Times of Israel a rencontré le Major M., un immigré de Téhéran qui aide l’armée à mieux comprendre le régime islamiste et qui espère encore retourner en Iran.

Lorsqu’en 2005, Mahmoud Ahmadinedjad a appelé à rayer Israël de la surface du globe, un véritable tumulte s’en est suivi. Le président iranien avait-t-il réellement incité au génocide – présageant des futures stigmatisations d’Israël comme microbe et comme un cancer – ou cela n’était-il, comme certains traducteurs l’ont suggéré, qu’une pauvre restitution gouvernementale d’une métaphore bien plus nuancée, qui appelait, de façon plus modérée à la disparition l’évanouissement« >Article original du « régime d’occupation », à la forme passive -et de façon presque sans douleur, des pages du temps ? un équivalent iranien de la fameuse assertion de de Villepin : une « parenthèse » de l’histoire, qui s’évanouirait d’elle-même »>Article original.

Une controverse d’un niveau talmudique s’en est suivie. Jonathan Steele, du Guardian, appuyé par le cofondateur de la Fondation Mossadegh, a désigné cette interprétation génocidaire, comme relevant d’une « distorsion propagandiste » qui permettait aux faucons occidentaux « d’assimiler le président iranien à Hitler, comme s’il voulait exterminer les Juifs ». Ethan Bronner, du New York Times, après s’être adressé à des experts en traduction aux Etats-Unis et en Iran, affirmait que la traduction sous la forme passive « s’évanouir » était fausse et inappropriée, alors que le mot rayé »>Article original « de la carte » n’avait jamais été prononcée – la citation faisant référence aux pages de l’histoire – la phrase, en farsi –persan- originel, « semblait certainement » contenir une intention de destruction ou équivalente.

Dans le nord de Tel Aviv, aux quartiers-généraux des renseignements militaires de Tsahal, un jeune officier israélien né en Iran, qui passait ses journées à interpréter du matériau de renseignements bruts au Bureau Perse, ne pouvait que rire de ces interprétations à dormir debout.

Après tout, cette simple citation, reprise de l’Ayatollah Khomeiny, avait minutieusement été peinte, par les sbires du régime, sur un mur de l’école élémentaire juive où il allait, dans le nord de Téhéran. « C’est la raison-même pour laquelle je suis assis à ce bureau », affirme t-il au cours d’une interview.

Le Major M., qui occupe aujourd’hui le poste de Commandant-adjoint de l’une des unités du Directorat des Renseignements militaires de Tsahal, a passé la majorité de son service à combattre la menace n°1 contre la sécurité d’Israël, l’Iran. Il ne représente qu’une petite partie d’un changement significatif et, semble t-il, réussi, au sein de la communauté des renseignements israéliens, qui, après des années à écouter le monde arabe, a été contrainte de remettre de l’ordre dans la liste de ses priorités et de se concentrer sur un ennemi tout-à-fait différent. S’adapter à cette mutation est assez difficile, reconnaît un ancien officier des renseignements militaires. « Le langage est différent. Les mœurs sociales, culturelles, politiques sont différentes. L’histoire est différente. Tout cela mis bout à bout, on change complètement de contexte », poursuit-il. « Vous écoutez deux personnes parler et si vous ne connaissez pas le contexte, vous ne pouvez pas interpréter correctement ce qui se dit ».

L’histoire du Major M. et le rôle exact qu’il remplit au sein des renseignements militaires, qui ne peuvent qu’être retranscrits qu’à travers de vagues détails, n’illustrent qu’une petite parcelle d’un vaste et continuel recentrage qui a aidé Israël dans sa lutte diplomatique contre l’Iran, ses opérations présumées sur le terrain iranien, sa guerre de l’ombre massive à l’étranger et sa compréhension plus globale des changements en cours au Moyen-Orient.

Une mémoire qui remonte juste après la révolution.

M. est né à Téhéran, en 1977, étant le plus jeune de quatre enfants. L’Ayatollah Khomeiny, à l’époque, était en exil en Irak, et envoyait des cassettes enregistrées cinglantes contre le Shah vers son pays natal. Le père de M. était un homme d’affaires qui avait bien réussi, en tant que distributeur exclusif de biberons pour bébés. « Il travaillait quatre heures par semaine », raconte M. « Deux heures le lundi et deux heures le mercredi, et cela nous permettait une vie confortable ».

