Dans la deuxième partie nous verrons comment la Norvège exporte des armes aux pires dictatures arabes et pose un embargo  lorsqu’il s’agit d’Israël

Voilà douze ans que je vis en Norvège, une Norvège où l’antisémitisme dépasse toutes les bornes, fait auquel je n’ai jamais pu m’habituer complètement.

Un témoignage à vous glacer le sang de Bruce Bawer
De temps à autre, je lis ou entends quelque chose qui me rappelle que je vis en Europe, dans un pays occupé naguère par les Nazis et où nombre de personnes s’étaient parfaitement accommodées du fait. Il me faut spécifier qu’en Norvège, l’antisémitisme se montre le plus virulent parmi l’élite culturelle, les académiques, les intellectuels, les écrivains, les journalistes, les politiciens et les technocrates ; mais il est vrai aussi que, par le biais  des médias et des écoles, il s’est infiltré goutte à goutte chez la plupart du commun des norvégiens, bien que nombre d’entre eux n’aient, probablement, jamais rencontré le moindre juif.

Cet antisémitisme se manifeste sous différentes formes. Lorsque Obama prit la présidence, Kåre Willoch, l’ancien premier ministre norvégien, déclara alors que les événements se montraient peu prometteurs, Obama ayant « choisi un juif comme chef de cabinet ». Et, d’après certaines informations,   le Grand Rabbin d’Oslo  reçoit, jour après jour, une pile de lettres d’insultes. Pendant la guerre de Gaza, un grand journal norvégien a eu beaucoup de mal à trouver des juifs norvégiens disposés à s’exprimer en public, ouvertement,  sur cette guerre : ils dirent craindre des représailles.

Les universitaires norvégiens ont cherché à bannir tout contact avec les universités israéliennes. Des militants norvégiens ont encouragé le boycott des produits israéliens. Une intimidation de nature antisémite se pratique en masse dans les écoles. De temps à autre un professeur de renom, un activiste, ou un auteur célèbre écrit un éditorial virulent ou bien prononce un discours virulent, venimeux pour dénoncer Israël et insulter les Juifs, et ce en toute en toute sécurité. Ils ne risquent ni coups ni blessures, corporels ou autres, contrairement à ce qui se passerait si, par exemple, ils s’exprimaient ouvertement contre l’Islam.

Et ils sont conscients du fait. Finn Graff, le dessinateur humoristique de presse le plus prisé en Norvège, a avoué ne jamais dessiner de caricatures ayant pour sujet l’Islam, par crainte pour sa vie, mais a par contre fréquemment dessiné des caricatures comparant les juifs aux Nazis, sûr du fait que les Juifs ne lui feront jamais de mal. Ces éditoriaux, ces discours et ces caricatures n’offrent rien de nouveau, de spirituel ou d’original ; ils ne font que reprendre les clichés ressassés par l’élite culturelle. Et leurs auteurs d’attirer les applaudissements de leurs collègues qui admirent et prônent leur courage de diseurs de vérité. Hurler  « tuez les Juifs » lors d’un rallye contre Israël est bien plus acceptable que critiquer le Hamas.

Depuis que je suis  ici, en Norvège, Je n’ai pas encore trouvé de meilleur exemple  de l’antisémitisme norvégien que celui exprimé dans un éditorial de Jostein Gaarder, l’auteur du best-seller « Le Monde de Sophie ». Il est apparu le 11 août 2006 dans l’Aftenpost, le journal norvégien le plus important. En voici un extrait pour vous donner une petite idée des discours qui ont droit de cité en Norvège. « l’Etat d’Israël tel qu’il est, c’est du passé,  » écrit Gaarder.  » Nous ne croyons nullement en cette notion du peuple élu de D–U… Se comporter en tant que peuple élu, c’ est non seulement  faire preuve de stupidité et d’arrogance, mais c’est aussi commettre  un crime contre l’humanité….nous reconnaissons …la responsabilité écrasante de l’Europe vis-à-vis du sort des juifs…mais l’Etat d’Israël a massacré sa propre légitimité… l’Etat d’Israël a connu son Soweto… »

