh01

Je pense qu’on peut dire que la guerre entre Israël et l ‘ Iran a commencé le jour même où les islamistes de l’Ayatollah Khomeini ( si bien protégé par les débiles du Quai d’Orsay !!!) ont pris le pouvoir à Tripoli !!!!!!

Tout le monde a de suite compris qu’une structure de taille des forces armées iraniennes tombant sous la coupe des nazislamistes alimentés par les pétrodollars ne pouvait que produire le monstre qui depuis empoisonne la Planète……

Ceci implique que les « gens en charge » en Israël ont du très rapidement tourner leur attention vers cet ennemi potentiel si puissant….Bien entendu, l’ épuration de l ‘armée iranienne au profit de dirigeants « islamo-corrects » et la fameuse « affaire Eurodiff’ ‘***  » ont encore fait évoluer la situation. Je crois que ces tournants ont du être les déclics qui ont « mis la machine en marche »…..

*** : Eurodiff’ est un procédé technique (et un complexe industriel) qui a permis à la France de produire l’ Uranium enrichi nécessaire à la « bombe »….Le Shah d’Iran avait bien voulu à l’époque prêter de grosses sommes à la France…moyennant 10% de participation ET SURTOUT l’ accès aux technologies développées par la France….Les islamo-fascistes de Téheran ont ensuite EXIGE qu’on leur transmette les informations…………Puisqu’ils en avaient besoin pour créer leurs propres bombes;;;;;;;;;;;;;;;
GRANDE REUSSITE FRANCAISE!!!!!

Forumeurcom

C’est donc une guerre de l’ombre et de l’intelligence. Une guerre d’un genre pas du tout nouveau, mais qui est probablement la seule du genre qui ne produit pas forcément les effets dévastateurs (pollution environnementale, crise du pétrole consécutive du détroit du golf persique, etc..) que produirait une guerre classique avec ses bombardement, même « chirurgicaux ».

Au delà du BlaBla (faut il faire la guerre ?) qui occupe le devant de la presse, je reste persuadé (conviction sans preuves) que les explosions et autres incidents qui perturbent le programme iranien ne sont pas le fait du hasard.