Sa mère, comme cela était de coutume chez les femmes iraniennes, explique t-il, restait à la maison et élevait la famille. C’était des membres actifs de la communauté juive, qui prospérait sous le règne déclinant du Shah.

Avant même que M. puisse s’en souvenir, le Shah était chassé du pouvoir, Khomeiny était révéré comme un savant par des millions de personnes et la guerre Iran-Irak était sur le point d’éclater. Les nouveaux cercles dirigeants, peu habilité pour diriger ce qui avait été une armée de masse, développée et dotée de moyens occidentaux, sous le Shah, ont commencé à mobiliser tous les organismes capables dans ses rangs. Le père de M. et beaucoup de ses cousins, craignant cette mobilisation, ont commencé à s’enfuir en Israël. M. ne se souvient pas, mais puisqu’il n’avait que deux ans, ses sœurs et ses parents ont accompagné son frère aîné en Israël pour le confier à des parents à Bat Yam. Lui et le reste de la famille sont, pourtant, retournés à Téhéran.


Tehran skyline (Tehran image via S hutterstock Article original)

M. vivait dans un quartier juif du nord de la capitale. Lorsqu’ils se promenaient autour de la ville, les membres de la famille maintenaient leur judaïsme secret. Ils portaient des noms iraniens communs et n’exprimaient pas leur religion ouvertement. A la maison, dit-il, ils conservaient la casherout, observaient le Shabbat et fabriquaient leur propre vin, puisqu’il n’était pas disponible à l’achat.

“Je n’appellerais pas cela une double-vie”, dit-il. « Nous vivions juste modestement, sans insister sur notre identité juive ». Il y avait des appels occassionnels en persan, à propos des « Juhud », ajoute t-il, « mais si vous n’enfreigniez pas les lois et viviez selon les règles, il n’y avait pas de problème ».

Son voisin du dessous, en fait, était un officier du Corps des Gardiens de la Révolution et le père de M., Hazan dans l’une des synagogues et dirigeant de la communauté juive, était en relations amicales avec lui. Son père, dit M., rappelle toujours avec émotion le jour où, avec l’officier du CGRI, ils se sont, tous deux, entassés dans une Jeep, pour aller porter secours à trois femmes juives âgées qu’on craignait avoir été tuées par une attaque de missile. « 80 Musulmans sont morts dans cette attaque et les trois dames ont survécu », se rappelle M.

Les finances de la famille ont souffert, sous les Ayatollahs, raconte M., mais restaient en bien meilleur état que celles de la plupart. On ne pouvait acheter du riz, de l’huile et des cigarettes que grâce à des cartes de rationnement, ou au marché noir, « mais comme enfant, il s’agissait d’une vie heureuse, merveilleuse. On ne manquait de rien ».

Le problème, cela dit, provenait de l’école. Tous les élèves étaient Juifs, explique t-il, tout comme un certain nombre d’instituteurs. Le principal et son adjoint, tout comme la majorité de l’administration scolaire, étaient Musulmans. « Leur but », dit-il « était de s’assurer qu’on ne vous inculque pas le Sionisme et qu’on aille trop loin en matière d’éducation juive ».

Les jours d’école commençaient par des chants aux slogans routiniers de “Mort à l’Amérique” et “Mort à Israël ». Tous les élèves juifs, se rappelle t-il, rusaient, lors du chant « Mort à Israël », en remplaçant la prononciation en persan du mot « Israël » par un terme presque identique qui signifie « Ange de la Mort ». Saluant les élèves, lorsqu’ils se rendaient à l’école, on trouvait la citation de l’Ayatollah Khomeiny qu’Ahmadinedjad a utilisée plus tard.

En septième, pendant les cours du vendredi soir, M., écœuré par la déclaration, a trouvé un objet en métal tranchant a raclé la citation jusqu’à l’effacer.

Un samedi – parfois jour d’école et parfois non, dépendant totalement de la bonne volonté du Ministère de l’Education – le principal a mis les élèves en rang d’oignons pour le rassemblement du matin. Après les chants d’usage et les inspections de propreté réalisés par les instituteurs, le principal s’est mis à l’entrée du couloir et a harangué les élèves, en leur disant : « Un acte non-islamique a été commis… Et je sais qui l’a fait… »

On a ordonné à M. de se coller contre le mur d’entrée et il a été battu devant tout le monde. Puis, il a dû attendre le principal dans son bureau, où il s’est à nouveau fait battre. Et, ensuite, la situation n’a fait qu’empirer. Le principal lui a dit que son acte n’avait rien d’une mauvaise blague. Il s’agissait d’un acte de propagande sioniste, le fruit de son éducation à la maison, et qu’il devait le transmettre aux autorités de l’Etat.