Gaarder poursuit en brossant une description de petites filles juives inscrivant des messages de haine sur les bombes destinées aux civils du Liban et de la Palestine, comme si Israël, lui-même, enseignait  la haine et le meurtre à ses enfants. Il écrit:  » Nous ne reconnaissons pas un état fondé sur des principes anti-humanistes et sur les ruines d’une religion nationale archaïque, d’une religion belliqueuse. » Vous pourriez  penser qu’il s’agit de l’Arabie Saoudite ou de l’Iran, mais non, pas du tout, il parle d’Israël. Après avoir  lu l’éditorial de Gaarder, un des membres les plus en vue de la minuscule communauté juive de Norvège, l’écrivain  Mona Levin,  a déclaré n’avoir rien lu d’aussi  inquiétant depuis sa lecture de « Mein Kampf ».

Nombre de norvégiens ordinaires partagèrent son avis. Par contre, les membres de  l’élite culturelle défilèrent pour apporter leur soutien à Gaarder. En ce qui les concerne, il avait frappé un grand coup au nom de la vertu et de la vérité. Quelles sont les causes de cet antisémitisme ? Il y en a plusieurs. Tout d’abord, les lumières à la tête de l’élite culturelle sont en grande majorité d’extrême gauche et sont profondément hostiles à l’Occident, au Capitalisme et donc aux USA et à Israël en qui ils voient une marionnette et un vassal de l’Amérique, un bastion impérialiste et colonialiste du capitalisme occidental installé au coeur du monde de l’Islam. Avant la chute de l’URSS, un nombre important de ces norvégiens gauchisants étaient soit des communistes soit des grands sympathisants du Communisme. Leur affinité avec l’Union Soviétique a fait place  à la grande idéologie totalitaire de notre époque: l’Islamisme.  Ainsi donc,  ils idéalisent les Palestiniens et méprisent Israël.

Cet antisémitisme est dû en partie à l’afflux en masse, au cours de ces dernières décennies, de musulmans originaires du Pakistan, de l’Irak, de la Somalie et d’ailleurs  vers la Norvège. Le muliculturalisme a appris  à l’élite culturelle de la Norvège à adopter une attitude dénuée d’esprit critique, plutôt obséquieuse , envers tout aspect de la culture et de la foi musulmane. Que des dirigeants musulmans vitupèrent contre Israël et les Juifs, l’élite multiculturelle aura pour réflexe de venir ajouter sa voix aux vitupérations. C’est ce qui s’appelle  de la solidarité.

Et puis, il faut aussi tenir compte de l’histoire de la Norvège. L’antisémitisme y est profondément enraciné. La Norvège n’a jamais été un pays cosmopolite; nulle nation en Europe n’a connu aussi peu de diversité ethnique ou religieuse. La Norvège, au contraire de tous les autres pays, était un pays lointain, rural, montagneux, peuplé de pieux fermiers luthériens, et dont la Constitution, datant du début du 19ème siècle, bannissait tous les juifs de son territoire. Survint la deuxième guerre mondiale. A quelques exceptions près, les norvégiens ne se couvrirent guère de gloire  sous l’occupation nazie.

Au contraire de leurs homologues danois, les norvégiens non-juifs ne firent aucun effort majeur  pour protéger leurs voisins juifs. Il est vrai que, pendant des décennies, après guerre, la Norvège a été une fidèle alliée  des Etats-Unis et d’Israël; mais l’élite multiculturelle, toujours tenace, oeuvra dans les écoles, les universités et les médias et créa ainsi une génération de norvégiens pour qui être vertueux et intellectuellement sophistiqués signifie, entre autres, adopter la « victime » musulmane et mépriser le « tyran » israélien, même si le « tyran » en question est un pays démocratique  de la taille de l’île de Vancouver et la « victime » un groupe de nations infiniment plus vastes, assujetties, d’une agressivité sans relâche, bien décidées à rayer ce minuscule pays de la carte.

