Pendant ce temps, l’Egypte a cessé tout contact avec les Islamistes dirigeant Gaza et ne s’adressera qu’à Abbas, rapporte un quotidien libanais.

L’Iran a repris son appui financier et militaire au Hamas et à son régime à Gaza, a affirmé un quotidien pro-Hezbollah au Liban, lundi.

Les responsables iraniens ont tenu de réunions régulières avec le Hamas, en insistant sur le fait que le groupe islamiste extrémiste dirigeant Gaza joue un rôle crucial, en coordonnant tous les groupes terroristes islamistes du monde arabo-musulman et le régime de Téhéran. C’est patent, en ce qui concerne, aujourd’hui, Al Shabaab en Somalie/Kenya, ou le Lashkar e-Taïba pakistanais, responsable de l’attentat complexe de Mumbaï, en Inde, en novembre 2008. Ces groupes ont des liens historiques avec le Hamas »>Article original.

De plus, le Sinaï est vital, pour les terroristes palestiniens, puisqu’il permet leur ravitaillement en armes iraniennes et libyennes depuis le Soudan (où une usine de production de missiles iraniens a été détruite prs de Khartoum, par l’air force israélienne, peu de temps avant l’opération « Pilier de Défense » en novembre 2012- et la Somalie, il y a peu.


Usine de Yarmouk à Khartoum (Soudan), avant/après


Usine de Khartoum en flammes, à la suite d’une visite de routine d’Hayl Ha’avir -armée de l’air-

La semaine dernière, le dirigeant du Hamas, Mahmoud al-Zahar, a déclaré que son mouvement avait formé un commandement conjoint avec le Jihad Islamique Article original, un groupe terroriste encore plus radical et totalement inféodé au régime iranien. Ceci augure d’un accroissement de la lutte, « en étau », autant contre l’Egypte, dans le Sinaï que contre Israël, à la moindre impulsion iranienne, du fait de la situation en Syrie ou des « négociations » avec les 6 puissances mondiales, concernant son programme nucléaire.

Ces relations du Hamas avec l’Iran s’étaient fortement dégradées, suite à la violente répression d’Assad, celui-ci considérant comme un acte de trahison le parti-pris des Palestiniens pour les rebelles.

Le Hamas s’était tourné vers sa Maison-mère des Frères Musulmans égyptiens et nouait des relations avec le Qatar et la Turquie, très présents en Syrie. Depuis le coup d’Etat du 3 juillet, le Hamas dément les accusations égyptiennes, affirmant qu’il est engagé dans le terrorisme au Sinaï, où les tunnels de contrebande apportent une bonne part de la manne financière de ce régime.

Lundi 23 septembre, le quotidien libanais pro-Hezbollah Al-Akhbar révélait que la sécurité égyptienne affirme avoir stoppé toute coordination avec le Hamas, insistant qu’il ne parlerait uniquement qu’à « l’Autorité Palestinienne officielle », à Ramallah.

“ Echanger avec le Hamas est hors de question pour le moment, en particulier, étant donné le nombre d’attaques contre les postes de police et de l’armée égyptienne, et le plan d’occupation du Sinaï par les terroristes palestiniens, dans une tentative d’étendre l’emprise du Hamas, au bénéfice d’autres puissances », aurait confié à Al-Akhbar une source sécuritaire anonyme.

La fermeture presque complète du passage terminal de Rafah débouchant sur la Bande de Gaza, par l’Egypte, pour la seconde semaine consécutive, a conduit le responsable du bureau politique du Hamas, Izzat al Rishq, à mettre en garde contre une crise humanitaire rampante, lundi, qui « ne sert que l’agenda de l’ennemi sioniste », accusant, à mots à peine voilés, le gouvernement égyptien de collaboration avec Israël.

PAR ELHANAN MILLER 23 septembre 2013, 4:33 pm

timesofisrael.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

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