Le concierge de l’école, un Juif, a été témoin de toute l’affaire, a rencontré la mère de M., non loin de là et l’a appelée en urgence à l’école. Le principal l’accusait d’inculquer aux enfants une éducation anti-islamique et insistait sur le fait qu’il ferait son rapport aux autorités, concernant toute la famille. Ce n’est qu’après trois ou quatre heures d’argumentaires et de plaidoyers que sa mère a réussi à proposer un pot-de-vin, une rançon versée à l’école et un engagement à restaurer le slogan de Khomeiny, à ses propres frais, dès que possible.


Une femme juive iranienne priant sur la tombe d’Esther ( Jewish Iranian woman image Article original via Shutterstock)

Immédiatement après, la famille a commencé à planifier son immigration secrète vers Israël.

M. se rappelle de leur départ avec une grande acuité. Il nous a raconté qu’en regardant le film « Argo », en 2012, notamment sa scène poignante de l’aéroport, il en a eu la chair de poule. Sa famille, aussi, n’avait dit à personne qu’ils fuyaient. Ce n’est que le matin de leur départ, dit-il, qu’il a révélé à ses deux meilleurs amis qu’il partait pour Shiraz, un nom de code, parmi les Juifs, qui veut, en fait, dire Israël. Il est arrivé à l’aéroport aux côtés de sa mère et de ses deux sœurs – son père devait rester derrière eux, puisqu’une famille entière n’était pas autorisée à quitter ensemble le pays – et se sont assis dans un terminal de départ qui ressemblait à celui d’ »Argo ». Il serrait fort ses bouquins de classe sur sa poitrine, raconte t-il, de façon à, si on lui le demandait, ce qu’il puisse se contenter de dire simplement qu’il partait en vacances à Istanbul et qu’il ferait ses devoirs de vacances en chemin.

A la différence de ce film, dans lequel des citoyens américains s’enfuient par un vol de Swiss Air et débouchent le champagne dès que l’avion décolle, ils se sont envolés par un avion de ligne iranien et étaient terrifiés jusqu’à ce qu’ils atterrissent en Turquie. Une fois sur place, ils ont appelé, par un numéro de téléphone, l’employé d’une ambassade, qui leur a envoyé une voiture à l’aéroport et, dans les jours qui ont suivi, a mis des passeports israéliens à la disposition de la famille. « En Israël », dit-il, « j’ai d’abord retrouvé mon frère aîné ».

Le père de M. est resté en Iran encore une année entière. Il a réussi à obtenir un faux passeport et était presquesur le point de s’enfuir, quand des agents du CGRI ont frappé à la porte de son bureau. Ils ont découvert le passeport dans son tiroir et l’ont arrêté. « Si vous êtes pris en faisant ce genre de choses, généralement, vous ne vous en sortirez pas vivant », explique M.

Après avoir payé “des tonnes d’argent” et tiré toutes les ficelles qu’il connaissait, il a été libéré sous caution. Parce qu’il avait aidé beaucoup de Juifs à fuir l’Iran, le père de M. disposait de bonnes relations avec les Baloutches, ces habitants du Désert qui vivent sur les hauts plateaux de l’Est. Durant deux semaines, il a voyagé parmi eux, sur des chameaux et grâce à un convoi de jeeps, jusqu’à la zone frontalière et, finalement, grâce à leur aide, s’est glissé à travers la frontière, vers le Pakistan, où, selon M., l’Agence Juive avait un représentant à même de lui fournir un passeport et de le mettre dans un avion pour la Suède, puis, de là vers Israël.

En uniforme

M. a été incorporé dans Tsahal en 1995. Comme témoignage des priorités de l’appareil des renseignements à l’époque, il était destiné à devenir mécanicien sur un tank Merkava. Ce n’est que lorsqu’il a fait ses classes et commencé l’entraînement de base, que le Directorat des renseignements militaire est venu lui taper sur l’épaule.