A Oslo, il existe une rue, le pendant de Fleet Street.  Cette rue abrite « Stopp Pressen », le bar-repaire des journalistes. Pendant des années, ce bar a exposé aux regards des passants une photo d’un Yasser Arafat au sourire béat. Ce portrait,  tel qu’il était, faisait penser à celui d’Albert Schweizer. Pendant des années, et pour ainsi dire jour après jour, je suis passé devant cette photo, un  rappel sûr et efficace de la maladie qui ronge les hauts rangs de la société norvégienne. Je devrais ajouter que je pense que   tout cet antisémitisme est motivé en partie par un sentiment de culpabilité.

Aujourd’hui, la seule existence des Juifs et d’Israël rappelle aux norvégiens la conduite de leurs compatriotes pendant la guerre, une conduite entre action et passivité. Les norvégiens ne peuvent pas pardonner aux Juifs leur assassinat, une part de l’ épouvantable programme auquel ont participé une grande partie de leurs propres parents et grand parents. Je pense que nombre de norvégiens, face aux choix moraux de leurs parents et grand parents pendant la guerre,  apaisent leur conscience en se disant: »Bon, c’était il y a bien longtemps, et aujourd’hui, la Norvège est une  vertueuse messagère de  paix, et Israël, un belliciste sanguinaire. »

« Et l’Islam,? » me direz-vous. En ce qui le concerne, la Norvège est plus ou moins un  microcosme de ce qui se passe ailleurs en Europe. En Norvège, l’Islam n’a pas encore pénétré aussi profondément qu’aux Pays-Bas, par exemple, ou bien qu’en Suède ou dans certaines régions de la Grande-Bretagne  et de la France, mais nous n’en sommes pas loin ; on peut déjà voir ici le reflet de ce qui s’est passé ailleurs il y a quelques années. Les quartiers musulmans sont. pour la plupart, en passe de devenir des enclaves où règne la Sharia, des zones interdites où les riverains musulmans prennent de plus en plus conscience de leur puissance, et où, petit-à-petit, certaines catégories de personnes, certains comportements ou codes vestimentaires ne sont  plus de mise.

Ainsi arrive le moment critique où vous vous entendez dire: « Territoire musulman! Interdit d’accès! » D’un été à l’autre, vous apprenez que les  couples d’homosexuels qui pouvaient se promener sans encombre, le long d’une certaine rue, se voient interpellés par ses marchands devant leurs magasins aux cris de : »interdits aux homosexuels! Partez! » et un journal publie plus tard l’histoire d’un couple d’homosexuels chassé de ce quartier ou bien roué de coups, preuve que les choses ont empiré et s’acheminent vers cette fin inéluctable.

Le plus grand danger vient de l’empressement de l’élite culturelle à masquer, cacher ces faits en prétendant tout simplement  qu’ils n’existent pas. L’élite culturelle a bien été forcée d’admettre que l’émigration pose des problèmes, mais son leit-motiv reste le même, à savoir que le seul ou du moins le plus important des problèmes avec l’Islam en Europe n’est pas l’Islam en soi, mais bien le préjugé anti-Islam. Ajoutons que  la plupart des musulmans qui ne sont pas des terroristes actifs sont, par définition, des modérés. J’avais remarqué, il y a quelques années de cela , que  les gens en Norvège commençaient à parler d’ « islamistes modérés » et voilà que ce terme est passé maintenant dans l’usage courant. Voici un pur exemple de ce que Daniel Patrick Moynihan qualifiait de « défiance redéfinie à la hausse ».