Au début, son travail, dit-il, en adoptant une description délibérément vague, “consistait à traduire les données de renseignements bruts qui, dirons-nous, étaient accessibles ».

En ce temps-là, le Bureau Perse, aux renseignements militaires, était, à la fois, bien plus petit qu’aujourd’hui et son équipe constituée de ce que Tsahal appelle les lahagistim – ceux qui connaissaient le lahag, ou dialecte, soit, parce que c’était leur langue natale ou celle de parents et voisins autour de la maison. M. a été envoyé à l’école des officiers, après de multiples requêtes, et s’est vu confier la charge d’un peloton de soldats-traducteurs de sommes de renseignements bruts.

Il a occupé des postes similaires jusqu’en 2004-5, à un moment où l’armée a soudain éprouvé « le besoin d’intensifier » son niveau d’instruction en Farsi (persan), dit-il. M. a, alors été chargé de compiler un manuel d’instructions en langue persane et de contribuer à façonner toutes les instructions disponibles en Perse, au sein du corps des renseignements. « En moins de sept mois, on peut former une recrue à partir de rien et en faire une personne parfaitement qualifiée ».

Un ancien parsiste, comme on les surnomme, peut le confirmer. Alors, étudiant de l’Université hébraïque de Jérusalem, il peut dire que, originaire d’une maison on ne parle que le Russe, grâce sept mois de formation, il a le niveau de quelqu’un qui aurait appris l’arabe à l’école. Comme de nombreux étudiants israéliens, il raconte qu’il pensait que cela l’amènerait à obtenir un travail dans les renseignements militaires, quand le centre d’incorporation l’appellerait.

C’est, en fait, en obtenant le 12ème niveau de grade, à la fin 2004 que M. a reçu une convocation pour passer des tests de langue. Il a rencontré les représentants de l’armée cinq ou six fois, raconte t-il, devant passer une batterie de tests écrits, puis a reçu une lettre dans sa boîte, lui demandant s’il aimerait « essayer de se lancer dans quelque chose de totalement nouveau ».

Il s’est présenté à l’horaire prévu et a dû encore repasser des tests. Cette fois, le test comportait un langage inventé, codifié, fait de chiffres, de symboles et de lettres. « Un avion, par exemple, était symbolisé par le chiffre 4 », dit-il. « Ils inventaient de nouvelles règles du jeu ».

On donnait aux jeunes gens un certain laps de temps, puis on leur demandait de compléter les phrases et d’expliquer les passages qu’ils avaient lus. Des semaines plus tard, on l’a rappelé encore une fois et on lui a fait savoir que les tests qu’il avait passé consistaient à vérifier ses aptitudes au langage et qu’il avait été choisi, parmi plusieurs dizaines d’autres, pour étudier le persan (farsi). Il pouvait, évidemment retourner apprendre l’arabe, comme il avait commencé à le faire, d’après l’armée, ou étudier le farsi. Il a choisi, évidemment, ce dernier.

M. déclare qu’il a dirigé l’instruction en farsi (persan) au sein du Directorat des renseignements militaires de Tsahal, pendant plusieurs années et qu’au-delà des règles du langage, il a aussi tenu des conférences sur l’histoire et la politique et nourri les recrues avec des aliments locaux, de façon à ce qu’ils s’immergent un peu plus dans les rudiments de cette culture.

Il n’en dira guère plus sur la nature de la formation et les façons dont les aptitudes au langage ont été inculquées, dans la suite de la préparation des soldats, durant leur service militaire. Le chercheur remplit, au fur et à mesure, certaines des lacunes de cette information restreinte. Il confie au Times of Israël qu’après cinq mois d’études très intensives, les soldats sont séparés en deux groupes, entre ceux qui ont une meilleure compréhension de l’écrit et ceux qui ont « une meilleure oreille ».

Après plusieurs mois supplémentaires, où ils sont suivis un par un et drivé par un coach au sein de l’unité, les soldats sont ensuite répartis selon les besoins des bureaux, subdivisés par thème. La politique intérieure, dit-il, peut correspondre à l’un de ces sujets. Les négociations de Genève sur le programme nucléaire iranien, reconnaît-il, a bien, probablement, pu être leur sujet central au cours des derniers mois.