Ajoutons que ces soit-disant « islamistes modérés » sont en général les bienvenus au sein de l’élite. Tout récemment, un jeune islamiste en vue a été engagé comme chroniqueur par l’ »Aftenposten », et un autre, devenu membre actif de l’un des partis politiques les plus importants, s’est imposé comme personnage influent dans la société norvégienne, et ce, en grande partie, grâce aux portraits flatteurs que leur ont  brossés  les médias.

Ces hommes entretiennent de bons rapports avec les hauts représentants du gouvernement norvégien ainsi qu’avec les membres de la famille royale, en dépit du fait qu’ils se refusent à préciser leur position quant à l’homosexualité et la peine de mort. Les contraindre  à ce faire relèverait de l’impolitesse. Et c’est ainsi que les membres de la communauté musulmane, qui s’opposent à la tyrannie des imams, et voudraient jouir des mêmes libertés que tout un chacun, se voient plus ou moins abandonnés par ces mêmes autorités qui devraient, de fait,  les défendre.

N’oublions pas non plus de mentionner Mullah Krekar, le terroriste in situ, ainsi que sa famille, dont  la presse et la télévision serviles brossent depuis longtemps déjà le portrait, celui de victimes sympathiques, bonnes et douces de nature, confrontées à la souffrance. (C’est l’homme qui a fondé le groupe terroriste, Ansar-al-Islam, qui a été reconnu coupable de meurtres et de tortures d’enfants, mais que la Norvège, plus soucieuse de sa sécurité que de celle du pays, se refuse à déporter. )

Il y a deux ans, les musulmans organisèrent des émeutes à Oslo, dans le centre-ville,  en réponse, soi-disant, aux actions d’Israël contre le Hamas, transformant ainsi une grande partie de la ville en un Beyrouth ou un Sarajevo aux moments les plus violents de leur histoire contemporaine. Oslo connût une violence sans bornes, de graves dégâts et pourtant presque tous les manifestants s’en sortirent sans être inquiétés. Et, très vite, l’événement, dans sa totalité, tomba dans les oubliettes de la mémoire. Ni les médias ni les hommes politiques ne tenaient à aborder le sujet et ses éventuelles conséquences pour le futur.

Au début de l’année dernière, dans ce même square d’Oslo, témoin des rassemblements organisés par Quisling et son suppôt, une pléthore de musulmans s’assemblèrent pour écouter un message aux relents de  nazisme, un message de haine  à l’encontre des juifs, des homosexuels, de la démocratie laïque, de l’Amérique, de l’Occident, d’Israël ; un message à vous glacer le sang. Et pourtant, la plupart de ces orateurs continuent de jouir du respect des autorités norvégiennes. L’un d’entre eux a menacé la Norvège d’un nouveau 9/11. Il s’est envolé, voici quelques semaines, pour poursuivre ses études coraniques en Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite, le trouvant trop dangereux et trop radical à son goût, l’arrêta dès son arrivée, à l’aéroport, pour le renvoyer en Norvège où il se trouve à nouveau, libre de ses mouvements.

Que faire face à cette démence? Il y a quelques mois, lors d’un interview avec le « Jerusalem Post », j’ai déclaré que lors des prochaines élections, les Norvégiens se doivent de voter pour le « Progress Party » (le Parti du Progrès), le seul véritable ami d’Israël parmi les grands partis norvégiens  et le seul qui soit plus ou moins réaliste quant à l’Islam et ses réalités. Il y a quelques mois,  le succès du Progress Party  (du parti du Progrès) semblait assuré du fait qu’un grand revirement a eu lieu ces dix dernières années, en Norvège, quant à l’Islam, l’immigration et le multiculturalisme. Il y a dix ans, ces questions ne figuraient que peu au tableau ; l’élite culturelle dictait la loi et peu de gens osaient la contester.

Mais petit à petit, au cours des années,  des discussions et des critiques s’élevèrent au grand jour, au sujet de la politique d’immigration norvégienne et même de l’Islam, et le Parti du Progrès, jadis insignifiant,  gagna en puissance et en influence, au grand désespoir de l’élite culturelle. Ces derniers mois, les déclarations d’Angela Merkel, de Nicolas Sarkozy et de David Cameron affirmant la défaite du multiculturalisme ont trouvé une grande résonance en Europe. On pouvait espérer que les électeurs  norvégiens allaient agir de façon décisive, une perspective qui jetait un froid au sein de l’élite culturelle.

Or l’incident suivant se produisit: vous savez probablement que le 22 juillet, un homme, Anders Behring Breivik, pour le nommer, massacra des douzaines de personnes à Oslo et sur une île avoisinante. C’était un terroriste, mais pas un terroriste musulman. C’était un terroriste anti-musulman, anti-multiculturaliste qui a pris cette île pour cible parce qu’elle accueillait une colonie de vacances pour jeunes appartenant au parti travailliste, parti qu’il rendait responsable de la philosophie multicuturelle qui avait conduit à l’islamisation de la Norvège. Ce massacre, une horreur aux yeux de la Norvège, fut une aubaine pour l’élite culturelle norvégienne. En perte de vitesse ces dernières années, elle fit rapidement appel aux médias pour propager la bonne parole, la leçon à tirer de cette atrocité : à savoir que les Norvégiens doivent respecter l’Islam,  doivent adopter l’idée d’une Norvège multiculturelle et doivent éviter toute critique de l’Islam.

Selon eux, détracteurs  dont je fais partie, mon nom étant cité le plus souvent avec d’autres, ont contaminé le cerveau de Breivik avec leur haine empoisonnée et ont donc les mains couvertes  de sang. L’élite culturelle ne perdit pas de temps pour associer Breivik et Christianisme, Israël et  Parti du Progrès, et pour demander de nouvelles limites à la liberté d’expression, tout spécialement quant à l’Islam. L’élite culturelle insista sur le fait que ceux, qui avaient critiqué  l’Islam et l’immigration par le passé, devaient se rétracter par respect  du souvenir des victimes de Breivik.

Ce fut un succès. Cette  nouvelle ambiance toxique ne manqua pas d’intimider nombre des détracteurs de l’Islam qui se démarquèrent et vinrent exprimer un regret pour ce qu’ils avaient écrit ou dit. Au même moment, d’importants politiciens ainsi que le Prince héritier visitèrent les mosquées pour assurer les imams de leur solidarité. Il importait peu que l’opinion des imams n’ait pas varié, identique à celle  d’avant le jour précédant le massacre. Du jour au lendemain, on avait tout oublié. La solidarité avec l’Islam, éviter les détracteurs de l’Islam, est passé et reste à l’ordre du jour. Lors des élections locales du 10 septembre, le Parti Travailliste recueillit une majorité de voix dues à la compassion et le Parti du Progrès, lui, subit un revers  désastreux. Les gens eurent tout simplement peur de voter pour le parti associé, même injustement, au meurtrier de masse.

Gro Harlem Brundtland, la première femme  premier ministre de Norvège, qui a servi trois termes à ce poste, entre 1981 et 1996, prononça cette phrase maintenant célèbre:  « Il est typiquement norvégien d’être bon . » En effet, les norvégiens se targuent plus qu’autre chose d’être « de bonnes gens ». Et de fait beaucoup d’entre eux sont vraiment de bonnes gens. Mais comment réconcilier  l’antisémitisme endémique de l’élite culturelle norvégienne, son apaisement constant de la tyrannie islamiste, son intolérance avec leur concept  d’être de « bonnes gens »?

Bruce Bawer

Traduction  Dominique Kahtan pour Israël-flash  Article original

Israël-Flash.com

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Ratfucker

La Norvège exporte son terrorisme intellectuel et sa bien pensance meurtrière vers la France en la personne d’Eva Joly. Elle produit également la première réaction visible -et prévisible- à cette chape de plomb d’hypocrisie: Breivik.