Le Président Hassan Rouhani, troisième à droite, parle, lors d’une cérémoine d’approbation conduite par le Guide Suprême l’Ayatollah Ali Khamenei, au centre, à Téhéran, Iran samedi 3 août. (photo credit: AP/Office of the Iranian Supreme Leader)

On attend d’un soldat qu’il comprenne ce qui est dit et qu’il relève par des notes ce qui est vraiment significatif dans chaque document ou conversation. Qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme, ses synthèses sont ensuite transmises à un officier, qui dirige l’équipe thématique et à partir de là, ils sont en mesure de classer le dossier ou de le transmettre au bureau du gouvernement, ou en direction de « telle ou telle sorte de commandant » sur le terrain.

Après plusieurs années de préparation des soldats à ce genre de travail, M. a été promu au rang de Commandant-adjoint de l’école des officiers du Directorat des Renseignements militaires. « J’ai, entre mes mains, cinq cent officiers qui ressortent de cette institution », dit-il « et pour moi, pour quelqu’un qui vient d’Iran, c’est une grande source de fierté ».

Aujourd’hui, M. est commandant en second d’une unité différente des renseignements militaires. Il n’est pas autorisé à évoquer ce poste ni sa mission, mais il a pu partager deux de ses rêves pour l’avenir.

Le premier, dit-il, à la suite d’un récent voyage en Pologne, qui l’a profondément marqué, avec l’armée, -la première fois qu’il était réellement mis en présence de ce qui s’est passé pendant la Shoah – sera, d’une façon ou d’une autre, d’introduire et de transmettre des études sur la Shoah à la communauté juive d’Iran, forte de 20.000 personnes. « J’ai cela en tête et je veux le faire », affirme t-il.

Son second rêve, qui déclenche, à l’occasion, une pépite de malice et d’intelligence qui le renvoie immédiatement aux images de sa prime jeunesse. Assis à un bureau surmonté de l’ancien drapeau iranien d’avant la révolution, il glisse : « Mon rêve, c’est de pouvoir à nouveau visiter l’Iran. Et mon véritable rêve est de devenir l’attaché militaire d’Israël à Téhéran. C’est ça, mon espoir ».

PAR MITCH GINSBURG 17 Décembre 2013, 5:05 pm 2

Mitch Ginsburg est le correspondant militaire de Times of Israel.

timesofisrael.com Article original

Adaptation : Marc Brzustowski.

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MarcBRZ

D’un côté, il raconte que toute sa famille a, désormais, immigré depuis longtemps en Israël, de l’autre, à plusieurs reprises, le rédacteur du reportage mentionne que très peu de détails sont réellement donné et on peut imaginer que certains ont été maquillés suffisamment pour tromper une investigation plus approfondie. S’il parle de Téhéran, rien ne dit que ce ne soit pas Ispahan ou une autre grande ville, si on parle de 4 enfants, qui dit qu’il n’y en avait pas six, et si son père vendait des biberons, alors peut-être était-ce des couches-culottes, comment savoir?

Michelresnikoff

{ {{ { {{Je ne comprends pas d’un côté le mystère bien normal qu’affiche cet officier quant à son identité et de { {{l’autre les nombreux détails qu’il donne quant à sa vie familiale en Iran.
Je cite un extrait du texte et me demande comment on peut croire que les renseignement iraniens n’arriveront pas à retrouver son identité.

« Son père était distributeur exclusif de biberons pour bébés, lui,(avec son année de naissance 1977) le plus jeune des 4 enfants, (le père) il travaillait 2 heures le lundi et 2 heures le mercredi, et pour finir, c’était des membres actifs de la communauté. » Avec tout ça ils n’auront pas de mal à retrouver son identité !

« M. est né à Téhéran, en 1977, étant le plus jeune de quatre enfants. L’Ayatollah Khomeiny, à l’époque, était en exil en Irak, et envoyait des cassettes enregistrées cinglantes contre le Shah vers son pays natal. Le père de M. était un homme d’affaires qui avait bien réussi, en tant que distributeur exclusif de biberons pour bébés. « Il travaillait quatre heures par semaine », raconte M. « Deux heures le lundi et deux heures le mercredi, et cela nous permettait une vie confortable ».

Sa mère, comme cela était de coutume chez les femmes iraniennes, explique t-il, restait à la maison et élevait la famille. C’était des membres actifs de la communauté juive, qui prospérait sous le règne déclinant du Shah. »}} } }} } }} }